dimanche 31 décembre 2017

LES MOTS


Les mots pour dire. Ceux pour ressentir. Les mots pour jouer. Ceux pour chanter.

Il y a aussi les mots pour l’amour. Ben oui… ceux que je préfère.

C’est une vieille chanson que j’ai écrite. Ouf ! Il y a certainement 15-20 ans de ça. Avec le temps j’ai changé des petits bouts, mais vraiment rien de majeur. Actualisation, quelques virgules. J’ai un semblant de mélodie en tête, je la chante, quand je suis toute seule bien sûr ! ☺… Si t’es un musicien et que ta guitare ou ton piano ont envie de l’accompagner, on peut s’en parler.

Je voulais terminer l’année dans l’amour. L’amour de soi, de l’autre, l’amour tout court.

Je nous souhaite une 2018 remplie d’amour. La seule religion qui existe dans mon cœur, mon esprit.

Rumeur

Y a une rumeur qui court
On dit que les gens veulent plus parler d’amour
Dis-moi si c’est vrai, donne-moi la raison
Y a sûrement quelque chose qui manque dans leur maison

Quand je te vois arriver, si je peux te l’expliquer
C’est en dedans de moi que ça se met à vibrer
C’est en douceur et en tendresse
Que je te lance mon SOS

Y a une rumeur qui court
On dit que l’amour fait mal
C’est peut-être qu’on n’a pas l’tour
Peut-être qu’on aime bien mal

Quand je te vois arriver, si je peux te l’expliquer
C’est en dedans de moi que ça se met à vibrer
C’est en douceur et en tendresse
Que je te lance mon SOS

Y a une rumeur qui court
On dit qu’amour ne rime plus avec toujours.
Si on veut qu’il dure, dans ce monde virtuel
Faut juste le conjuguer, en faire un verbe pour l’éternel

Quand je te vois arriver, si je peux te l’expliquer
C’est en dedans de moi que ça se met à vibrer
C’est en douceur et en tendresse
Que je te lance mon SOS

Malgré les rumeurs qui courent, moi…
Moi, je suis en amour !

® Tous droits réservés — 2017

dimanche 24 décembre 2017

C'est Noël...



... ben oui, je cours encore! Mais tout compte fait, je suis pas mal bonne. Il me reste quelques cadeaux à emballer (ça beau être des bas de Noël, j’aime emballer ces petits bouts de ce que je mets dedans. Eh oui, malgré leur âge, mes 3 récipiendaires ont plus de 25 ans, ils ont encore un Bas de Noël). Me reste aussi de la bouffe à préparer, mais quoi? C'est ça Noël non?

Le plus important, c'est tout l'amour qu'il y a dans mon cœur. De l'amour pour les miens, de l'amour pour mes amis, mes collègues de travail, mes connaissances. Mais aussi de l'amour pour ceux qui en reçoivent moins. Pour ceux qui vivent des moments plus difficiles, pour ceux qui sont plus isolés que ce soit par l'isolement ou la maladie. C'est en forme de pensées et d'énergie remplie d'amour que je suis la plus certaine de réussir à me rendre jusqu'à eux et elles. Bien sûr il y a eu des moments de contact dans la rue, à l'épicerie, peu importe. Un contact, c'est un contact. Et je me dis que si mon petit texte fait en sorte que vous aurez une pensée pour quelqu'un que vous connaissez, que vous portiez un geste simple, mais rempli d'amour pendant les Fêtes, alors mes pensées et mon énergie auront réussi.

Je sais que tous ceux et celles qui me liront sont faits de la même étoffe que moi. On ne se voisinerait pas autrement. Si vous êtes en train de me lire, c'est qu'on partage cette vision humaine. Alors Go! Conscience de l'autre et amour. Superbe combinaison!

Je vous souhaite un superbe Noël et surtout la chance de faire sentir à ceux et celles que vous côtoierez qu'ils sont beaux, qu'elles sont belles et que l'amour est là pour être partagé.

TaLou
xxo

vendredi 1 décembre 2017

Traumatisée... Petite maudite!

Ma fille m'a fait chavirer ce matin. Elle m'envoie un texto pour me dire qu'elle est vraiment triste ce matin du 1er décembre.

« Je suis vraiment triste ce matin. »

Sur le coup, mon coeur chavire. Je suis bouleversée. Mais qu'est-ce qui se passe dans la vie de cette jeune femme qui m'inspire tellement?

Le deuxième texto apparaît.

« Pour la première fois de ma vie, je ne peux pas manger mes chocolats de mon calendrier de l'avent! »

Mon coeur s'arrête. Culpabilité. Déception. Je suis vraiment fâchée contre moi-même. Je pense aussi à mon grand et sa blonde à qui j'achète aussi leur calendrier de l'avant. C'est une tradition pour moi. Mes enfants ont respectivement 25 et 29 ans, mais je m'en fous. Ils auront leur calendrier jusqu'à temps que je n'y sois plus! Et encore, je m'organiserai pour donner la tâche à quelqu'un d'autre quand je partirai (ce n’est pas pour demain, ne vous inquiétez pas. J'ai un agenda rempli jusqu'à 105 ans pour l'instant. Et je négocie fort avec la vie pour une prolongation jusqu'à 110 ans!!! )

Un autre texto arrive...

« C'est vraiment tuff »

Mon coeur s'emballe encore plus! Je suis pourtant allée pour leur en acheter un la fin de semaine passée. Premier stop, il n'y en avait plus (c'est sûr, c'était chez Costco! Ils sont déjà rendu dans leurs produits de Pâques!). Mais la suite est que j'ai complètement oublié de regarder ailleurs et la vie qui roule toujours à 100 km (pas vrai, 117 KM, la vraie limite permise selon une connaissance bien informée), c'est tantôt que j'y pense pour la première fois depuis.

Je me mets à lui envoyer des textos de mon côté lui expliquant ce qui est arrivé. Ça commence par un gros « Tab... » de culpabilité! Puis l'explication, puis l'expression de ma tristesse et finalement, je la supplie d'aller en acheter pour mon grand et sa blonde aussi, que je vais la rembourser...

Puis son texto rentre.

« J'PEUX PAS MOM. JE SUIS VÉGÉTALIENNE. CHOCOLAT = LAIT » (c'est en fait la version franco de son texto. Ma fille a encore Londres très ancré en elle!)

Et je perds contrôle. Je souris, je ris. En fait je braille de rire. Elle est complètement folle cette fille qui est la mienne! ( Que je ne vous entende pas dire que le fruit ne tombe jamais loin de l'arbre... je sais!)

Alors, je lui ai dit de se trouver une version végétalienne d'un calendrier de l'avent... (À un prix raisonnable, faut le spécifier à cette jeune femme fancy!)

Je n'ai toujours pas réglé le cas avec mon grand et sa blonde... Je vais voir comment m'en sortir!




dimanche 26 novembre 2017

Encore une fois...


... et rien ne changera...

Mais si on faisait le contraire de ce qu’on fait habituellement. Si c’était ça la solution?

Ce matin, je me suis levée avec, encore une fois, la fameuse liste des « to do » de la journée. La liste est assez longue, comme d’habitude. Et je me suis dit, encore une fois, je n’ai pas vraiment le temps d’écrire. Pour me rendre compte, encore une fois, que je me trouve une excuse pour ne pas faire ce que j’aime le plus au monde, écrire.

Veux-tu bien me dire pourquoi on se punit comme ça tout le temps? J’utilise « on » sans scrupule parce que je sais que je ne suis pas toute seule à le faire. :)

En ce moment, je compte les minutes pour ne pas exagérer et prendre trop de temps pour écrire. J’ai le sourire fendu jusqu’aux oreilles. Je n’en reviens tout simplement pas de prendre conscience de ce que je me fais, encore une fois.

Ben là, je suis en train de penser que je vais changer des choses, une à la fois. Je vais faire le contraire de ce que je ferais habituellement. Ça implique évidemment d’être moins raisonnable. :)

Je vais commencer à dire un ti-peu plus souvent oui, aux occasions que la vie me propose de faire des choses que j’aime, des choses qui me donne une énergie hors du commun. Une énergie pure, douce, inspirante. Une énergie remplie d’amour. Encore une fois, oui, je parle d’amour. C’est moi ça. Qui m’aime me suive. Pour les autres... ben c’est çà, allez voir ailleurs.

Dans ma tête, l’amour c’est pas celui qui est rose dans le genre facile, édulcoré. L’amour c’est surtout très exigeant. Et c’est pour ça que j’aime l’amour (ben oui, p’tit jeu de mots facile!). C’est un challenge. Le plus grand qui soit. Et il commence par l’amour de soi. Encore une fois, ça fait certainement cliché ce que j’écris quand on ne va pas plus loin que ce qui est écrit. Mais je suis certaine que si vous lisez entre les lignes, vous avez compris de quoi je parle. En espérant que ça vous inspire d’aller faire un petit tour du côté de l’amour aujourd’hui.

Bonne journée!

À bientôt j’espère!


TaLou
xxo

mardi 15 août 2017

Take me...

Comme une urgence, un besoin. Mon clavier me cherche ce matin, besoin de ma touche. Vrai que je l’ai délaissé pas mal ces derniers temps. Toujours dans le papier et l’encre, je suis dans la lecture depuis quelques semaines voire quelques mois. Le papier, l’encre, le clavier, c’est l’histoire de ma vie, je ne m’en sortirai pas. En fait, je ne veux pas m’en sortir.

À Londres depuis 11 jours. Je me suis acheté 7 livres… ☺ Vous me direz que c’est mieux que d’avoir pris 7 livres. Bien d’accord ! J’ai donc commencé à lire 3 des 7 livres, j’entreprends le 4e probablement aujourd’hui. Tous très inspirants, même si ça ressemble à La vie pour les nuls. Sérieux, on s’éloigne parfois de choses aussi simples que respirer. Respirer de la bonne façon… profondément.

Ahhh ! cette ville où — vous ne me croirez possiblement pas — cette ville où je me sens tellement en sécurité. C’est fou ce que je vous écris hein ? Mais c’est tout de même la réalité. Belle, heureuse, intelligente, solidaire, créative, brillante, perspicace. Voilà, c’est Londres.

Mes lectures ont certainement un lien avec cet amour intense pour Londres. À tout le moins elles contribuent à mon état d’esprit, elles nourrissent mon âme. Mais l’éloignement du quotidien est un grand contributeur.



J’ai ralenti, me suis même arrêtée. De tout… de travailler, de penser, de planifier, d’angoisser sur l’avenir. Je suis ici, maintenant.

Mes émotions flottent dans la beauté. Joie, amour, compassion, vulnérabilité, gratitude, bonheur, tendresse, et encore… C’est grandiose. C’est bon. C’est enrichissant. C’est ressourçant. C’est l’essentiel.

Je reste ici. Pas de projection. Je saute. Je dis à la vie : Take me… Take me wherever I am meant to be.

Carpe Diem.


dimanche 25 juin 2017

Urgence de vivre

Ben oui... je pensais que c'était juste les jeunes qui avaient ce sentiment, ce besoin de s'envoler de leurs propres ailes.

C'est peut-être par ce que j'ai le coeur jeune au fond... Je le dis souvent, je me sens encore comme si j'avais 20 ans... des fois même je pense que je ne dépasse pas 6 ans comme la petite fille que vous voyez sur la photo.

Je lis un merveilleux livre de Pema ChödrÖn depuis quelques temps. Une boudhiste très inspirante. Elle a dit l'une de mes citations préférées: D'habitude nous pensons que les gens malheureux n'ont peur de rien. En fait, ils sont intimes avec la peur.

Elle dit: Il n'y a pas de temps pour faire les choses plus tard. J'ai cette urgence de vivre... vous savez «genre» YOLO (you only live once). Et elle dit aussi : On ne peut pas voir là où nous allons, seulement là où nous sommes allés.

Alors encore une fois, je fonce devant. Je vais utiliser mes peurs comme des tremplins. Je vais m'engager dans le lâcher-prise tout en étant en mouvement parce que c'est génial et très productif de combiner les deux.

C'est pas clair mon affaire? Moi, je me comprends. C'est tout ce qui compte!

Je vous souhaite une belle journée remplie d'amour.

dimanche 29 janvier 2017

La plus belle fille au monde... qui voyage dans le monde.




Demain, ma belle Camille aura 25 ans! Il y a 25 ans, c'était aussi un dimanche. Je me préparais, car mon médecin avait décidé de me provoquer à la date prévue de mon accouchement, ne voulant pas que j'aie un bébé trop gros et plus difficile à faire passer. L'histoire disait que mon premier enfant était un géant et mettons qu'il avait passablement dévasté le passage à son arrivée. Tant par la grosseur de sa tête que par la vitesse à laquelle tout s'est passé. Les eaux crevées à 6h30 AM, première contraction à 7h30, le b.b. qui sortait à 11h36 AM toujours. Vous pouvez comprendre mon médecin d'avoir été prévenant.

Alors dimanche, il y a 25 ans aujourd'hui, je me préparais pour aller accoucher de ma belle petite fille. Petite valise, relaxation et des petits moments de bonheur avec le petit frère qui avait tellement hâte de voir sa petite soeur et la prendre dans ses bras...

Puis le lundi 30 janvier 1992, je me suis levée, j’ai pris ma valise, j’ai déposé mon gars chez sa gardienne et je suis partie avec le papa pour l’hôpital. Quelle belle aventure ! Tout s’est passé dans le plus grand calme, la plus grande douceur, un des plus beaux moments d’Amour de ma vie. Oui, Amour avec un grand A…

Pour provoquer, mon gynéco a d’abord crevé mes eaux. Pas de douleur. Puis il m’a dit d’aller marcher pour faire avancer le travail. Je me suis promenée dans les corridors. Bien sûr je chantais… je chante tout le temps. Et ma chanson c’était pour elle. Et devinez c’était laquelle…

Ma mère chantait toujours, la la la
Une vieille chanson d'amour
Que je te chante à mon tour
Ma fille tu grandiras
Et puis tu t'en iras
Mais un beau jour
Tu te souviendras à ton tour
De cette chanson-là
En souvenir de moi
En souvenir de moi


J’ai fait sourire les infirmières. Je chantais comme si j’étais toute seule… En mettant bien sûr ma main sur mon oreille pour m’assurer de ne pas fausser. Oui, je fais encore ça aujourd’hui, ce qui fait tellement sourire ma belle Camille. Camille, assure-toi d’apprendre la chanson pour pouvoir la chanter à ta fille un jour.

Puis à 11h08, je sortais ma belle Camille de mon ventre. Pour vrai ! Mon gynéco, après avoir pris soin de s’assurer que le cordon ombilical n ‘était pas autour de son cou, s’est retiré en me disant : « C’est ta fille, c’est toi qui la sors de ton ventre. » Ça a été un moment magique. Tout comme l’arrivée à la maison avec mon trésor. Son grand frère qui a toujours été là pour la protéger, même de sa mère. La révolte de celui-ci le jour où j’ai mis mon doigt sur la bouche de Camille pour l’arrêter de recracher sa nourriture, ce qui avait pleurer ma petite fille.

- T’es pas fine maman ! - qu’il m’avait crié par la tête en se penchant pour consoler sa petite sœur.

Et puis la vie de ma fille s’est inscrite dans la mienne. 25 années extraordinaires. Je ne la remercierai jamais assez pour tout ce qu’elle m’a apporté.

Camille est un esprit libre. Une conquérante. Une femme d’une belle et grande intelligence. Elle m’a appris à être libre. À rire. À me tenir droite et forte malgré les vagues. Tout ça en me donnant l’exemple.

Camille, je t’aime pour mille et une raisons. Et si j’avais eu ta force à ton âge, je ne peux même pas imaginer où je serais aujourd’hui avec ma vie. Tu m’inspires chaque jour, chaque fois que je pense à toi et je pense à toi souvent.

Profite bien de cette merveilleuse expérience que tu vis à Londres dans une belle famille avec 3 petites Camille miniatures. Elles semblent aussi inspirantes que toi !

Continue d’embrasser la vie et de foncer comme tu le fais dans des expériences hors du commun. Je ne peux que t’applaudir bien fort ! Tu es merveilleuse.

Bonne fête mon amour. Je t’aime xxo