dimanche 7 novembre 2010

Une chambre à soi...

Dimanche matin. Café et Mac au lit. L'amoureux est parti aux États-Unis, j'en profite pour prendre possession de la chambre.

Faites-moi penser pour les prochaines rénovations ou prochaine maison : ça me prend une chambre à moi. À moi toute seule! Une chambre comme celles que nous avons données à nos enfants pour qu'ils aient un coin dans le monde qui n’est qu'à eux. Un coin dans le monde qui est juste comme eux, sans compromis. Un coin dans le monde où ils peuvent garder la lumière ouverte jusqu'à 3 heures du matin sans déranger qui que ce soit. Un coin dans le monde qu’ ils peuvent décorer à leur goût — avec certaines limites puisque cette chambre est dans la maison de papa et maman bien entendu. :)

Non, mais c'est quoi cette idée qu'on doit, à partir du moment où on est un couple, avoir une chambre commune? C'est qui le ou la zoinzoin qui a dit ça? Moi, je veux ma chambre à moi. Mon espace... mon odeur, mes couleurs. Quand j'aurai envie de me coller contre mon amoureux, je l'inviterai ou je le visiterai, et vice et versa. 1 jour, 4 jours 7 jours pas semaine on se visitera si le coeur ou le corps nous en dit. Mais je veux ma chambre à moi pour le reste du temps.

Ma mère me disait que ça forçait les réconciliations... par expérience, les miennes ont été beaucoup plus rapides et vraies quand j'ai pris mon oreiller et suis allée me coucher ailleurs. Le calme de se trouver seule est beaucoup plus fertile que de se retrouver forcée d'être à côté de mon amoureux par temps houleux.

C'est avec Virginia Wolf que je me suis éveillée à cette idée. Son roman, Une chambre à soi, porte, dans mon souvenir, la fertilité de mon désir... Bon, la maison actuelle ne s'y prête pas encore, mais la prochaine... Où il y aura rénovation d'ici 5 ans dans ma maison actuelle...

:)

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