dimanche 8 mars 2015

La journée de la femme.


L'une des plus grandes femme de ma vie, ma mère, est avec moi en esprit aujourd'hui. L'autre, ma fille d'amour, est couchée dans son lit et refait ses forces pour mieux encore embrasser sa vie.

Les enseignements que ma mère m'a donné sont encore aujourd'hui ceux d'une grande femme, une femme tellement libre pour son temps.Elle aurait eu 94 ans ce printemps. C'est sans éclat, dans notre intimité qu'elle passait ses messages qui me sont, encore aujourd'hui, si précieux. Pour la journée de la femme, je vous rapporte ceux-ci qu'elle me disait régulièrement avec un beau sourire dans les yeux. Elle était coquine ma maman...

" Tu sais Loulou pourquoi le bon Dieu a créé l'homme avant la femme? C'est parce qu'avant de faire son chef-d'oeuvre, il a voulu se pratiquer en faisant un brouillon!" et elle éclatait de rire. Cette blague, elle me disait qu'elle l'avait apprise dans une déclamation quelconque... Mais dans le fond, et malgré sa grande soumission au catholicisme, elle y croyait dur comme fer.

Elle me disait aussi que le ménage serait ce que j'aurais de plus fidèle dans ma vie... "Ne t'empêche pas de sortir avec tes amies, de participer aux activités de tes enfants... T'inquiète pas, ton ménage va rester là, il va t'attendre, tu auras toujours le temps de le faire."

Et encore un petit dernier qui m'a fait voir les menstruations comme un cadeau de la vie au lieu de quelque chose que je devais subir comme un poids. " Tu sais Loulou, on est chanceuse nous les femmes. On a les menstruations qui nous permettent de faire du nouveau sang pour remplacer celui qu'on rejette à tous les mois. Les hommes ont pas cette chance là de se renouveler comme nous."

Merci maman. Merci de m'avoir dès le départ de ma vie, fait comprendre que les femmes sont des êtres extraordinaires.

Aux femmes de ma vie, soyez authentiques et vous serez grandes.

Bonne journée de la femme!

3 commentaires:

  1. J'en profite pour remercier toutes les femmes qui ont fait de moi l'homme que je suis aujourd'hui.

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  2. Quand je diz femme, je diz un sexe tant fragil, tant variable, tant muable, tant inconstant, et imperfect, que Nature me semble (parlant en tout honneur et reverence) s'estre esguaré de ce bon sens par lequel elle avait créé et formé toute chose, quand elle a basty la femme ; et, y ayant pensé cent et cinq foys, ne sçay à quoi m'en résoudre sinon que, forgeant la femme, elle a eu esguard a la sociale delectation de l'home et à la perpetuité de l'espece humaine, beaucoup plus qu'à la perfection de l'individuale mulierbrité. »
    – Rabelais.

    « J'accorderais volontiers aux femmes qu'elles nous sont supérieures, pourvu qu'elles ne prétendent pas qu'elles sont nos égales. »
    – Sacha Guitry.

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