Le ciel et le soleil ce matin sont tous les deux complices d'une magnifique matinée d'automne. Je m'installe à mon ordinateur pour écrire mes histoires, puis je reçois une note d'une lectrice de mon petit blogue d'amour...
Ti-Lou, t'es oùoùoùoùoù?
Ben c'est ça, je suis là à écrire et travailler à joindre les deux bouts de ma vie (celle de l'écriture et celle du travail classique) et je ne prends même pas le temps de venir partager mes états d'âme sur la loi 115, sur l'impudeur des médias qui nous montre un homme malade affublé de sous-vêtements de femme partout dans les journaux et à la télé (voulez-vous me dire quosse ça donne de voir ça?). Mes états d'âme encore sur nos jeunes à qui le système du capitalisme-sauvage a laissé une drôle de valeur quant à la durabilité tant matérielle que relationnelle, peuvent bien être mélangés avec rien sur quoi s'appuyer «C'est les jeunes d'aujourd'hui» ! C'est nous qui les avons amenés là où ils sont!
Mais aussi je n'ai pas pris le temps de venir vous parler de l'avancement de mon projet (non je ne dirai rien d'autre que le fait que pour l'instant , on avance toujours dans la bonne direction et que je suis très reconnaissante de pouvoir travailler avec des personnes absolument extraordinaires). De vous dire aussi, combien je suis revigorée par ces journées d'automne que je qualifierais de croustillante à souhait avec ce ciel pur, ce soleil d'une luminosité unique à la saison et cet air vivifiant qui nous gèle le bout du nez tout en laissant aux pelures le soin de garder le reste bien au chaud.
Je voulais vous le dire ce matin. J'avais besoin de vous le dire ce matin.
Et je nous souhaite que bientôt, un passionné comme Guillaume Lemay-Thivierge réussisse à nous contaminer de sa belle vision pour à tout le moins nous sortir de cette bêtise Libérale Charestchienne qui nous tue à petits feux depuis déjà trop d'année.
On reconnecte plus tard...