vendredi 31 décembre 2010
Au feu!
J'écoutais le tir de barrage Canada-Suède... j'avais déposé mes mitaines pour le four sur le poêle... j'ai allumé le mauvais rond... et hop! Les mitaines flambaient bon train quand le système d'alarme est parti!
Ça sent le suif pas juste un peu dans la maison... mais le clame est revenu...
Ouf!
Que 2010 achève au plus maudit!
That's it, that's all!
Pour moi, c'est toujours un temps de réflexion, que j'oublie malheureusement d'écrire pour pouvoir m'en souvenir en fin d'année suivante... ce n’est pas que je m'engage à mille et une résolutions, j'ai passé ce temps des promesses qui durent un mois tout au plus. C'est plutôt ce sur quoi je me suis arrêtée au cours de l'année. Les bonnes choses surtout. Ça requinque, pour l'année à venir il me semble.
Dans mon coeur de petite fille, oui, il est encore bien planté dans ma poitrine, c'est toujours les réveillons chez Oncle Raoul qui me viennent à l'esprit. C'était parmi mes moments préférés de l'année! Les plus drôles, les plus excitants!
Mon père était un homme de très peu de mots. Tous mes cousins en étaient très conscients et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils attendaient avec grande anticipation la partie de hockey traditionnelle du Canadien qui lançait immanquablement la soirée. L'oncle Maurice savait très bien que ces premiers commentaires avaient une telle importance. Ce serait les premiers grands éclats de rire de la soirée. Ceux qu'on se remémorerait l'année durant à chaque visite à Montréal chez les cousins. Vous aurez deviné que les années les plus fastes pour les commentaires auront été celles où Guy Lafleur jouait pour les Habs. Mon grand cousin Philippe se roulait par terre quand son oncle lapidait Bowman et les autres joueurs pas à la hauteur de Ti-Guy selon le grand manitou bien sûr. Nous étions une bonne vingtaine d'invités et hôtes installés au sous-sol dans les chaises disponibles selon une hiérarchie bien établie selon les rites de l'époque. Devant le téléviseur couleur, nous passions les dernières heures de l'année à aimer nos Canadiens et s'aimer entre nous aussi, car c'était ça l'amour, simplement être ensemble et partager un moment.
Quand les Canadiens avaient gagné leur match, c'était la plupart du temps ce qui se produisait à l'époque (comme quoi les temps changent vraiment!), on continuait de s'amuser. Les cousins en imitant les répliques des plus vieux, les jeunes en courant et en jouant à la cachette dans la belle maison de Raoul et Gilberte. Pour ma part, mon souvenir il était surtout derrière le bar de mon oncle! C'était mon coin de prédilection. J'avais le droit d'aider mon oncle à servir les invités. Wow! je me sentais si grande! J'avais le droit de servir du fort! Ma tâche consistait surtout à concasser la glace avec la légendaire machine de mon oncle. Je me sentais importante vous n'en avez pas idée. C'est certainement pour cette raison que mes cousins me l'ont donné quand mon oncle est décédé. Et c'est avec beaucoup de plaisir que j'en ai donné la garde à temps plein officielle à mon grand frère cette année. Parce qu'au fond, mon plaisir il était de faire plaisir aux autres avec la machine... et ce plaisir mon frère y goûtera pleinement alors que moi je ne prends presque jamais de glace...
Ce soir, je laisserai partir 2010 sans trop de regrets. Cette année a été tellement intense que j'ai de la difficulté à reprendre mon souffle pendant la période de vacances qui vient avec le temps des fêtes. Rien à me plaindre du point de vue des événements au contraire. Plein de belles choses sont venues animer cette année. C’est juste qu'il y en a tellement eu qui se sont chevauchées, que je n'ai pas l'impression de les avoir appréciées à leur juste valeur.
Je veux principalement de la santé. À 20 ans + 30 ans d'expérience, c'est ce qui s'impose d'emblée dans ma tête comme le voeu le plus important parmi tous ceux que je souhaite aux personnes que j'aime. Ensuite l'amour, l'harmonie, l'abondance dans tout et un peu plus de paix sur notre belle planète.
Aussi, après les révélations de l'année 2010, un peu plus d'intégrité de la part des gens qui nous gouvernent ne ferait certainement pas de tort.
That's it, that's all!
Bonne année à tousssss!
dimanche 26 décembre 2010
Lendemain de Noël, début des vacances.
C'est donc bien installée à ma table de cuisine, au lieu de devoir m'isoler dans mon buresu, que je jazouille avec vous! C'est t'y pas beautiful ça? comme le dirait un personnage connu. Je réchauffe mon café et je vous reviens...
Je suis maintenant bien installée dans ma chaise inclinable dans le salon... avec rien d'autre à faire que de penser à moi...
Je vous quitte pour aller écrire d'autres histoires...
On reconnecte plus tard...
Joyeux lendemain!
vendredi 24 décembre 2010
dimanche 19 décembre 2010
Source d’inspiration
Un vieux texte retrouvé, qui n'a pas vieilli d'un poil.
L’amour comme source d’inspiration ? Du vieux ramassé me direz-vous? Vous ne ferez pas très original dans une soirée en tenant ce genre de propos. Mais sachez qu’il demeure l’essence même de la nature humaine. Et que celui ou celle qui clame tout haut n’en avoir rien à faire, aille se faire foutre, je n’en crois pas un mot.
L’amour : sa source ou L’amour : ma mère
C’est le commencement, le début de tout; le premier cri, la première caresse; le premier souvenir, la première odeur; le premier réconfort, la première tétée; le premier « qu’est-ce qui m’arrive », le premier « je t’aime »; mon premier sourire…ton sourire ; mes premiers gazouillis…le bonheur dans tes yeux ; mes premiers pas…tes bravos ; mes premiers bobos, tes premières inquiétudes; mes premières difficultés, tes premiers conseils. Ma vie…ta présence, ta présence toujours quand le besoin se fera sentir. Ta discrétion quand l’apprentissage de la vie sera difficile. Ta présence, même si tu n'es plus là, je la sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.
L’amour a un père
Visage mystérieux. Rempli d’amour et de tendresse. Si près mais à la fois inaccessible. Tu auras toujours été l’objet de ma conquête. Pourtant j’aurai rarement eu l’impression d’avoir atteint ton intimité, d’avoir transcendé cette image du père protecteur, du pourvoyeur pour toucher ton cœur et le voir battre à nu, vulnérable. J’ai toujours su ton amour pour moi dans toute son immensité, mais il s’est toujours vêtu du costume de l’abstrait. Ta présence même depuis que tu n’es plus là, je la sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.
L’amour au féminin ou l’amitié
Le visage de l’amour qui m’aura transfiguré. Sans vous mes femmes, mes amies, mes très grandes amies, je n’aurais pas compris grand-chose à la vie. Toutes ces heures à discuter, échanger, pleurer, rire trinquer, déblatérer, partager, se conseiller, se confier, brailler, critiquer et rire, il faut bien le dire encore une fois.
Je vous chéris, je vous aime à l’infini. Et je suis, à chaque jour, rajeunie par votre amitié, vos bons mots comme vos silences. Et votre présence, même lorsque vous n’êtes pas là, je la sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.
L’amour : le premier, l’amour déçu, celui avec un grand A et toi qui es là
Le plus grand casse-tête de ma vie. Le plus complexe, le moins bien compris. Celui des tempêtes, celui des belles nuits. Celui des attentes, celui des compromis. Celui des coups de tête, des coups de cœur aussi. Celui qui a ravagé mon cœur au point de n’y comprendre plus rien. Celui grand de ses vingt-six ans, parsemé de pleurs comme de grands moments. Celui bâtit à la sueur du quotidien, qui défit le temps et par moments mon entendement ! Ton amour, sa présence même dans mes moments de plus grande solitude, je le sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.
L’amour a deux noms : Simon et Camille
Ma lune, mon soleil; mon calme, ma tempête; mon printemps, mon hiver; mon grand, ma grande. Deux grosses douceurs de la vie. Des enfants, mes enfants; mon petit amoureux, ma petite amie. L’amour à l’infini, sans condition, sans compromis. Un éclat de rire, un cri de joie, des pleurs, des peines, des exploits, à la vie, à la mort ; pour le meilleur et pour le pire, c’est le seul serment qui tienne dans ma vie. Mes enfants, votre présence, parce que vous êtes toujours là, je la sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.
L’amour absolu : le grand retour, l’apprentissage d’une vie, le regard sur soi-même
Toute ma vie pour la quête, la conquête, la reconquête. L’amour de soi. Tuer l’image et devenir. Cesser de paraître et être. Se donner la chance de devenir. Avec ce qu’il y a de plus fort en nous, notre authenticité, notre raison d’être, notre passion. Etouffer nos démons, prendre la clé de la liberté. Assumer ce qu’on est. S’aimer. Se prendre par la main. Se cajoler, se donner du bon temps, s’aimer. Ma présence, ma conscience parce que maintenant tu es toujours là, je te sens qui m’appuie et me pousse toujours à donner le meilleur de moi-même.
samedi 18 décembre 2010
Partage... et gros bon sens...
mardi 14 décembre 2010
Regard sur la vie
dimanche 12 décembre 2010
F-i Fi, n-i ni, fini!
samedi 11 décembre 2010
Week-end d'écriture...
Quand travail = engagement, solidarité, plaisir, ça ne peut qu'être passionnant.
mercredi 8 décembre 2010
Marche de santé!
dimanche 5 décembre 2010
Guy Lafleur, mon idole...
Il n'y a personne que j'ai admiré, aimé, vénéré autant que Guy Lafleur dans ma vie... Personne. Barbara Streisand a été mon idole pour sa voie, sa beauté, son talent d'actrice, mais jamais elle n'a eu de valeur de proximité, c'était un rêve...