Certains souvenirs sont plus difficiles que d'autres. Il faut bien le dire, la vie n'est pas faites que de moments de bonheur.
Comme cette fois où ma belle Camille a été atteinte par la bactérie e-coli... Terreur en la demeure, rien de moins!
C'est le jambon HÉ acheté chez un boucher du coin qui a contaminé mes enfants. Simon l'aîné de 4 ans de Camille s'en est sorti avec un peu de diarrhée. Ma petite poulette quant à elle a été gravement atteinte. Le sang dans les selles a sonné l'alarme. Le pédiatre avisé nous avons passé les tests sanguins pour confirmer la mauvaise nouvelle. L'attente a été hallucinante d'inquiétude et d'angoisse.
La petite Camille courageuse a livré une grande bataille. Le moment le plus paniquant a certainement été la perte de connaissance à l'hôpital Sainte-Justine. Notre belle petite fille, elle a 5 ans à l'époque, marche dans le couloir alors qu'on s'apprête à revenir à la maison. Elle s'effondre devant nous... Des infirmières et résidents accourent pour la ramasser et lui donner des soins pour la remettre sur ses deux pattes. On nous libère finalement en début d'après-midi. Rien ne peut être fait. Le temps et son corps devront faire le travail. Aucun antibiotique ne peut contrer cette maudite bactérie.
Une seule note positive dans toute cette histoire pour la petite Camille gourmande est le message du médecin:
- L'important est qu'elle soit le plus forte possible pour combattre la bactérie. Ça veut dire qu'elle doit manger. On se fout des fruits et des légumes, vous lui donnez ce qu'elle aime manger. Si c'est de la pizza et des biscuits, ça sera de la pizza et des biscuits!
Les yeux de Camille ont donné leur première lueur depuis plusieurs jours. Un sourire radieux s'est installé sur son visage. Elle allait pouvoir manger des cochonneries! Je ne me souviens plus de ce qu'elle a mangé exactement, mais je crois bien que la pizza et les biscuits, surtout les biscuits, ont fait partie de son menu au cours de la journée.
Le changement a été progressif! Le docteur lui ayant donné la permission de manger en disant que c'était ok, l'a rassurée. À nouveau alimentée, elle a repris du poil de la bête. Bien sûr, le sang dans les selles n'a pas disparu instantanément, mais l'énergie retrouvée dans notre petite Camoue nous a rassuré.
Au cours de la nuit qui a suivie, alors qu'on lui demandait au retour de la toilette pour un petit caca, si elle avait mal au ventre et si elle allait bien, elle s'est assise carré dans notre lit et nous a fait son discours ultime, les deux petites mains dans les airs pour appuyer son propos :
- J'avais bobo dans le ventre quand je faisais caca avant d'être malade. J'ai des bobos dans le ventre quand je fais caca pendant que je suis malade. Je vais avoir bobo dans le ventre quand je vais faire caca quand je serai plus malade. Je peux-tu faire dodo là?
L'amoureux et moi, on s'est regardé. L'impétuosité de notre belle princesse retrouvée, nous nous sommes retournés et endormis en paix pour la première fois en 5 jours. Notre Camille était de retour, nous pouvions dormir en paix!
<3
vendredi 31 mai 2013
jeudi 30 mai 2013
24 jours...
Ouf! j'y arrive à peine avant que minuit sonne!
J'y vais, pour ce souvenir du 24ième jour avant notre départ, avec mes souvenirs de mon jardin anglais que j'ai construit au fil des ans et qui est magnifique aujourd'hui. Pivoine, iris irlandais, hémérocale, myosotis, hosta, et tant de plantes encore...
Le plaisir, et le travail il faut bien l'avouer, que m'a donné ce coin de terre est extraordinaire...
Je vais apporter avec moi des pousses de mon jardin et me reconstruire un havre de paix et de bonheur pour ma nouvelle maison... Garanti!
:)
J'y vais, pour ce souvenir du 24ième jour avant notre départ, avec mes souvenirs de mon jardin anglais que j'ai construit au fil des ans et qui est magnifique aujourd'hui. Pivoine, iris irlandais, hémérocale, myosotis, hosta, et tant de plantes encore...
Le plaisir, et le travail il faut bien l'avouer, que m'a donné ce coin de terre est extraordinaire...
Je vais apporter avec moi des pousses de mon jardin et me reconstruire un havre de paix et de bonheur pour ma nouvelle maison... Garanti!
:)
mercredi 29 mai 2013
25 jours...
Je ne peux , je ne peux absolument pas être au jour 25 de mes souvenirs et passer à côté des souvenirs de Noël, du 25 décembre et ses veilles...
23 merveilleux Noël que nous avons vécus ici. Grand-maman Cécile a fait partie de 7 d'entre eux. La magie des enfants, les maisons en pain d'épice, mes arbres de Noël avec ses décorations bonifiées au cours des années par des productions maison. Des fêtes en famille, des cris de joie et des larmes à l'ouverture des cadeaux. du bonheur pur, simple, délicieux.
Juste avec la thématiques de Noël, j'ai des centaines de souvenirs qu resteront à jamais encrés dans mes veines, mon coeur et mon âme...
Merci la vie!
23 merveilleux Noël que nous avons vécus ici. Grand-maman Cécile a fait partie de 7 d'entre eux. La magie des enfants, les maisons en pain d'épice, mes arbres de Noël avec ses décorations bonifiées au cours des années par des productions maison. Des fêtes en famille, des cris de joie et des larmes à l'ouverture des cadeaux. du bonheur pur, simple, délicieux.
Juste avec la thématiques de Noël, j'ai des centaines de souvenirs qu resteront à jamais encrés dans mes veines, mon coeur et mon âme...
Merci la vie!
lundi 27 mai 2013
26 jours...
La journée où j'ai été confrontée à la décision de retourner au travail après mon congé de maternité pour Camille est très ancrée dans ma mémoire.
Après avoir fait les budgets et tous les calculs possibles, j'ai dû faire face à la réalité : il fallait que je retourne sur le marché du travail. Mon chum, assis devant moi avec Camille sur ses genoux, voyait bien que je ne voulais pas y retourner. Mes larmes lui confirmaient que la seule chose que je voulais, était de continuer de jouer à la maman avec ma belle Camoue et son grand frère protecteur.
Jean m'a suggéré de prendre la nuit pour décanter, pour voir ce qu'elle pourrait m'apporter comme conseil. Ce grand chum qu'est le mien a toujours eu les bons mots quand la vie m'a placée devant des défis. Les bons mots aux bons moments et la vie se chargeait de m'inspirer et me montrer le bon chemin à suivre.
Cette nuit-là, je me suis dit que la carrière pouvait attendre. Je me suis dit que je ne serais pas heureuse autrement qu'avec mes enfants pour un petit bout de temps encore. Je me suis dit que moi, qui avait toujours voulu avoir beaucoup d'enfants, je pourrais avoir ma propre garderie...
Je me suis levée avec l'idée en tête le lendemain. Je l'ai partagée avec l'amoureux et il m'a suivi dans ma belle folie d'entrepreneure. J'en ai parlé aux voisins. L'une d'elle m'a dit qu'il était temps que je comprenne que j'étais faite pour ça et elle a réservé la première place pour son jeune garçon. En une seule semaine, ma garderie était remplie à capacité. C'était fait, la garderie Chez Loulou allait ouvrir ses portes un mois plus tard. J'allais vivre six années EXTRAORDINAIRES de bonheur avec les êtres qui m'allume le plus au monde, les enfants. Les anecdotes ne se comptent plus. Ces six années, l'amour que j'ai reçu de mes touts-petits, l'amour que j'ai pu leur donner, c'est au-delà de toute description. Les mots d'enfants, les bricolages, les leçons de vie que j'ai apprise grâce à eux... Je suis, en partie, la femme que je suis aujourd'hui grâce à ses six années.
Merci la vie!
Après avoir fait les budgets et tous les calculs possibles, j'ai dû faire face à la réalité : il fallait que je retourne sur le marché du travail. Mon chum, assis devant moi avec Camille sur ses genoux, voyait bien que je ne voulais pas y retourner. Mes larmes lui confirmaient que la seule chose que je voulais, était de continuer de jouer à la maman avec ma belle Camoue et son grand frère protecteur.
Jean m'a suggéré de prendre la nuit pour décanter, pour voir ce qu'elle pourrait m'apporter comme conseil. Ce grand chum qu'est le mien a toujours eu les bons mots quand la vie m'a placée devant des défis. Les bons mots aux bons moments et la vie se chargeait de m'inspirer et me montrer le bon chemin à suivre.
Cette nuit-là, je me suis dit que la carrière pouvait attendre. Je me suis dit que je ne serais pas heureuse autrement qu'avec mes enfants pour un petit bout de temps encore. Je me suis dit que moi, qui avait toujours voulu avoir beaucoup d'enfants, je pourrais avoir ma propre garderie...
Je me suis levée avec l'idée en tête le lendemain. Je l'ai partagée avec l'amoureux et il m'a suivi dans ma belle folie d'entrepreneure. J'en ai parlé aux voisins. L'une d'elle m'a dit qu'il était temps que je comprenne que j'étais faite pour ça et elle a réservé la première place pour son jeune garçon. En une seule semaine, ma garderie était remplie à capacité. C'était fait, la garderie Chez Loulou allait ouvrir ses portes un mois plus tard. J'allais vivre six années EXTRAORDINAIRES de bonheur avec les êtres qui m'allume le plus au monde, les enfants. Les anecdotes ne se comptent plus. Ces six années, l'amour que j'ai reçu de mes touts-petits, l'amour que j'ai pu leur donner, c'est au-delà de toute description. Les mots d'enfants, les bricolages, les leçons de vie que j'ai apprise grâce à eux... Je suis, en partie, la femme que je suis aujourd'hui grâce à ses six années.
Merci la vie!
dimanche 26 mai 2013
27 jours...
Il ne nous reste que 27 jours à vivre ici, dans notre bungalow à Vaudreuil.
23 années de bonheur, de défis aussi, que nous emballons dans nos coeurs pour qu'ils nous suivent dans notre nouvelle maison.
Ma belle Camille résume bien le sentiment qui nous habite elle et moi:
- J'ai hâte et je suis heureuse pour la nouvelle maison, mais je voudrais garder celle-ci aussi.
Pour elle en plus, c'est toute sa vie notre maison à Vaudreuil. Ses racines y sont profondément ancrées et bien qu'on est loin de s'exiler à l'autre bout du monde - notre maison est à 13 minutes en auto de l'endroit où nous vivons actuellement - il n'en demeure pas moins que ce n'est pas la même ville et surtout pas la même maison.
Je vais essayer de me donner comme plaisir de vous écrire à chaque jour un souvenir de nos 23 années. Ce sera court parfois - j'ai quand même un emploi à temps plein en plus d'une maison à emballer! Peu importe, ce sera fait. Ce qu'il faut comprendre, c'est que bien que je vais partager avec vous des souvenirs, je le fais d'abord et surtout pour moi. Comme un petit journal de souvenirs. Et c'est parce que j'aime partager et que plusieurs de ceux et celles qui me lisent, se rappelleront ces souvenirs que je les expose ici.Go Lou Go!
Souvenir du jour 27:
Le premier souvenir qui me vient à l'esprit, c'est la journée du déménagement. Nous sommes arrivés avec nos boîtes et le gros camion et nos ami(e)s nous accompagnaient pour nous donner un coup de main. Je me rappelle être dans la fenêtre, il pleut à boire debout et le camion recule directement sur le petit porche de la maison. Notre terrain n'est pas aménagé, c'est une maison neuve. La tourbe viendra plus tard au cours de l'été.
Je suis devant ma fenêtre calme, souriante. Mon amie Josée me lance:
- Comment tu fais pour être calme de même? Ça pas de bon sens d'être relaxe comme ça, tu déménages!
- Ouin, pis?
- T'es pas stressée?
- Non...
- Ben t'es vraiment bonne Lou. Je suis plus stressée que toi!
Faut connaître Josée pour savoir que je ne suis pas surprise du tout qu'elle soit plus stressée que moi... :)
- Ça me donnerait quoi d'être stressée? Je gâcherais ma journée, celle de tout le monde. Puis de toute façon, je vois pas pourquoi je serais stressée, tout va bien non?
- Ben la pluie, ça va toute salir tes planchers le va-et-vient.
Faut connaître Josée et son obsession de la propreté et du " tout est bien ragé" pour sourire et lui répondre:
- J'ai pas besoin de stressée, t'es là et je sais que tu vas tout arranger ça!
Elle m'a regardé avec sa face qui dit:
- Ouin. Ça ben de l'allure...
Je l'ai regardé avec ma face qui dit:
- C'est pour ça que je t'aime ma belle Josée...
Le déménagement s'est déroulé dans le plaisir, les rires, l'organisation extrême... sans stress. Le bonheur d'être entre amis et beaucoup bières et de pizza. J'ai dormi comme une bûche ce soir là!
23 années de bonheur, de défis aussi, que nous emballons dans nos coeurs pour qu'ils nous suivent dans notre nouvelle maison.
Ma belle Camille résume bien le sentiment qui nous habite elle et moi:
- J'ai hâte et je suis heureuse pour la nouvelle maison, mais je voudrais garder celle-ci aussi.
Pour elle en plus, c'est toute sa vie notre maison à Vaudreuil. Ses racines y sont profondément ancrées et bien qu'on est loin de s'exiler à l'autre bout du monde - notre maison est à 13 minutes en auto de l'endroit où nous vivons actuellement - il n'en demeure pas moins que ce n'est pas la même ville et surtout pas la même maison.
Je vais essayer de me donner comme plaisir de vous écrire à chaque jour un souvenir de nos 23 années. Ce sera court parfois - j'ai quand même un emploi à temps plein en plus d'une maison à emballer! Peu importe, ce sera fait. Ce qu'il faut comprendre, c'est que bien que je vais partager avec vous des souvenirs, je le fais d'abord et surtout pour moi. Comme un petit journal de souvenirs. Et c'est parce que j'aime partager et que plusieurs de ceux et celles qui me lisent, se rappelleront ces souvenirs que je les expose ici.Go Lou Go!
Souvenir du jour 27:
Le premier souvenir qui me vient à l'esprit, c'est la journée du déménagement. Nous sommes arrivés avec nos boîtes et le gros camion et nos ami(e)s nous accompagnaient pour nous donner un coup de main. Je me rappelle être dans la fenêtre, il pleut à boire debout et le camion recule directement sur le petit porche de la maison. Notre terrain n'est pas aménagé, c'est une maison neuve. La tourbe viendra plus tard au cours de l'été.
Je suis devant ma fenêtre calme, souriante. Mon amie Josée me lance:
- Comment tu fais pour être calme de même? Ça pas de bon sens d'être relaxe comme ça, tu déménages!
- Ouin, pis?
- T'es pas stressée?
- Non...
- Ben t'es vraiment bonne Lou. Je suis plus stressée que toi!
Faut connaître Josée pour savoir que je ne suis pas surprise du tout qu'elle soit plus stressée que moi... :)
- Ça me donnerait quoi d'être stressée? Je gâcherais ma journée, celle de tout le monde. Puis de toute façon, je vois pas pourquoi je serais stressée, tout va bien non?
- Ben la pluie, ça va toute salir tes planchers le va-et-vient.
Faut connaître Josée et son obsession de la propreté et du " tout est bien ragé" pour sourire et lui répondre:
- J'ai pas besoin de stressée, t'es là et je sais que tu vas tout arranger ça!
Elle m'a regardé avec sa face qui dit:
- Ouin. Ça ben de l'allure...
Je l'ai regardé avec ma face qui dit:
- C'est pour ça que je t'aime ma belle Josée...
Le déménagement s'est déroulé dans le plaisir, les rires, l'organisation extrême... sans stress. Le bonheur d'être entre amis et beaucoup bières et de pizza. J'ai dormi comme une bûche ce soir là!
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