samedi 26 juin 2010

Douce soirée d'été

Un verre de vin rouge... tout mon monde heureux après un bon souper... une invitation à joindre des amis dans le voisinage... une conversation avec une amie de ma fille qui est vraiment comme un ange qui plane sur nos vies...

Que demander de mieux?

Bon samedi soir tout le monde!

La vie est tellement bonne avec moi....

jeudi 24 juin 2010

Avis de recherche

C'est moi qui vieillis ou c'est que la fièvre de la fête est vraiment moins forte? Où sont les grands qui nous ont fait vibrer pendant des dizaines d'années? J'ai regardé le spectacle de Québec hier soir. J'ai aimé, mais je n'ai pas reconnu cette fièvre et cette fierté nationale qui parcouraient l'épine dorsale de notre peuple dans un grand frisson quand j'étais plus jeune. Pauline Marois et Gilles Duceppe étaient bien installés au premier rang pour que les caméras les prennent en photo. Ils ont réagi quand un chanteur autochtone a fait une belle petite sortie en comparant le peuple autochtone et le nôtre en les unissant dans leur quête de reconnaissance... Il y a eu un petit sursaut dans la foule, mais ça n'avait rien de patriotique.

Guillaume Lemay-Thivierge et Annie Villeneuve (on a vu son amoureux, Guillaume Latendresse à l'avant de la scène qui prenait des photos )ont fait du bon travail, mais vouloir les comparer à nos Vigneault/Léveillée/Deschamps/Ferland/Charlebois tiendrait d'un sketch du festival Juste pour rire. Sans rancune les jeunes, mais vous avez des croûtes à manger avant de sortir notre patriotisme de ses torpeurs.

Existe-t-il encore ce patriotisme? Je me le demande. Je suis fière de ma langue, de ma culture. Je nous aime. Mais j'aimerais pouvoir retrouver ce leadership qui nous faisait vibrer, qui nous faisait nous lever, qui nous donnait de ce pouvoir, ce vouloir collectif qui semble tellement nous faire défaut.

Le leadership politique nous fait sérieusement défaut. Notre société s’individualise et nous en paierons la note plus tôt que tard si vous voulez mon avis...

Vous connaissez quelqu’un vous qui pourrait nous inspirer, nous rassembler, nous faire lever et nous tenir debout encore ? Lançons un avis de recherche, vous le voulez bien ?

mercredi 23 juin 2010

C'est pas parce que je pleure que je suis triste!

Non, mais c'est vrai! Ma famille, mes ami(e)s, même ceux qui me connaissent moins paniquent quand je pleure. Faut dire que je pleure souvent! Mais faut dire aussi que je pleure très, très rarement parce que je suis vraiment triste.


Moi, je pleure parce que je m'émeus facilement. Je vous raconte cette anecdote. Je me souviens de ce jour d’automne où j’ai assisté avec ma mère au simple dépouillement d’un arbre de toutes ses feuilles à cause d’un grand vent qui déferlait. Maman me racontait ce qu’elle voyait et ce qu’elle ressentait dans sa belle tête de poète à la vue de ce spectacle de la nature avec une telle émotion qu’on a fini ça en pleurant toutes les deux à chaudes larmes. Jamais plus je n’ai regardé tomber les feuilles d’un arbre de la même façon. Je suis la fille de Cécile et le fruit ne tombe jamais loin de l'arbre. Ma mère avait ce don pour la passion, la sensibilité pour laquelle je n'ai jamais rencontré d'égal, sauf peut-être ses propres enfants. Comme nous nous le disons entre nous, sous sommes des braillards.


C'est vrai quand je dis que je pleure très rarement parce que j'ai de la peine. Il reste que les gens ne le comprennent pas et que ça les rend mal à l'aise. Je dois rapidement m'expliquer à ceux qui ne me connaissent pas beaucoup. « Ce n'est rien, que je leur dis avec un grand sourire dans le visage, je vais rire dans deux minutes!


J'aime être comme je suis, facilement émue. Le bonheur est tellement plus facile à reconnaître quand il nous en faut peu pour le laisser entrer en nous. C'est un peu ça que je ressens quand je pleure, un mélange quelque part entre le bonheur et la tristesse. Délicieux mélange, je sais. Ma mère me l'avait dit...


dimanche 20 juin 2010

Mon père est plus fort que le tien!

C'est la fête des Pères. Ces hommes qu'on aime, qu'on admire. Ces hommes qui nous réconfortent quand on a peur, qui nous consolent en cachette quand maman est trop sévère, qui bien souvent nous donnent la confiance nécessaire pour avancer et explorer la vie.

Le mien est décédé il y a 20 ans et quelques jours déjà. Le mien aussi était plus fort que le tien! Maurice ne parlait pas beaucoup et bien sûr, lorsqu'il le faisait, personne ne voulait manquer un mot de ce qu'il disait. Mon père c'était ma sécurité, mes racines dans la terre... c'était mon arbre. C'était un homme sans grande histoire. Un homme simple, affable, discret. Ce qui ne l'empêchait pas d'être taquin.

De toute ma vie, il ne m'a punit qu'une seule fois. J'ai 6 ans tout au plus. Les soeurs de ma mère, Tante Rollande et Tante Thérèse viennent nous visiter régulièrement à Thurso. La partie de hockey est diffusée exceptionnellement en après-midi. Comme toujours, je regarde la partie bien installée par terre, adossée sur la gauche du fauteuil de mon papa. C'est MA place qu'on se le tienne pour dit.

Voilà que ma mère et mes tantes se mettent à jaser... d'autres choses que de hockey et c'est assez animé. C'est une règle que je n'ai jamais transgressée. Quand on regarde le hockey avec Maurice, on regarde le hockey... on ne parle pas cuisine!

Me voilà bien ennuyée parce que j'entends mal les commentaires de René Lecavalier. J'attends un peu, faut quand même restée polie, mais plus le temps passe plus ça jase fort et moins j'entends ce qui se dit à la télé. Je suis bien étonnée que mon père ne s'impatiente pas et ne rétablisse pas la situation. Silence, on écoute le hockey! ... Ce n'est pas mon père qui l'a dit, c'est moi.

Silence dans le salon. Ma mère a dû s'étouffer avec sa gorgée de thé, mes tantes ne disent pas un mot non plus. Je sens simplement le doigt de mon père sur mon épaule. Je me retourne pour le voir me pointer la direction de ma chambre. C'est tout ce qu'il dit: « Ta chambre». Je me lève sans dire un mot. Je suis estomaquée, que dis-je, foudroyée! Mon père qui me punit?

Je suis restée dans ma chambre pour le reste de la partie et bien au-delà. Le souper avait eu lieu, ils en étaient au dessert. Ma mère, probablement aussi décontenancée que moi, n'osait rien dire. J'ai ramassé tout mon courage et j'ai enfin ouvert la porte de ma chambre : «Papa, est-ce que je peux sortir?»

Tellement peu habitué de punir qui que ce soit dans la maison, il m'avait complètement oublié! Mon père m'avait oublié. Il s'est confondue en excuse, le pauvre, il était tellement malheureux. Aucun besoin de vous dire que dans la semaine qui a suivi, j'ai eu pas mal tout ce que je voulais. Des chips et du chocolat au dépanneur jusqu'aux permissions de veiller plus tard pour regarder Ô ultime bonheur, Moi et l'autre. Après une semaine de ce cirque, ma mère a mis son pied à terre, ça avait assez duré. Elle a demandé à mon père de retourner à ses vieilles habitudes et de la laisser s'occuper de la discipline...

Mon daddy, il était vraiment plus fort que le tien...

Aujourd'hui, je dis bonne fête des pères à ceux que j'aime en commençant par celui de mes enfants. C'est un merveilleux papa lui aussi. Nos deux enfants le lui témoigneront aujourd'hui. Moi aussi, une petite sortie est prévue avec lui pour aller acheter le dernier gadget de golf disponible!!!

Bonne fête des pères aussi à tout ceux qui ne sont pas les pères biologiques, mais qui agissent avec les enfants de leur femme comme si c'était les leurs. On en connaît de plus en plus et c'est important de leur dire à eux aussi.

On reconnecte plus tard...


vendredi 18 juin 2010

TGIF - 2

Je semble redevenir une adepte du TGIF. C'est que je travaille à contrat 3 jours semaine depuis 3 semaines et pour les 3 prochains mois pour une institution bien de chez nous. En plus des quelques contrats à la pige, les réguliers et les moins réguliers, ça fait des semaines assez chargées. Ce qui fait que lorsque vendredi se pointe, j'ai un - faux - sentiment de fin de semaine. Je dis bien faux car tout pigiste sait bien que les fins de semaine sont faites pour rattraper ce qu'on n'a pas eu le temps de faire la semaine... :)

Mais je ne deviendrai pas une adepte du vendredi et j'y travaille très fort. Des projets, des rêves se concrétisent et, se rapproche de plus en plus - j'y crois - le moment où je pourrai vivre de ma plume comme disent les zartistes!

Un vendredi à la fois!


mercredi 16 juin 2010

La bella vita!

Un repas en famille, c'est rare chez nous, mon garçon n'est pas souvent avec nous grand expatrié qu'il est. Mais quand ça arrive, quand ça se passe comme si rien n'avait jamais changé, c'est du bonheur, du gros bonheur.

Et puis, quand ça se termine par une petit tour d'auto avec soeurette juste pour le plaisir d'être tous les deux ensemble, que mon amoureux ramasse la table et que ma belle Brooklyn vient me harceler en pesant très fort avec son museau sur ma main qui tente de taper ce court billet pour que je m'occupe d'elle, c'est avec beaucoup de contentement que la blogueuse se prépare à aller se coucher.

dimanche 13 juin 2010

Jean-Pierre

Hier soir, je l'ai écouté... encore une fois. C'était à l'émission Pour la dernière fois.

Jean-Pierre Ferland est l'homme de ma vie, pour ses mots. Pour sa façon absolument unique de parler aux femmes. J'en suis tombée follement amoureuse vers l'âge de 13 ans. Je l'ai cherché pendant longtemps dans les hommes que j'ai aimés. Jean-Pierre disait exactement ce que je voulais entendre et comment je voulais l'entendre, avec retenue parfois, avec passion les autres. Ahhhh! Jean-Pierre, j'y ai cru et j'ai cherché. Bien sûr, je n'ai jamais trouvé. Jean-Pierre c'est du grand génie, de ceux qui font rêver.

Je sais aujourd'hui que c'est une bonne chose de ne pas l'avoir trouvé. Ma naïve jeunesse m'empêchait de comprendre que pour savoir parler aux femmes, Jean-Pierre — et ceux qui parlent trop bien aux femmes — les faisait défiler dans sa vie avec un empressement sans relâche.

Mais quand même, hier soir, je me suis mise à rêver — j'ai gardé un peu de ma naïve jeunesse quand même! — et je me suis fermé les yeux pour m'imaginer pour une dernière fois peut-être que lorsqu'il chantait, il le faisait pour moi. Pur délice!

Dimanche matin: Café-blogue

Belle façon d'aborder sa semaine! Je le savais que Bloguer pour bloguer, je le ferais pour moi avant tout...

Je repensais à mon titre de blogue hier (je pense pas mal tout le temps même si à la surface ça ne paraît pas toujours!!). Je me demandais ce que mon inspiration avait voulu me dire. J'ai compris que Bloguer pour bloguer était bien sûr une métaphore pour Parler pour parler, ça, c'était quand même assez simple. Mais au-delà, car il y a toujours un deuxième niveau de lecture (et quand on est vraiment, vraiment doué, il y en a même parfois un troisième), qu'est-ce que ça voulait dire?

Parler pour parler, c'est parler tout simplement. C'est parler sans langue de bois. C'est parler sans chercher à impressionner. C'est parler sans la menace de : tout ce que vous direz pourrait être retenu contre vous. C'est l'activité la plus simple, mais surtout la plus nourrissante pour l'être humain. C'est parler parfois avec son coeur, parfois avec sa tête, parfois avec ses tripes. Parfois, c'est aussi se parler à soi-même. Ce n'est en aucun cas parler pour ne rien dire, parce que, mine de rien, même dans ce temps-là, on essaie de dire quelque chose.

C'est ça que mon inspiration me disait au fond; vas-y, fait pas dans le fancy, fait juste partager.

On reconnecte plus tard!

vendredi 11 juin 2010

TGIF

Il y a des jours comme ça où on ne contrôle rien... Le téléphone sonne, la sonnette de la porte se fait entendre au même moment, les courriels rentrent à deux adresses électroniques en même temps!

C'est comme ça pour moi aujourd'hui. Thank God It's Friday disent mes amis anglos...

Allez! Bonne fin de journée!

Pourquoi pas!

Hm! Premier message sur mon blog... Je suis sans mots... Ça commence bien!

De toute façon, Bloguer pour bloguer c'est comme parler pour parler. Nous ne sommes pas forcés d'y faire du sens. ON est juste ici pour s'amuser, pour partager, pour parler pour parler!

Je dois retourner travailler. J'ai pris trop de temps à me décider à créer mon blog, trouver son titre, le dessiner... Maintenant, je n'ai plus le temps de jaser!

On se reconnecte plus tard!
(Ça je l'ai pris de François Gagnon sur LaPresse, mais j'ai vérifié, pas de droit d'auteur alors merci François!)