vendredi 24 juin 2011

Peut-être un des géants qu'on cherche pour faire quec'chose?

http://www.youtube.com/watch?v=WCE2PAY1RC0&feature=share


Lui y me fait tripper...

Ça c'est de l'esprit de la fête nationale...

Un grand, un géant je vous dis!

Fête nationale? Encore pour longtemps?

J'ai laissé un message chez notre amie Zoreille ce matin et le message de Factorum qui me dit dans le billet précédent : Bonne fête nationale en français !!!!!, ces deux messages m'amènent à une réflexion sur le français et l'identité du Québec qui de toute évidence se dilue à la vitesse grand V dans une mer d'immigration qui balaie tout sur son passage comme un tsunami culturel.

Voici d'abord mon billet chez Zoreilles:


Je suis prise d'une nostalgie finie pour nos bonnes vieilles St-Jean....

Devousse que c'est toute allé cet esprit, cette fierté?

La semaine dernière, je suis allée centre-ville de Montréal pour me promener avec mon CHUM et ma fille pour la fête des Pères...

Me suis présentée à la porte d'un resto pour voir le menu et l'heure d'ouverture et deux gars à l'intérieur m'ont vu et sont donc venus à la porte pour me voir. J'ai trouvé ça chouette sur le coup... Mais quand je me suis adressée à eux, en français c'est quand même ma langue maternelle, un des gars m'a regardé avec mépris et m'a dit : Speak English now...

Est-ce que j'ai besoin de vous dire que ça m'a donné, j'en suis convaincue, la même claque au visage que celle qui s'était fait dire : Speak English, speak white par une vendeuse chez Eaton il y a je ne sais plus combien d'années maintenant?

La seule différence est que mon gars n'aurait pas pu dire steak withe... Sa peau avait une certaine teinte moyen-orientale....

Pas sûre qu'il va rester grand-chose de nous dans 25 ans...


Et ici je reprends mon propos. Je ne suis pas raciste ou anti quoi que ce soit. Ceux qui me connaissent savent que je suis plutôt du genre inclusif. Ce qui m'effraie, c'est que notre couleur, notre mixte linguistique bien sûr, mais aussi celle de notre culture générale qui ont fait du Québec un endroit où la joie de vivre était unique -ce n'est pas moi qui le dit, c'est un de mes amis anglophones québécois - je me dis que sa survie est compromise. Pourquoi? Parce que quelque part, on ne se préoccupe pas de l'intégration de nos immigrants? Parce qu'on en accepte trop? Mais comment s'occuper, intégrer autant de gens? Je ne sais pas, je ne suis pas experte dans la matière, mais il me semble qu'on paie des gens dans nos gouvernements pour ça non?

La couleur de mon Québec à moi, soi dit en passant, ne fait pas dans l'unilinguisme français. J'aime bien la mixité de l'anglais et du français. Et mon inquiétude actuelle est autant dans notre façon de vivre que pour notre langue.

Peut-être que je me trompe et que je m'en fais pour rien, mais je n’ai pas envie qu'on devienne une soupe sans saveur distincte.

jeudi 16 juin 2011

Le grand petit roi

Quelle journée d'amour!

La première note a été jouée avec les retrouvailles de trois amies du secondaire. 35 ans de vie ont passé avant qu'on se revoie. Vive Facebook! Comme si on ne s'était pas vu depuis 6 mois... pas 35 ans. Le rire de l'une, l'intensité contagieuse de l'autre. Délicieux!

La première mélodie douce, c'est avec ma grande Caroline d'amour que je l'ai chantée. Ma très grande chum, mon âme est toujours tellement en paix et heureuse quand je suis avec elle. Tout ralentit et prend une autre dimension. Une dimension de vérité et de simplicité. Le tout devant un bon repas et une bouteille de Sancerres blanc bien frais à la Brasserie T sur la terrasse au soleil... Caroline est celle qui m'a appris à rire - car voyez-vous, j'étais très sérieuse à 20 ans. Trop sérieuse... Caro m'a appris à rire, mais surtout è rire de moi. Et ça, dans une vie, ça n'a pas de prix...

Caroline et moi avions un rendez-vous galant hier soir. Jean-Pierre nous attendait à la salle Wilfrid-Pelletier... avec sa voix, son charme, ses mots. Et nous avons été transportées. Je me suis perdue avec lui, les yeux fermés quand il a chanté La musique, Sing Sing, Le petit roi, Écoute pas ça, Le chat du café des artistes, Ce qu'on dit quand on tient une femme dans ses bras.... Et bien sur, T'es belle. Du grand, du beau, du bon Jean-Pierre! Brillant, sensible, amoureux.

Rien de parfait dans son spectacle, c'est ce qui l'a fait parfait. Très proche et complice de son public, il m'a encore et toujours charmé. Combien de fois, je me suis dit pendant le spectacle: Lou, ici et maintenant, le moment présent. Ce moment ne reviendra plus jamais. Déguste, goûte, apprécie.

Et c'est ce que j'ai fait tout au long de la soirée. Une chanson à la fois. Parfois, j'étais même toute seule avec lui... Ça dit tout. J'ai réécouté les paroles de génie de ses chansons. Époustouflée de leur si grande portée encore aujourd'hui 40 années plus tard.

Jean-Pierre, c'est dans mon coeur et pur toujours le plus grand, le plus fort... C'est le grand petit roi.

Merci la vie pour cette journée exceptionnelle de bonheur...

mardi 14 juin 2011

Jean-Pierre

Demain soir je serai avec lui et ... Jaune. Rendez-vous à la Place des arts... 20h.

Pas d'attente, je ne voudrais pas être déçue. Mais quand même... Jean-Pierre, c'est mon premier fantasme de jeune femme... ok, très jeune femme. Il n'était pas beau, mais Dieu qu'il sait parler aux femmes... Les yeux fermés, dans ma petite tête... Ouf! il a rendu la tâche difficile à tous mes prétendants qui devaient se mesurer à lui dans la parole.

Mais vous le savez déjà, nous en avons déjà parlé...

Je vous reviens avec mes impressions de la soirée.

Montréal prend vie du côté du quartier des spectacles. J'aime Montréal l'été...

jeudi 9 juin 2011

Les dessous de l’histoire

Petite anecdote retrouvée dans mes documents... C'est l'été ou tout comme, je partage avec vous cette petite histoire rigolote!

C’est l’été et ce matin, je veux me sentir féminine… juste pour moi! Je le jure!

J’enfile donc sous ma robe, mon body en dentelle noire avec ses petites bretelles transparentes. Et me voilà en route pour le bureau, le nec le plus ultra des dessous sur le dos!

Toute la journée, je me suis inventée des scénarios à chaque homme rencontré. Comment réagirait-il s’il savait? Sans aucune intention bien sûr! J'étais ludique, c'est une petite thérapie qui ne coûte pas cher.

L’ego gonflée à bloc par ma journée «cinéma dans ma tête», je suis repartie juste sur une patte pour mon rendez-vous chez mon gynécologue… Quoi? Où? Qu'est-ce que je viens de dire là? Merde ! Je ne peux pas y aller! Noooon! Mais je ne peux pas remettre mon rendez-vous non plus, c’est déjà difficile à obtenir!

Pas de panique, je vais trouver quelque chose… Je n’ai rien trouvé.

Mon docteur a 63 ans. Il est très gentil. Dès l’examen des seins terminé, je remonte mon body sur ma poitrine pour me couvrir. Il a tout vu; la dentelle noire, les bretelles transparentes… mon embarras. En faisant l’examen gynécologique, il s’est mis à parler d’un avantage du métier: la générosité de certaines clientes qui lui dévoilent les dernières tendances en lingerie féminine. J’ai vite compris son jeu et lui ai dit que j’avais complètement oublié que j’avais rendez-vous. «Je n’en doute pas une minute!» - que le taquin m’a répondu! Le fou rire dans les yeux, il a ensuite posé des questions sur la nouveauté des bretelles transparentes. Je l’ai supplié d’arrêter. Rien n’y a fait! Il a persisté en me narguant jusqu’à ma sortie du bureau en me lançant: «J’ai déjà hâte à l’an prochain».