Aujourd'hui, elle trépignait quand elle m'a vu.
— Comment ça va Mireille?
— Bien! Je me suis lavé la tête... Après 4 jours, ça fait du bien!
— Tu es belle comme un coeur, que je lui réponds.
— Bah! L'important, c'est d'être beau à l'intérieur. Pis moi madame, je peux vous le dire, ça fait une couple de jours que je vous vois aller, pis je peux vous dire que vous êtes belle en sapristi en dedans...
— Bien moi, je peux vous dire une chose aussi. Pour pouvoir voir quelque chose chez quelqu'un d'autre, il faut d'abord l'avoir en dedans de nous... Vous êtes pas mal belle en dedans Mireille!
Et la voilà qui se remet à avoir le pot!
— Mireille! Arrêtez de pleurer, vous allez me faire pleurer aussi! — que je lui dis avec un grand sourire.
Et la voilà qui, pour me faire sourire au lieu de pleurer, décide de me faire une petite danse coquette!
Et moi, ma journée est faite et il n'est que 7 h 40!
— Hahaha! Bonne journée Mireille!
Et je la quitte alors qu'elle danse encore...
Maintenant, après avoir échangé aujourd'hui avec des experts de la rue, j'ai un grand défi. Si je veux continuer cette relation, je dois m'assurer que les enjeux sont clairs avec elle. Nous devons profiter l'une de l'autre au maximum, mais il ne faut pas qu'elle devienne dépendante de notre relation, tant pour le 5 $ que pour la relation elle-même. C'est le danger qui guette les personnes en difficulté comme Mireille.
Tout un défi, tant pour moi que pour elle... parce que l'amour, c'est une drogue forte, très forte.
Tout un défi t'attend, ma chère...
RépondreEffacerMais tellement enrichissant de part et d'autre.
Oui! Mon souci est de bien faire les choses. La personne à qui j'ai parlé m'a donné de bons conseils... Je vais les suivre. C'est déjà commencé d'ailleurs. On a eu une belle conversation vendredi matin. J'en parlerai dans mon prochain billet.
RépondreEffacerDifficile de doser, hein? Et pourtant, il le faut quand on souhaite que la relation continue d'être enrichissante pour les deux parties.
RépondreEffacerL'une de mes marottes est celle-ci : « Quand on aime, on ne compte pas » mais malheureusement, la nature humaine étant ce qu'elle est, j'ai appris à la dure qu'il devait y avoir un minimum de réciprocité, sinon ça devient malsain, tant pour la partie qui donne trop que pour celle qui ne donne pas, au moins un peu d'elle-même.
Tu es sage, Talou.
Pas sage autant que bien entourée...
RépondreEffacerDès que le temps se fait généreux, je vous en reparle.