mardi 15 août 2017

Take me...

Comme une urgence, un besoin. Mon clavier me cherche ce matin, besoin de ma touche. Vrai que je l’ai délaissé pas mal ces derniers temps. Toujours dans le papier et l’encre, je suis dans la lecture depuis quelques semaines voire quelques mois. Le papier, l’encre, le clavier, c’est l’histoire de ma vie, je ne m’en sortirai pas. En fait, je ne veux pas m’en sortir.

À Londres depuis 11 jours. Je me suis acheté 7 livres… ☺ Vous me direz que c’est mieux que d’avoir pris 7 livres. Bien d’accord ! J’ai donc commencé à lire 3 des 7 livres, j’entreprends le 4e probablement aujourd’hui. Tous très inspirants, même si ça ressemble à La vie pour les nuls. Sérieux, on s’éloigne parfois de choses aussi simples que respirer. Respirer de la bonne façon… profondément.

Ahhh ! cette ville où — vous ne me croirez possiblement pas — cette ville où je me sens tellement en sécurité. C’est fou ce que je vous écris hein ? Mais c’est tout de même la réalité. Belle, heureuse, intelligente, solidaire, créative, brillante, perspicace. Voilà, c’est Londres.

Mes lectures ont certainement un lien avec cet amour intense pour Londres. À tout le moins elles contribuent à mon état d’esprit, elles nourrissent mon âme. Mais l’éloignement du quotidien est un grand contributeur.



J’ai ralenti, me suis même arrêtée. De tout… de travailler, de penser, de planifier, d’angoisser sur l’avenir. Je suis ici, maintenant.

Mes émotions flottent dans la beauté. Joie, amour, compassion, vulnérabilité, gratitude, bonheur, tendresse, et encore… C’est grandiose. C’est bon. C’est enrichissant. C’est ressourçant. C’est l’essentiel.

Je reste ici. Pas de projection. Je saute. Je dis à la vie : Take me… Take me wherever I am meant to be.

Carpe Diem.