dimanche 28 janvier 2018
Je pense donc je suis. Vraiment ?
Pas certaine…
Je crois qu’il manque une facette aussi importante que celle de « penser » pour pouvoir « être ».
Je réécris depuis tantôt, car je n’ai pas envie de faire dans le débat scientifique. Descartes, celui qui a dit « Je pense donc je suis », c’est un grand. Je n’ai pas l’intention de le remettre en question. Mais encore…
Penser ce n’est pas suffisant. On a besoin de plus d’équilibre que juste notre cerveau pour être, on a besoin de son cœur. Être en mesure de sentir les choses est aussi important que les analyser pour arriver à comprendre la vie. C’est en tous les cas un meilleur équilibre. C’est certainement un défi d’accepter de vivre avec notre vulnérabilité, mais en même temps, c’est nécessaire pour vivre pleinement.
Je lis plusieurs livres qui pivotent autour de ce sujet actuellement. Et j’apprécie la nouvelle vision que ça me donne. Je vous en ai glissé un mot dans un de mes derniers textes. Je positionne maintenant ma vulnérabilité comme une force et non une faiblesse. Y était temps vous me direz ! ☺
Une partie de moi savait, sans toutefois pouvoir l’expliquer avec éloquence, que ce n’est pas parce qu’on pleure facilement qu’on est faible.
Quelqu’un de très important dans ma vie m’a dit il y a un peu plus de 2 ans: « Tu es la personne que je connais qui est la plus braillarde, mais en même temps tu es aussi la plus forte. » Ces mots ont résonné très fort en moi. Disons que j’ai senti qu’elle avait raison. Ça a été le début d’un profond changement en moi. Je lui dis merci. Si elle lit ses lignes, elle se reconnaîtra.
Comprendre que la vulnérabilité est une grande force et non une faiblesse(oui, je le répète!), ça permet de déployer ses ailes pour vivre pleinement, sans réserve.
Donc, la seule chose que le temps qui passe si vite me donne, c’est plus d’expérience. Et avec cette sagesse, je rajeunis de plus en plus.
Je pense et je me sens donc je suis.
On a besoin d’être pour connecter.
samedi 13 janvier 2018
Prendre le temps
C’est parce que je vieillis que je le trouve de plus en plus important? C’est parce que, au même titre qu’on le fait parfois avec l’argent, je le gaspille… trop souvent pour être honnête.
Je pense que la conscience du temps qui passe est assez généralisée. C’est bien beau la conscience, tous les clichés sur le temps ont été dits mille fois. Pourtant on continue de trouver qu’il file comme ce n’est pas permis. Comme le dit une superbe chanson : Time goes slow, but it is always running out. - Passenger
Alors au-delà de la conscience, il faut l’action pour optimiser notre temps, pour en faire une denrée qu’on respecte. Fini le gaspillage ! Et pour utiliser les fameux clichés, le temps ne se recycle pas, ne se récupère pas, ne s’achète pas. Il nous est donné. Ce qui est la raison ultime pour le respecter. Et, le respecter, c’est prendre le temps.
Prendre le temps de s’aimer et donner de l’amour. Prendre le temps de respirer, de profiter de la vie, de se centrer. Le temps pour nous assurer qu’on est au bon endroit, qu’on fait suffisamment de choses que l’on aime. En fait, prendre le temps c’est très large et ça appartient à chacun d’en définir l’emploi. Malheureusement pour plusieurs, prendre son temps est associé avec le fait de perdre son temps. Surtout aujourd’hui où tout est question de performance.
Pourtant, respirer par le nez pour organiser notre vie et ainsi éviter de perdre notre temps est pour ainsi dire une petite recette simple pour optimiser cette denrée périssable.
Prendre le temps pour ne pas le perdre. Ça demande possiblement de faire une petite réflexion hebdomadaire. Moi, c’est le samedi matin, juste avant de faire le ménage de mon frigo! Non, mais si je prends le temps de faire le ménage de mon frigo, je dois être en mesure de prendre du temps pour faire le ménage de ce que je fais avec mon temps me semble! Personnellement, le temps est, avec l’amour, la plus grande richesse sur la planète.
Le temps, c’est de l’argent! disait Benjamin Franklin. Moi, je dis que le temps, c’est une énergie comme l’argent. C’est ce qu’on fait avec qui détermine la qualité de l’énergie qui s’en dégage.
Prenez le temps de faire votre ménage! Moi, je vais nettoyer mon frigo!
Je viens de retrouver un blogue que j'ai écrit il y a un petit bout de ça... sur le temps aussi. Le temps, quel merveilleux sujet.
http://talou-bloguerpourbloguer.blogspot.ca/2014/11/le-temps.html
Bonne semaine!
dimanche 7 janvier 2018
" En 2018, je suis assez solide pour être fragile."
Ce n’est pas moi qui l’ai dit. J’aurais tellement aimé. C’est le beau Dan Bigras. Ce grand artiste. Ce grand amoureux de la race humaine. Ce grand homme.
Dans ma tête, cette phrase, c’est la définition des grandes personnes de notre société. Les personnes qui sont dignes de confiance. Être assez solide pour être fragile, c’est dire oui aux expériences qui la vie met sur notre chemin pour nous faire avancer, évoluer. C’est avoir le courage de ne pas être parfait. C’est avoir de la compassion pour nous-mêmes en premier. Comment en avoir pour les autres si l’on n’est pas en mesure d’en avoir pour nous-mêmes ? Finalement, c’est connecter avec les autres en étant vrai parce qu’être vrai, c’est nécessaire pour connecter, et connecter c’est un peu — beaucoup — pour ça que nous sommes ici. Non ?
Pour arriver à faire cela, il faut embrasser notre vulnérabilité. Prendre le risque de ne pas être parfait, de possiblement être blessée par une histoire d’amour, une expérience qu’on décide de vivre.
Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que ces sentiments sont la preuve que nous sommes en vie…
Une personne très importante dans ma vie m’agace souvent parce que je pleure facilement, je me laisse émouvoir par la vie. Elle m’a déjà dit : Louise, tu es la personne que je connais qui pleure le plus, mais en même temps, tu es la personne que je connais qui est la plus forte ! J’accepte d’être vulnérable.
La vulnérabilité a un pouvoir qu’on sous-estime, un pouvoir qui peut transformer notre vie.
Dan Bigras a déclenché en moi une urgence de vivre avec ma vulnérabilité. Un besoin de vivre pleinement dans le moment présent. Un besoin de dire oui à ce que la vie met sur mon chemin. Un besoin d’explorer la possibilité que je sois assez forte pour être fragile.
Je vous invite à vous engager dans l’année 2018 avec votre vulnérabilité en croyant fortement que vous êtes assez solide pour le faire. Et vivez l’année de vos rêves !
Bonne 2018 !
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