samedi 31 juillet 2010

Rénovations cuisine : du pain sur la planche

C'est le début de la préparation de la cuisine pour les rénovations tant attendues. Tout le monde ou presque redoute les rénovations. Les raisons varient, les dépenses réelles versus le budget sont certainement une des raisons majeures...

Mais j'ai tellement hâte de voir les résultats que pour l'instant tout ce qui m'importe c'est de bien préparer la place... De toute façon, le budget est pété depuis longtemps. Pourquoi s'en faire alors?

Vous en avez pour 3 semaines sinon 4 à en entendre parler... parce que je ne veux pas parler d'autres choses... :(

Allez hop! Au travail!

lundi 26 juillet 2010

Le temps le dira...

J'ai partagé ce matin un merveilleux moment avec une jeune femme remplie de bonté, d'intelligence et de bon sens. Vive Facebook et les médias sociaux!

Elle m'a raconté les derniers événements de sa jeune vie. Des moments pas nécessairement faciles. Mais c'est une battante, une belle âme comme on dit. Notre échange m'a rappelé cet extrait de L'empire des anges de Bernard Weber, un auteur que j'ai beaucoup apprécié, entre autres, pour Les thanatonautes. Cet extrait est un bel exemple de la réalité de la vie. Ce qui nous arrive dans la vie, on ne sait jamais si c'est bon ou si c'est mauvais sur le coup. C'est dans ces moments qu'il faut faire confiance et attendre de comprendre la vraie portée des événements qui surgissent sans qu'on les ait commandés! Voici la petite histoire qui m'a grandement inspirée un jour passé.

Merci à toi jeune femme qui m'inspire ce matin... Tu sauras te reconnaître, j'en suis certaine!

Un fermier reçoit un cadeau pour son fils un cheval blanc. Son voisin vient vers lui et lui dit « Vous avez beaucoup de chance. Ce n'est pas à moi que quelqu'un offrirait un aussi beau cheval blanc ! » Le fermier répond: « Je ne sais si c'est une bonne ou une mauvaise chose… le temps le dira»

Plus tard le fils du fermier monte le cheval et celui-ci rue et éjecte son cavalier. LE fils du fermier se brise la jambe. «Oh, quelle horreur ! dit le voisin. Vous aviez raison de dire que cela pouvait être une mauvaise chose. Assurément, celui qui vous a offert ce cheval l'a fait exprès pour vous nuire. Maintenant votre fils est estropié à vie ! » Le fermier ne semble pas gêné outre mesure. « Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose... le temps le dira. », lance-t-il.

Là-dessus la guerre éclate et tous les jeunes sont mobilisés sauf celui du fermier avec sa jambe brisée. Le voisin revient alors et dit ” Votre fils sera le seul du village à ne pas partir à la guerre, assurément il a beaucoup de chance. ” Et le fermier de répéter ” Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Le temps le dira.»

Bernard Weber, L’empire des anges

dimanche 25 juillet 2010

Avoir faim d'intensité!

Life doesn't measure by the number of breaths we take, but by the moments that take our breath away. (Anonyme)

Traduction libre :

La vie n'est pas mesurée par les respirations que l'on prend, mais par les moments qui nous coupent le souffle.

Je suis comme ça. Il faut toujours que ce soit intense. Même les silences. J'ai besoin d'intensité dans ma vie, sinon... je mange. Pas l'intention de m'épancher sur les 45 livres que je voudrais bien faire fondre et qui me colle obstinément à la peau. Le sujet est tout autre, mais pour pouvoir parler librement de mon appétit de vivre, je dois au préalable faire ce constat. Ensuite, ce ne sera que métaphore.

L'épiphanie est survenue l'autre jour. Je regarde la télévision. Rien de particulier, car je ne me souviens même plus ce qui était à l’écran. Et, encore une fois, des larmes et un serrement de gorge viennent embrouiller ma vision. Merde! « Pourquoi est-ce que je me retrouve émue si souvent, si facilement? » Je cherche bien sûr à excuser mon hypersensibilité. Et la réponse est venue, très forte, même si je me parlais à moi-même.... « C'est parce que j'ai faim, j'ai faim de vivre! » Ça ne pouvait être plus clair.

D'aussi loin que je me souvienne — je vais quand même avoir 50 ans cet automne! — le besoin d'intensité m'habite. Il a été comblé à certaines périodes de ma vie. Les amours, les voyages, les rencontres, les enfants, les changements, etc. De grands moments, on en vit tous. Parfois, malheureusement, on passe à côté des grands moments de notre vie. L'anxiété, la résistance aux changements, toutes sortes de raisons nous volent ces instants précieux. Mais au-delà des grands moments, qu'est-ce qu'on fait pour ceux et celles qui ont un si grand appétit de vivre? Je n'irai certainement pas faire du Benji, pas ma tasse de thé, mais alors vraiment pas!

Ce que mon épiphanie m'a donné l'autre jour, c'est la possibilité de réfléchir sur mon besoin d'intensité insatisfait. De prendre quelques minutes pour regarder ma vie bien en face pour me rendre compte qu'elle est encore intensément bien remplie. Que le menu est passablement élaboré pour sustenter mon appétit vorace.

C’est une bonne idée de s'arrêter, ne serait-ce que quelques journées, pour mieux se relancer dans le goût de vivre. Que l'intensité, c'est bien plus une question de posture mentale que la résultante d'événements extérieurs. Qu'au fond, il n'y a qu'un moment qui compte si on veut avoir le souffle coupé. Le moment présent.

Je vous souhaite une superbe journée!

La mienne a très bien commencé!


jeudi 22 juillet 2010

S.V.P., tout sauf l’indifférence...

J’ai un client au centre-ville pour qui je travaille une journée par semaine. Le bureau est situé juste en face de l’hôpital St-Luc à Montréal. J’y vais tous les mardis et chaque fois, un itinérant est juste en face des marches – c’est au 2e étage – et accompagne les passants qui se présentent à la borne pour le stationnement. Shame on me, je réalise que je ne sais pas son nom.

C’est toujours la même chose. Les gens approchent la borne et il leur explique que la machine ne prend pas d’argent avant 9 h, car le stationnement n’est payant qu’à partir de cette heure. Les gens pestent, car leur rendez-vous à l’hôpital est à 9 h et attendre que la borne accepte le fric fait en sorte qu’ils sont en retard à leur rendez-vous, que ce soit par affaires ou encore médical. Du coup, il en profite pour demander une cigarette et parfois même de la petite monnaie. Le tout est très convivial, il ne fait aucune pression.

Souvent j’attends en haut des escaliers sur le petit balcon qu’un des employés arrive et m’ouvre la porte. Je regarde la scène et l’interaction en bas. Ce mardi, une famille attendait que la fameuse borne accepte l’argent pour acquitter les frais de stationnement. Cette famille n’est pas riche, c’est facile à voir, les vêtements, les coupes de cheveux, les dents manquantes à l’avant chez la dame, vous voyez le portrait. Néanmoins, je remarque la femme qui fouille furieusement dans sa sacoche et y retire de la monnaie qu’elle donne à son mari en lui faisant signe de donner le tout à mon contrôleur de circulation! Le mari s’empresse de donner la monnaie et elle de s’excuser en disant que « ce n’est pas grand-chose, mais c’est tout ce que j’ai. » Mon ami est heureux de sa récolte et lui témoigne sa gratitude par un sourire, il va sans dire édenté.

Arrive à peine quelques secondes plus tard, une blonde d’Outremont – ou était-ce de ville Mont-Royal – qui stationne sa Lexus juste en face et s’approche à son tour de la borne pour payer.

Édité suite à un message de Who...

Des détails me portent sérieusement à croire qu'elle a un rendez-vous d'affaires. Outre les talons hauts et l'habillement, elle a récupéré dans son auto, mallette et porte-documents...

Mon régulateur de circulation lui explique la situation, en fait tente de le faire... La pouffiasse agit comme s’il n’existait pas. Elle ne le regarde même pas et fait semblant d’être absorbée par d’invisibles préoccupations. De plus, elle parle avec d'autres personnes autour qui attendaient elles aussi. Malaise...

Dans ma tête, mon âme, mon cœur, il y a eu un petit rêve cochon... Des pneus dégonflés, son auto grafignée à son retour, une contravention... Je ne sais pas, quelque chose du genre... l’humain est capable du meilleur et du pire... à quelques secondes d’intervalles.

Je ne donne pas d’argent à tous les itinérants, à tous les jours au centre-ville, ça n’aurait pas de fin. Mais au moins, je ne les ignore pas, je ne fais pas comme s’il n’existait pas... Il n’y a rien de pire et c’est Dan Bigras qui nous le rappelait, il y a quelque temps, je ne me souviens plus à quelle occasion, mais j’ai bien enregistré le message. Je regarde la personne bien en face, je lui fais un sourire et je lui dis « pas aujourd’hui »... et ça veut dire au fond peut-être demain...

samedi 10 juillet 2010

Écrire ma vie

Je me suis levée ce matin et j'ai décidé de m'écrire une nouvelle vie. Et c'est ici que ça commence. Ce n'est pas une blague! J'ai déjà un sourire qui ne veut pas s'effacer. Il attend, il sait ce qui s'en vient. C'est drôle parce que je ne le sais pas encore moi-même. On s'en fout un peu, beaucoup quand on sait qu'on va écrire sa vie, ça ne peut qu'être bon. Ça ne peut qu'être meilleur que la vie que nous subissons.

Quelle atrocité que de celle de subir sa vie. C'est une posture qui empêche le bonheur de naître, de vivre, de s'exprimer. Subir, c'est regarder passer. Subir, c'est nécessairement passer à côté. Subir ce n'est pas une vie. Si je réécris ma vie, c'est justement pour ne pas la subir.

L'écrire ce n'est pas non plus en faire une fiction. L'écrire c'est décider de la suite des choses. Les choses étant les événements sur lesquels nous n'avons que peu ou pas de contrôle.

Écrire ma vie pour me donner le choix. Assumer, posséder, embrasser. Écrire, c'est le choix entre subir et vivre.

C'est pour ça que je vous écris ce matin... J'ai besoin de bonheur et d'énergie, je m'en vais écrire des histoires ailleurs!

On reconnecte plus tard!

vendredi 9 juillet 2010

Ma fille, la dépensière...

Ma fille est une grande dépensière. Sans grande référence à la valeur de l'argent donc du travail, est-elle bien différente des autres jeunes de son âge? Je crois qu'elle n'est pas parmi les exemples à citer pour le sens de l'économie, elle vit au jour le jour... sa devise : quand il n'en reste plus, j'arrête de dépenser. Mais encore...

La carte de crédit qui devait servir en cas d'urgence est rapidement devenue le moyen de subvenir à certains besoins incontournables, comme payer son essence... pour pouvoir aller travailler.

L'apprentissage du budget et de la projection des besoins financiers — planification de voyages et autres dépenses — s'annonce ardu.

Toutefois, j'ai eu une lueur d'espoir quand je lui ai demandé de me rendre sa carte de crédit ce matin comme nous l'avions convenu lors d'une entente plus tôt cette semaine. Quand je lui ai demandé de me la rendre ce matin, elle m'a dit qu'elle l'avait gelée. Du coup, j'ai bien aimé sa réponse, mais j'attendais toujours qu'elle me la rende. C'est alors qu'elle m'a dit qu'elle ne l'avait pas, qu'elle l'avait gelée dans un bloc de glace pour geler ses dépenses. Elle s'est alors levée pour se rendre au réfrigérateur et retirer du congélateur le bloc de glace que vous voyez et dans lequel se trouve sa carte!

Comment voulez-vous ne pas pleurer de rire devant le sens de l'humour de ma merveilleuse fille! Elle est un soleil dans ma vie.

Un sens de la répartie, de l'humour et de la dérision incroyable, une très belle sensibilité et des valeurs d'une grande solidité font sa marque de commerce. C'est ça la vraie richesse.

dimanche 4 juillet 2010

La lune debout toute la journée !

(Cliquer sur la photo pour la voir)

La Lune nous fait des petits cadeaux de temps en temps en décidant de rester toute la journée avec nous, de ne pas aller se coucher. Sa façon à elle de passer une nuit sur le party! C'était le cas hier.

Quand j'ai vu, je l"ai prise en flagrant délit pour vous la montrer en pleine délinquance. Je me suis rappelé ce merveilleux mot d'enfant dont Marie-Êve — 4 ans, une des petites vites de ma garderie à l'époque, m'a fait cadeau.

La Lune avait choisi cette journée d'été ensoleillée pour rester dehors toute la journée. Marie-Êve à qui je devais répondre à au moins 20 questions par jour, me colle celle-ci :

Qu'est-ce qu'elle fait la Lune dans le ciel avec le soleil Loulou?
Je pense qu'elle n'avait pas envie d'aller faire dodo Marie-Êve. Elle veut jouer dehors avec les amis de la garderie aujourd'hui!
La coquine! qu'elle me répond avec un regard rempli de lumière. J'espère au moins qu'elle a mis de la crème solaire!

Je me suis écroulée de rire. Quelle intelligence! C'est que, voyez-vous, chez Loulou, il fallait ABSOLUMENT avoir de la crème solaire avant d'aller jouer dehors. J'étais une maniaque! La petite a vite fait le lien avec la Lune qui reste debout pour jouer dehors toute la journée...

Comme disent mes amis anglos... Priceless!

Bon 4 juillet!

jeudi 1 juillet 2010

C'est qui le cave?

C'est qui le cave qui a décidé que la St-Jean Baptiste devait être fêtée la journée même? C'est-tellement épais! On a perdu deux fin de semaines de 3 jours à cause de ça! Deux fins de semains qui marquaient de l'encre de ses histoires le début de notre été. On n'a pratiquement plus de ce bonheur du 3 jours sauf si on pige dans nos banques de vacances! Parce que, bien sûr, plusieurs entreprises ont suivi la même règle pour le 1er juillet!

C'est poche, c'est plate, c'est cave!

P.-S. : J'ai l'impression de parler comme mon grand frère ce matin!