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lundi 21 février 2022
samedi 2 janvier 2021
Prendre mon temps, ce n’est pas perdre mon temps.
dimanche 8 novembre 2020
samedi 17 octobre 2020
La vie et ses cadeaux
C’était il y a environ une semaine. Je travaillais, concentrée. Cette amie est venue dans mes pensées, sans raison particulière, comme ça.
La Covid a repoussé nos retrouvailles prévues le printemps dernier. Le petit verre de blanc faisait désormais partie de la vie après Covid. Bien sûr, nous étions déçues. Elle m’avait en plus intriguée au plus haut point en m’annonçant qu’elle avait un cadeau pour moi. Un cadeau qui avait une histoire.
Elle était bien présente dans ma tête et je lui ai parlé (oui, je fais ça souvent avoir des conversations dans ma tête). Je lui disais qu’on avait manqué notre coup cet été. On aurait dû se retrouver sur une terrasse à Montréal. Mais bon, de mon côté, j’ai évité les déplacements. Grand-maman depuis le 30 avril dernier, je faisais tout en mon possible pour éviter de sortir de mon petit coin. Je lui disais que je souhaitais que la deuxième vague passe et qu’on puisse trouver un moyen de se voir. Pas tant pour le prétexte pour prendre un verre de vin, j’en prends presque plus, mais bien pour nos jasettes qui étaient plus que plaisantes, je dirais inspirantes.
Puis, je suis revenu dans le présent et j’ai repris mon travail. Avant de la quitter, je lui ai dit (oui, oui, dans ma tête) : À bientôt, je nous le souhaite ! Et j’ai vraiment hâte de voir c’est quoi le cadeau. Tu m’intrigues !
Quelques jours ont passé puis hier j’ai ramassé la poste dans mon casier sur la rue. Oh ! Il y avait une clé à l’intérieur qui annonçait qu’il y avait un paquet. J’étais excitée, car je n’attendais rien. J’aime les surprises et ce n’est pas un, mais deux colis qui m’attendent ! Le premier est une livraison que j’avais oubliée. Un calendrier 2021 avec de superbes affirmations ! Miam, une autre raison d’avoir hâte à 2021 !
L’autre colis est une grande enveloppe avec des bulles de Poste Canada. Aucune idée de quoi il s’agit. Je me demande d’où ça vient. Et puis ça me frappe en pleine face. Dans le coin gauche en haut, je vois le nom de mon amie. Oui, oui, celle à qui j’ai parlé dans ma tête l’autre jour. Intriguée, un sourire étampé dans le visage, je retourne à l’auto et me dirige vers la maison.
J’ouvre l’enveloppe. Je vois une carte que je récupère sans vraiment regarder le reste. Les mots passent en premier pour moi, c’est l’histoire de ma vie… J’ouvre. « Surprise ! » et un bonhomme sourire sont les premiers mots que je lis. Puis, « Je t’aime » et la signature de mon amie. Enfin, mes yeux vont vers la gauche où je trouve des souhaits de fête et l’histoire du cadeau. Je l’avais complimenté un jour pour la merveilleuse veste qu’elle portait. Je lui avais fait promettre que si un jour elle s’en débarrassait, je serais celle qui en hériterait. Incrédule, j’ai agrippé l’enveloppe et j’ai sorti la veste ! J’avais oublié à quel point elle était belle et si douce au toucher. Comme un gros bébé lala, je l’ai enfilée sur le champ. Bonheur…
Et puis, il y a eu de la magie dans l’air. J’avais pensé à elle la semaine dernière, je lui avais parlé dans ma tête. Je l’avais sentie alors que de son côté, elle pensait à moi en préparant ce merveilleux cadeau, ces merveilleux mots. La douce grandeur de ce moment que je vivais. Gratitude.
La vie, dans la pleine conscience, est bien plus grande que la fiction.
Mon amie, tu lis mes mots ici. Je partage notre histoire parce que du beau, du bon, ça fait du bien en ce moment.
Je nous vois prendre un petit verre de blanc ensemble et bien sûr, je porte ta veste.
samedi 6 juin 2020
Papa... 30 ans que tu es parti.
dimanche 8 mars 2020
La journée internationale de la femme
Je m’écrivais tantôt. Oui, oui, je m’écris à moi-même, assez fréquemment. C’est une façon de garder contact avec soi, d’être connectée à soi que j’adore.
OK, revenons sur le sujet qui m’intéresse aujourd’hui.
Je m’écrivais donc et je parlais à la petite bonne femme de 6 ans qui est moi, qui est en moi et je lui disais que je l’aimais. Je lui rappelais qu’aujourd’hui, dans nos sociétés, c’est la journée internationale de la femme. Je lui disais que moi, je nous donne le droit que ce soit notre journée à tous les jours, à tous les moments. J’ai pris l’engagement, avec son accord bien sûr, qu’on fera du 8 mars, notre journée de bilan annuel. Un moment précieux pour prendre le recul nécessaire pour voir si on s’est respectées tout au cours de l’année dans le choix de soi en tout temps.
Je lui ai dit que je l’aime, que je la respecte, ici et maintenant, en pleine conscience. Je lui ai dit de s’écouter et de me faire signe quand je ne l’écoute pas. Parce qu’après tout, il n’y a pas plus moi que le petite bonne femme de 6 ans qui est en moi.
Bonne journée de bilan à toutes et à tous!
Loulou
dimanche 28 janvier 2018
Je pense donc je suis. Vraiment ?
Pas certaine…
Je crois qu’il manque une facette aussi importante que celle de « penser » pour pouvoir « être ».
Je réécris depuis tantôt, car je n’ai pas envie de faire dans le débat scientifique. Descartes, celui qui a dit « Je pense donc je suis », c’est un grand. Je n’ai pas l’intention de le remettre en question. Mais encore…
Penser ce n’est pas suffisant. On a besoin de plus d’équilibre que juste notre cerveau pour être, on a besoin de son cœur. Être en mesure de sentir les choses est aussi important que les analyser pour arriver à comprendre la vie. C’est en tous les cas un meilleur équilibre. C’est certainement un défi d’accepter de vivre avec notre vulnérabilité, mais en même temps, c’est nécessaire pour vivre pleinement.
Je lis plusieurs livres qui pivotent autour de ce sujet actuellement. Et j’apprécie la nouvelle vision que ça me donne. Je vous en ai glissé un mot dans un de mes derniers textes. Je positionne maintenant ma vulnérabilité comme une force et non une faiblesse. Y était temps vous me direz ! ☺
Une partie de moi savait, sans toutefois pouvoir l’expliquer avec éloquence, que ce n’est pas parce qu’on pleure facilement qu’on est faible.
Quelqu’un de très important dans ma vie m’a dit il y a un peu plus de 2 ans: « Tu es la personne que je connais qui est la plus braillarde, mais en même temps tu es aussi la plus forte. » Ces mots ont résonné très fort en moi. Disons que j’ai senti qu’elle avait raison. Ça a été le début d’un profond changement en moi. Je lui dis merci. Si elle lit ses lignes, elle se reconnaîtra.
Comprendre que la vulnérabilité est une grande force et non une faiblesse(oui, je le répète!), ça permet de déployer ses ailes pour vivre pleinement, sans réserve.
Donc, la seule chose que le temps qui passe si vite me donne, c’est plus d’expérience. Et avec cette sagesse, je rajeunis de plus en plus.
Je pense et je me sens donc je suis.
On a besoin d’être pour connecter.