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Pas certaine…
Je crois qu’il manque une facette aussi importante que celle de « penser » pour pouvoir « être ».
Je réécris depuis tantôt, car je n’ai pas envie de faire dans le débat scientifique. Descartes, celui qui a dit « Je pense donc je suis », c’est un grand. Je n’ai pas l’intention de le remettre en question. Mais encore…
Penser ce n’est pas suffisant. On a besoin de plus d’équilibre que juste notre cerveau pour être, on a besoin de son cœur. Être en mesure de sentir les choses est aussi important que les analyser pour arriver à comprendre la vie. C’est en tous les cas un meilleur équilibre. C’est certainement un défi d’accepter de vivre avec notre vulnérabilité, mais en même temps, c’est nécessaire pour vivre pleinement.
Je lis plusieurs livres qui pivotent autour de ce sujet actuellement. Et j’apprécie la nouvelle vision que ça me donne. Je vous en ai glissé un mot dans un de mes derniers textes. Je positionne maintenant ma vulnérabilité comme une force et non une faiblesse. Y était temps vous me direz ! ☺
Une partie de moi savait, sans toutefois pouvoir l’expliquer avec éloquence, que ce n’est pas parce qu’on pleure facilement qu’on est faible.
Quelqu’un de très important dans ma vie m’a dit il y a un peu plus de 2 ans: « Tu es la personne que je connais qui est la plus braillarde, mais en même temps tu es aussi la plus forte. » Ces mots ont résonné très fort en moi. Disons que j’ai senti qu’elle avait raison. Ça a été le début d’un profond changement en moi. Je lui dis merci. Si elle lit ses lignes, elle se reconnaîtra.
Comprendre que la vulnérabilité est une grande force et non une faiblesse(oui, je le répète!), ça permet de déployer ses ailes pour vivre pleinement, sans réserve.
Donc, la seule chose que le temps qui passe si vite me donne, c’est plus d’expérience. Et avec cette sagesse, je rajeunis de plus en plus.
Je pense et je me sens donc je suis.
On a besoin d’être pour connecter.