samedi 31 décembre 2011
Bonne et surtout heureuse année 2012!
jeudi 22 décembre 2011
Riche...
samedi 17 décembre 2011
Magasinage de Noël...
dimanche 11 décembre 2011
Les délices de la vie...
lundi 14 novembre 2011
À 35 000 pieds dans les airs, en route pour voir MaLou
mercredi 26 octobre 2011
Mireille, absente au poste pour cause de travail!
dimanche 23 octobre 2011
Ma vastitude
En disposant les quatre photos l'une à côté de l'autre, on peut avoir une idée du paysage qu'offre la baie de Vaudreuil-Dorion. C'est à 15 minutes de marche de ma maison. Avec Brooklyn, mon chien, je m'y rends en moyenne 5 fois par semaine.
mardi 11 octobre 2011
St-Saveur en couleur et en hauteur
lundi 10 octobre 2011
Gratitude
dimanche 2 octobre 2011
Le verdict?
12 tartes et un merveilleux moment avec ma fille qui s'est improvisée pâtissière!
samedi 1 octobre 2011
Sérieux, je pense que c'est la faute à l'automne...
vendredi 30 septembre 2011
Potage aux poivrons rouges grillés
Nenon! Je n'ai pas l'intention de faire migrer mon blogue vers le contenu culinaire! D'autres le font et de façon extraordinaire!
Mais ce potage, c'est un grand péché... et ce le serait encore plus de ne pas partager la recette. Le potage aux poivrons grillés, c'est l'automne, c'est l'explosion des papilles, c'est l'amour, c'est le réconfort, c'est le bonheur! Je n'ai pas inventé la recette. Je l'ai vu dans La Presse il y a quelques automnes. Je l'ai modifiée un peu pour la faire mienne. Et voilà, je vous la livre aujourd'hui. Elle est encore toute chaude...
Potage aux poivrons rouges grillés
Simple et digeste, c'est la soupe d'automne parfaite pour commencer un repas. On peut y ajouter des morceaux de poisson grillés ou poêlés en finale, ou mieux, quelques pétoncles simplement poêlés pour en faire un repas complet. Mais allez-y pour le potage la première fois. C'est complètement fou et c'est la saison des poivrons. Personnellement, je n'ai jamais ajouté de poisson, ce serait péché. Le poisson dans sa propre assiette pour la suite du repas, c'est mieux comme ça!
Pour 4 personnes et un peu plus.
Ingrédients
§ Environ 5 à 6 très gros poivrons rouges grillés au barbecue (Je les fais aussi au four, badigeonnés d'huile d'olive au préalable)
§ Vinaigre balsamique de bonne qualité (une giclée)
§ 1 pincée de piment d'Espelette (ou à défaut, de Cayenne)
§ 4 gousses d'ail confit (les gousses d'ail dans du papier d'aluminium avec un peu d'huile d'olive que vous joindrez aux poivrons sur le BBQ)
§ 2 tasses de bouillon de poulet ou de légumes, au goût
§ Huile d'olive extra-vierge
§ Fleur de sel, poivre
Préparation
1. Faites griller les poivrons entiers sur un barbecue ou dans le four,
jusqu'à ce que la peau soit bien noircie. Laissez-les reposer 5-10 minutes dans un sac de papier fermé (papier aluminium fait aussi l'affaire) hermétiquement. Puis retirez-les et pelez-les. Laissez un petit peu de la peau carbonisée.
2. Passez les poivrons et l'ail confit au robot mélangeur jusqu'à ce qu'ils soient transformés en purée épaisse. Si vous préférez un potage lisse, laissez les poivrons au mélangeur plus longtemps. Mouillez peu à peu avec le bouillon bien chaud. Ajustez l'assaisonnement puis mettez le piment d'Espelette, et liez avec un peu d'huile d'olive. Terminez avec une giclée de vinaigre pour ajouter un trait acidulé.
Pour rehausser le goût, je râpe du fromage cheddar extra-fort dans la soupe. Ça donne un autre goût et si vous aimez le frofro, vous risquez de virer sur le capot. Bon appétit!
samedi 24 septembre 2011
Maladie des grandeurs... Attachez-moi quelqu'un!
- 5 litres de potage au brocoli
dimanche 4 septembre 2011
Source d’inspiration
L’amour comme source d’inspiration ? Du vieux ramassé me direz-vous? Soit, vous ne ferez pas très original dans une soirée en tenant ce genre de propos. Mais sachez qu’il demeure l’essence même de la nature humaine. Et que celui ou celle qui clame tout haut n’en avoir rien à faire, aille se faire foutre, je n’en crois pas un mot.
L’amour : sa sourceL’amour comme source d’inspiration ? Du vieux ramassé me direz-vous? Soit, vous ne ferez pas très original dans une soirée en tenant ce genre de propos. Mais sachez qu’il demeure l’essence même de la nature humaine. Et que celui ou celle qui clame tout haut n’en avoir rien à faire, aille se faire foutre, je n’en crois pas un mot.
C’est le commencement, le début de tout; le premier cri, la première caresse; le premier souvenir, la première odeur; le premier réconfort, la première tétée; le premier « qu’est-ce qui m’arrive », le premier « je t’aime »; mon premier sourire…ton sourire ; mes premiers gazouillis…le bonheur dans tes yeux ; mes premiers pas…tes bravos ; mes premiers bobos, tes premières inquiétudes; mes premières difficultés, tes premiers conseils. Ma vie…ta présence, ta présence toujours quand le besoin se fera sentir. Ta discrétion quand l’apprentissage de la vie sera difficile. Ta présence, parce que tu es encore là, je la sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.
L’amour a un pèreVisage mystérieux. Rempli d’amour et de tendresse. Si près mais à la fois inaccessible. Tu auras toujours été l’objet de ma conquête. Pourtant j’aurai rarement eu l’impression d’avoir atteint ton intimité, d’avoir transcendé cette image du père protecteur, du pourvoyeur pour toucher ton cœur et le voir battre à nu, vulnérable. J’ai toujours su ton amour pour moi dans toute son immensité, mais il s’est toujours vêtu du costume de l’abstrait. Ta présence parce que tu es encore là, je la sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.
L’amour au féminin ou l’amitié
Le visage de l’amour qui m’aura transfiguré. Sans vous mes femmes, mes amies, mes très grandes amies, je n’aurais pas compris grand-chose à la vie. Toutes ces heures à discuter, échanger, pleurer, rire trinquer, déblatérer, partager, se conseiller, se confier, brailler, critiquer et rire, il faut bien le dire encore une fois. Je vous chéris, je vous aime à l’infini. Et je suis, à chaque jour, rajeunie par votre amitié, vos bons mots comme vos silences. Et votre présence, même lorsque vous n’êtes pas là, je la sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.
L’amour : le premier, celui avec un grand A, l’amour déçu et toi qui es là
L’amour a deux noms : Simon et Camille
Ma lune, mon soleil; mon calme, ma tempête; mon printemps, mon hiver; mon grand, ma grande. Deux grosses douceurs de la vie. Des enfants, mes enfants; mon petit amoureux, ma petite amie. L’amour à l’infini, sans condition, sans compromis. Un éclat de rire, un cri de joie, des pleurs, des peines, des exploits, à la vie, à la mort ; pour le meilleur et pour le pire, c’est le seul serment qui tienne dans ma vie. Mes enfants, votre présence, parce que vous êtes toujours là, je la sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.
L’amour absolu : le grand retour, l’apprentissage d’une vie, le regard sur soi-même
Toute ma vie pour la quête, la conquête, la reconquête. L’amour de soi. Tuer l’image et devenir. Cesser de paraître et être. Se donner la chance de devenir. Avec ce qu’il y a de plus fort en nous, notre authenticité, notre raison d’être, notre passion. Etouffer nos démons, prendre la clé de la liberté. Assumer ce qu’on est. S’aimer. Se prendre par la main. Se cajoler, se donner du bon temps, s’aimer. Ma présence, ma conscience parce que maintenant tu es toujours là, je te sens qui m’appuie et me pousse toujours à donner le meilleur de moi-même.
samedi 3 septembre 2011
Mimi, suite et fin
mardi 23 août 2011
De quelle nationalité était Jésus?
1. Il a repris l'entreprise de son père.
2. Il vécut chez ses parents jusqu'à l'âge de 33 ans.
3. Il croyait que sa mère était vierge, alors que, elle, croyait que lui était Dieu.
Mais il y a 3 preuves que Jésus était Mexicain:
1. Son prénom était Jésus.
2. Il était bilingue.
3. Il était continuellement persécuté par les autorités.
Il y a 3 preuves que Jésus était Noir:
1. Il appelait tout le monde 'mon frère'.
2. Il aimait le gospel.
3. Il n'a jamais pu obtenir un procès juste et équitable.
Il y a 3 preuves que Jésus était Italien:
1. Il parlait avec ses mains.
2. Il buvait du vin à chaque repas.
3. Il travaillait dans la construction.
Il y a 3 preuves que Jésus était Californien:
1. Il ne se coupait jamais les cheveux.
2. Il se promenait pieds nus.
3. Il a démarré une nouvelle religion.
Il y a 3 preuves que Jésus était Québécois:
1. Il ne s'est jamais marié.
2. Il racontait sans cesse des histoires incroyables.
3. Saint-Jean-Baptiste était un de ses meilleurs amis.
Mais il y a surtout 3 preuves indiscutables que Jésus était une femme:
1. À quelques minutes d'avis et sans provisions, il arrivait à nourrir une foule.
2. Il a toujours essayé d'expliquer son message aux hommes qui, même s'ils étaient pleins de bonne volonté, n'ont jamais rien compris.
3. Même une fois mort, il a dû se lever parce qu'il restait encore du travail à faire.
mercredi 17 août 2011
Mimi... (2)
— Comment ça va Mireille?
— Bien! Je me suis lavé la tête... Après 4 jours, ça fait du bien!
— Tu es belle comme un coeur, que je lui réponds.
— Bah! L'important, c'est d'être beau à l'intérieur. Pis moi madame, je peux vous le dire, ça fait une couple de jours que je vous vois aller, pis je peux vous dire que vous êtes belle en sapristi en dedans...
— Bien moi, je peux vous dire une chose aussi. Pour pouvoir voir quelque chose chez quelqu'un d'autre, il faut d'abord l'avoir en dedans de nous... Vous êtes pas mal belle en dedans Mireille!
Et la voilà qui se remet à avoir le pot!
— Mireille! Arrêtez de pleurer, vous allez me faire pleurer aussi! — que je lui dis avec un grand sourire.
Et la voilà qui, pour me faire sourire au lieu de pleurer, décide de me faire une petite danse coquette!
Et moi, ma journée est faite et il n'est que 7 h 40!
— Hahaha! Bonne journée Mireille!
Et je la quitte alors qu'elle danse encore...
Maintenant, après avoir échangé aujourd'hui avec des experts de la rue, j'ai un grand défi. Si je veux continuer cette relation, je dois m'assurer que les enjeux sont clairs avec elle. Nous devons profiter l'une de l'autre au maximum, mais il ne faut pas qu'elle devienne dépendante de notre relation, tant pour le 5 $ que pour la relation elle-même. C'est le danger qui guette les personnes en difficulté comme Mireille.
Tout un défi, tant pour moi que pour elle... parce que l'amour, c'est une drogue forte, très forte.
mardi 16 août 2011
Mimi..
- Comment ça vous êtes là aujourd'hui? vous êtes là le lundi et le mrcredi d'habitude... L'habitude c'était la semaine passée. C'était à mon tour d'être ébahit. Elle avait retenue les journées où j'étais passée.
Je lui ai donné ton 5$ Zoreilles.
-Bonne journée Mireille!
Elle m'a regardé avec un grand sourire.
-À vous aussi. Je vous aime....
Ça venait du fond de son coeur...
Doucuer de vie.
- Je vous aime aussi Mireille...
mercredi 10 août 2011
Avez-vous un peu de change s.v.p.? (suite)
C'était lundi. Je l'ai vu de loin cette fois. Un beau jeune homme noir débarquant de l'autobus lui a donné de l'argent et lui a dit quelque chose. Tout de suite, elle s'est mise à pleurer comme avec moi. Je me suis approchée d'elle...
— Pourquoi vous pleurez?
— Bien, je suis sensible et il m'a dit des choses gentilles.
— J'ai de la misère à le croire, mais vous êtes plus braillarde que moi — que je lui ai dit avec un sourire et en lui caressant la joue.
— C'est parce que je suis très sensible.
On le serait pour moins que je me suis dit.
— Comment ça va aujourd'hui?
— Mieux! Je me suis reposée en fin de semaine.
— C'est quoi votre nom?
— Mim.... Mireille.
Elle m'a presque dit Mimi, mais s'est gardé une petite gêne. Ça doit être réservé aux intimes...
— Mireille qui?
Voyant qu'elle hésite, je la rassure.
— C'est juste que c'est important pour moi de savoir votre nom. Vous êtes quelqu'un. Pas un numéro ou une sans nom.
Rassurée elle m'a donné son nom de famille.
Je lui ai versé mon billet de 5 $ dans sa tasse Tim Horton. Elle m'a regardé sans trop comprendre encore.
— Passez une belle journée Mireille!
— OK! Vous aussi là!
Je suis repartie, le coeur un peu plus rempli.
Mardi, aucune trace de Mireille. Je suis un peu inquiète, mais bon il ne faut pas tomber dans l'angoisse non plus. Ça n'a rien d'utile.
Ce matin, elle était là. J'étais contente de la voir. Elle m'a reconnue de loin et m'a accueilli avec un sourire.
— Comment ça va Mireille ce matin?
— Ça va bien. Et vous?
— Je suis contente de vous voir. C'est une belle journée avec de beaux nuages! Vous ne brûlerez pas sous le soleil au moins! Qu'est-ce qu'il y a de nouveau dans votre vie?
Elle commence à se dandiner de plaisir. Je me demande même si elle n'est pas un peu ivre...
Mais non, elle est simplement excitée.
— Bien là, j'ai travaillé sur un projet d'art! Et ça va bien. Je vais présenter ça au gouvernement!
Et je comprends que tout est là. Tout est dans l'espoir. Quand l'espoir est présent dans nos vies, même s'il se révèle faux en fin de compte, il aura tout de même agi en catalyseur d'énergie, de lueur de bonheur...
— C'est merveilleux Mireille! Je suis très contente. Lâchez pas ça. C'est une très bonne nouvelle.
Je lui glisse mon petit 5 $ dans sa tasse. Elle me regarde toujours avec son air ahuri.... Moi, je souris.
— Bonne journée Mireille!
— À vous aussi!
Et puis un bel homme passe près de nous. Il la salue, je crois qu'elle le reconnaît!
- Hello Sir!
Il la salue à son tour. Je reprends mon chemin, le coeur encore un peu plus rempli.
Zoreilles, c'est promis. Le p'tit 5 $ de lundi, je lui donne en ton nom et je lui fais la bise pour toi!
C'est fou ce que donner un p'tit 5 $ apporte dans une vie! En fait, ça n'a pas de prix!
vendredi 5 août 2011
Moi, ma plume... un gros petit bonheur.
La préhension parfaite entre la main et la plume est pour moi partie prenante du plaisir d'écrire. Car comme le disait Jean Cocteau : . L'écriture est un acte d'amour. S'il ne l'est pas, il n'est qu'écriture..Joli n'est-ce pas?
C'était il y a peut-être 10 ans. En achetant le matériel scolaire pour ma fille que j'ai fait la découverte de MA plume. Pur hasard, pur bonheur. Je ne la cherchais même pas! Elle m'est tombée dans les doigts. Le coup de foudre. Elle n'a rien de prétentieux. La preuve, elle n'en coûte que 2.15 $ toutes taxes incluses. Elle se laisse prendre par ma main comme si son concepteur avait eu la même que moi. Là où se pose le bout de mon index et de mon pouce, elle m'offre une petite courbe, comme un coussin. Là où elle s'appuie sur mon majeur, la même chose. Mais c'est lorsque je pose sa pointe sur le papier et qu'elle se met à glisser sans friction, sans... résistance, que le bonheur d'écrire est complet. Sa pointe doit être moyenne! La pointe fine s'accroche, comme si elle voulait grafigner le papier. Elle ne m'offre donc pas le même plaisir.
Mon bonheur, mon plaisir avec ma plume est enfantin, mais c'est le mien. Je suis très honnête quand je vous dis qu'aujourd'hui, je suis riche de 20 plumes neuves, bien au chaud dans mon tiroir de bureau. Que j'ai poussé mon plaisir en m'achetant aussi 3 plumes du même modèle à l'encre noire, juste pour essayer et 3 plumes à l'encre rouge, juste au cas où j'en aurais besoin!
C'est le même bonheur qui m'envahit à chaque fois que je prends ma plume dans ma main.
La vie est bonne de me donner un aussi gros bonheur avec ce qui au fond est si petit. Et vous, vous en avez un gros petit bonheur?
mercredi 3 août 2011
Avez-vous un peu de change s.v.p.?
Mais ce n'est pas le sujet de mon billet.
Hier matin, alors que je marchais d'un bon pas sur le boulevard René-Lévesque en direction du complexe, j'ai aperçu une vieille dame à la dernière minute qui tenait la classique tasse de café en carton dans ses mains. Rendue à sa hauteur, elle m'a demandé : Avez-vous un peu de change s.v.p.? Pas de trace de drogue ou d'alcool qui aurait laisser deviner un profil itinérant. J'étais surprise par la qualité du français de la femme, par son allure quand même fière. J'étais pressée, j'ai un sac à dos qui pèse un tonne sur mes épaules, mon portefeuille est dans ma sacoche qui pèse une autre tonne. J'ai déjà dépassée la dame de plusieurs mètres quand tout ça me frappe de plein fouet. Mais qu'est-ce qu'elle fait là? Qu'est-ce qui se passe dans la vie de cette femme pour qu'elle soit si démunie? Et cette vague de tristesse et de réalisme qui m'envahit... Ça pourrait tout aussi bien être moi un jour. Mais je suis trop loin et pour vous dire bien franchement, je capotais un petit peu devant cette situation.
Ce matin, j'emprunte bien sûr le même chemin. Et assurément, la dame si trouve encore. Même endroit, même tasse de café en carton... J'ai fait des petits calculs dans le train. Ce moyen de transport me fait économiser au bas mot 15$ par jour. J'ai 5$ dans mes poches... Je m'approche de la femme et lui tend le 5$. Je lui dis bonjour et je lui demande ce qu'elle va faire avec l'argent. Pas que je suis septique, je veux engager la conversation avec elle. La voilà qui me fait un gros pot avec sa bouche.
- Je vais me prendre un bon café... qu'elle me répond.
- Madame, arrêtez de pleurer! Vous savez pas à qui vous parlez. Je suis une vieille braillarde! Vous allez me faire pleurer! que je lui ai répondu en lui caressant le visage avec mes deux mains.
- Mais qu'est-ce qui vous est arrivé pour vous retrouver dans une situation aussi précaire?
Toujours remplie d'émotions elle me raconte qu'elle est commis-comptable, qu'elle a 63 ans et que la compagnie pour laquelle elle travaillait a fermé ses portes il y a environ 3 mois. Depuis, elle court nos institutions gouvernementales (assurance chômage et la RRQ). On lui a assuré que bientôt, elle aurait de nouveau des revenus...
Un 5$ bien placé et qui sera minimalement réinvestit à chaque fois que je rencontrerai ma belle dame.
dimanche 31 juillet 2011
Comment ça fin de juillet?
C'est dire à quel point mon retour de voyage, donc au quotidien, a été assez fou merci. Je n'ai rien vu passer du mois... Rien. Nada.
Alors je dis WO! Je n'aime pas la vie qui passe sans que je puisse la voir, qui s'envole sans que j'en garde le souvenir, ne serait-ce qu’un souvenir vague. Là? Rien. Ma tête est un gros brouillon humide! Tiens, j'ai peut-être retenu que le mois avait été humide... Mais ce n'est pas suffisant. J'en veux plus pour mon temps.
Pour certains, les jours qui s'éternisent sont une plaie. Les gens seuls, malades, malheureux aimeraient bien voir le temps filer pour passer à autre chose. Quoi? N'importe quoi pour se sortir du moment où ils sont.
Mais moi, je veux que le temps prenne son temps. Qu'il se complaise dans le présent. Qu'il se regarde passer sans se préoccuper de là où il sera dans l'instant qui suit.
J'aime l'intensité, j'aime que ça bouge. Je sais que le temps est compté, qu'il nous est donné pour tirer le maximum de chaque minute qui passe.
Alors, me réveiller fin juillet sans l'avoir vu, je ne suis pas impressionnée. On va remettre les pendules à l'heure.
dimanche 3 juillet 2011
De retour...
Plouf!
vendredi 24 juin 2011
Peut-être un des géants qu'on cherche pour faire quec'chose?
Lui y me fait tripper...
Ça c'est de l'esprit de la fête nationale...
Un grand, un géant je vous dis!
Fête nationale? Encore pour longtemps?
Voici d'abord mon billet chez Zoreilles:
Je suis prise d'une nostalgie finie pour nos bonnes vieilles St-Jean....
Devousse que c'est toute allé cet esprit, cette fierté?
La semaine dernière, je suis allée centre-ville de Montréal pour me promener avec mon CHUM et ma fille pour la fête des Pères...
Me suis présentée à la porte d'un resto pour voir le menu et l'heure d'ouverture et deux gars à l'intérieur m'ont vu et sont donc venus à la porte pour me voir. J'ai trouvé ça chouette sur le coup... Mais quand je me suis adressée à eux, en français c'est quand même ma langue maternelle, un des gars m'a regardé avec mépris et m'a dit : Speak English now...
Est-ce que j'ai besoin de vous dire que ça m'a donné, j'en suis convaincue, la même claque au visage que celle qui s'était fait dire : Speak English, speak white par une vendeuse chez Eaton il y a je ne sais plus combien d'années maintenant?
La seule différence est que mon gars n'aurait pas pu dire steak withe... Sa peau avait une certaine teinte moyen-orientale....
Pas sûre qu'il va rester grand-chose de nous dans 25 ans...
Et ici je reprends mon propos. Je ne suis pas raciste ou anti quoi que ce soit. Ceux qui me connaissent savent que je suis plutôt du genre inclusif. Ce qui m'effraie, c'est que notre couleur, notre mixte linguistique bien sûr, mais aussi celle de notre culture générale qui ont fait du Québec un endroit où la joie de vivre était unique -ce n'est pas moi qui le dit, c'est un de mes amis anglophones québécois - je me dis que sa survie est compromise. Pourquoi? Parce que quelque part, on ne se préoccupe pas de l'intégration de nos immigrants? Parce qu'on en accepte trop? Mais comment s'occuper, intégrer autant de gens? Je ne sais pas, je ne suis pas experte dans la matière, mais il me semble qu'on paie des gens dans nos gouvernements pour ça non?
La couleur de mon Québec à moi, soi dit en passant, ne fait pas dans l'unilinguisme français. J'aime bien la mixité de l'anglais et du français. Et mon inquiétude actuelle est autant dans notre façon de vivre que pour notre langue.
Peut-être que je me trompe et que je m'en fais pour rien, mais je n’ai pas envie qu'on devienne une soupe sans saveur distincte.
jeudi 16 juin 2011
Le grand petit roi
La première note a été jouée avec les retrouvailles de trois amies du secondaire. 35 ans de vie ont passé avant qu'on se revoie. Vive Facebook! Comme si on ne s'était pas vu depuis 6 mois... pas 35 ans. Le rire de l'une, l'intensité contagieuse de l'autre. Délicieux!
La première mélodie douce, c'est avec ma grande Caroline d'amour que je l'ai chantée. Ma très grande chum, mon âme est toujours tellement en paix et heureuse quand je suis avec elle. Tout ralentit et prend une autre dimension. Une dimension de vérité et de simplicité. Le tout devant un bon repas et une bouteille de Sancerres blanc bien frais à la Brasserie T sur la terrasse au soleil... Caroline est celle qui m'a appris à rire - car voyez-vous, j'étais très sérieuse à 20 ans. Trop sérieuse... Caro m'a appris à rire, mais surtout è rire de moi. Et ça, dans une vie, ça n'a pas de prix...
Caroline et moi avions un rendez-vous galant hier soir. Jean-Pierre nous attendait à la salle Wilfrid-Pelletier... avec sa voix, son charme, ses mots. Et nous avons été transportées. Je me suis perdue avec lui, les yeux fermés quand il a chanté La musique, Sing Sing, Le petit roi, Écoute pas ça, Le chat du café des artistes, Ce qu'on dit quand on tient une femme dans ses bras.... Et bien sur, T'es belle. Du grand, du beau, du bon Jean-Pierre! Brillant, sensible, amoureux.
Rien de parfait dans son spectacle, c'est ce qui l'a fait parfait. Très proche et complice de son public, il m'a encore et toujours charmé. Combien de fois, je me suis dit pendant le spectacle: Lou, ici et maintenant, le moment présent. Ce moment ne reviendra plus jamais. Déguste, goûte, apprécie.
Et c'est ce que j'ai fait tout au long de la soirée. Une chanson à la fois. Parfois, j'étais même toute seule avec lui... Ça dit tout. J'ai réécouté les paroles de génie de ses chansons. Époustouflée de leur si grande portée encore aujourd'hui 40 années plus tard.
Jean-Pierre, c'est dans mon coeur et pur toujours le plus grand, le plus fort... C'est le grand petit roi.
Merci la vie pour cette journée exceptionnelle de bonheur...
mardi 14 juin 2011
Jean-Pierre
Pas d'attente, je ne voudrais pas être déçue. Mais quand même... Jean-Pierre, c'est mon premier fantasme de jeune femme... ok, très jeune femme. Il n'était pas beau, mais Dieu qu'il sait parler aux femmes... Les yeux fermés, dans ma petite tête... Ouf! il a rendu la tâche difficile à tous mes prétendants qui devaient se mesurer à lui dans la parole.
Mais vous le savez déjà, nous en avons déjà parlé...
Je vous reviens avec mes impressions de la soirée.
Montréal prend vie du côté du quartier des spectacles. J'aime Montréal l'été...
jeudi 9 juin 2011
Les dessous de l’histoire
C’est l’été et ce matin, je veux me sentir féminine… juste pour moi! Je le jure!
J’enfile donc sous ma robe, mon body en dentelle noire avec ses petites bretelles transparentes. Et me voilà en route pour le bureau, le nec le plus ultra des dessous sur le dos!
Toute la journée, je me suis inventée des scénarios à chaque homme rencontré. Comment réagirait-il s’il savait? Sans aucune intention bien sûr! J'étais ludique, c'est une petite thérapie qui ne coûte pas cher.
L’ego gonflée à bloc par ma journée «cinéma dans ma tête», je suis repartie juste sur une patte pour mon rendez-vous chez mon gynécologue… Quoi? Où? Qu'est-ce que je viens de dire là? Merde ! Je ne peux pas y aller! Noooon! Mais je ne peux pas remettre mon rendez-vous non plus, c’est déjà difficile à obtenir!
Pas de panique, je vais trouver quelque chose… Je n’ai rien trouvé.
Mon docteur a 63 ans. Il est très gentil. Dès l’examen des seins terminé, je remonte mon body sur ma poitrine pour me couvrir. Il a tout vu; la dentelle noire, les bretelles transparentes… mon embarras. En faisant l’examen gynécologique, il s’est mis à parler d’un avantage du métier: la générosité de certaines clientes qui lui dévoilent les dernières tendances en lingerie féminine. J’ai vite compris son jeu et lui ai dit que j’avais complètement oublié que j’avais rendez-vous. «Je n’en doute pas une minute!» - que le taquin m’a répondu! Le fou rire dans les yeux, il a ensuite posé des questions sur la nouveauté des bretelles transparentes. Je l’ai supplié d’arrêter. Rien n’y a fait! Il a persisté en me narguant jusqu’à ma sortie du bureau en me lançant: «J’ai déjà hâte à l’an prochain».
vendredi 27 mai 2011
Il pleut? Pas grave...
dimanche 22 mai 2011
Les myosotis dans leur milieu «naturel»
Voici où logent mes myosotis... C'est un peu beaucoup pour toi ma grande soeur... Je voulais que tu vois où papa et maman passaient leur temps ce printemps! Avant de se déplacer vers les îles bien sûr! :)
:)))
Toute la journée dans le jardin.
J'ai mal aux fesses, aux cuisses , aux bras, en fait partout... Il y avait tellement de mauvaises herbes que j'ai opté pour le paillis de cèdre noir. Mon ami, expert en jardinage me dit que les puristes chialeront, mais que la réalité fait en sorte qu'on a autre chose à faire que de passer nos week-end à quatre pattes dans nos jardins.
J'ai acheté et ma foi le résultat est très satisfaisant. La moitié du jardin est complétée. Demain pour la suite à moins de pluie intense...
samedi 21 mai 2011
L'amitié
Intègre - Honnête - Fiable - Passionnée - Fidèle - Disponible - Intense - Autonome - Reconnaissante - Intuitive - Responsable - Respectueuse - Juste - Résiliante - Courageuse - Persévérante - Engagée - Audacieuse - Confiante - Extravertie - Expressive - Authentique - Sensible - Dévouée - Entière - Transparente - Aimante - Attentionnée - Attentive - Chaleureuse - Généreuse - Souriante - Capable d'émerveillement
Voilà ce que mon amie a écrit sur un sac de plastique banal qu'elle a personnalisé. Elle y avait inséré un joli bouquet de fleurs qu'elle m'a remis hier soir alors que je recevais mes amies à souper.
Il faut dire qu'elle est d'abord celles de mes amies qui est le plus créative et artistique. En un tour de main, elle transforme quelque chose d'ordinaire en une petite oeuvre d'art. C'est donc avec cette créativité qu'il lui est venue en tête de nous donner ses cadeaux dans un sac où elle a d'abord écrit tous les qualificatifs qui nous représentent à ses yeux.
Mon intention n'est pas ici de pavaner mes qualités, vous l'aurez compris, mais bien de partager avec vous cette sublime attention.
L'amitié... quelle source d'énergie fabuleuse.
dimanche 15 mai 2011
Deux semaines de vacances
C'est pouvoir dire : ça ne me tente pas tout de suite, peut-être plus tard.
C'est être dans le moment présent, juste dans le moment présent.
mardi 10 mai 2011
BIen oui... un lunch avec Guy, Guy, Guy...
Mais Guy m'appréciait bien aussi. J'étais une bonne groupie. Discrète, gênée, c'était lui plus souvent qu'autrement qui m'interpellait et me faisait signe de venir le voir, de m'approcher de lui. Il me demandait toujours comment ma famille se portait, il nous connaissait bien, ma famille a habité Thurso, où je suis née, pendant 20 ans. Il me demandait toujours des nouvelles de mon frère qui a été son ami d'enfance, vous l'aurez compris.
Je disais donc que Guy est venu me saluer à ma dernière visite au Centre Bell. Dans une boutade il m'a dit: Quand est-ce que tu vas m'amener ton frère? Faudrait bien que tu le sortes avant qu'il soit trop vieux! De là, la prise de rendez-vous et c'est aujourd'hui que ça se passe.
Il ne le sait pas, mais je lui rapporte le bâton de hockey qu'il m'avait fait donner le jour de la parade de la coupe Stanley en 1976. Les Phlyers en 4! Vous vous en souvenez? La personne qui m'a remis le bâton, le préposé aux soins pour l'équipe adverse qui me connaissait très bien aussi, m'a dit que c'était le bâton avec lequel Guy avait compté le but gagnant... Je doute de plus en plus que ce soit vrai, je vais vérifier ça avec lui. Il me semble que je lui ai déjà demandé et qu'il ne s'en souvenait pas.
Je lui rapporte donc son bâton. Mon daddy n'aurait pas voulu que je fasse autrement. La valeur de ce bâton est énorme dans mon coeur. Je veux que Guy puisse profiter de cette antiquité de bois (Louisville slugger en un morceau!) et s'il le désire l'exposer à son restaurant.
Je vous reviens avec des anecdotes de notre rencontre... J'espère juste qu'il n'y aura pas d'empêchement de dernière minute! Mais avec sa vie d'ambassadeur du CH tout est possible!
dimanche 8 mai 2011
Une mère...
...c’est bon, c'est chaud, c'est généreux, c'est beau, c'est trop, c'est rarement pas assez, c'est doux, c'est drôle, c'est sérieux, c'est pas drôle, c'est sécurisant, c'est aimant, c'est le pardon sans cesse renouvelé, c'est embarrassant, c'est invitant, c'est compliqué, c'est enjoué, c'est triste parfois, c'est joyeux souvent, c'est énervé pour rien, ça veut toujours ton bien, c'est grand, c'est exaspérant, c'est tout, c'est là, c'est partout on dirait, c'est des souvenirs, c'est des leçons de vie, c'est inspirant, c'est parfait, c'est merveilleux, c'est une pensée, c'est rassurant, c'est unique.
C'est un jour quelqu'un qui est toujours présent, c'est un autre quelqu'un qui nous manque énormément.
Je t'aime maman... Tu es encore et toujours présente dans ma vie. Encore hier je racontais comment tu m'avais fait voir les menstruations comme quelque chose de tellement positif. Tu m'avais dit qu'on avait un grand avantage sur les hommes avec nos menstruations... nous au moins, notre sang se renouvelait! Faut le faire hein?
Passe une très belle journée. Avec le ciel bleu, tu peux certainement voir tout ce qui se passe aujourd'hui... Je t'entends me dire que je suis ton bulletin... alors je vais essayer de me mériter un gros A+ aujourd'hui!
TaLou
xxo
mercredi 4 mai 2011
Tout est bien qui finit bien.
Les faits:
Environ 19 h. Après des petites commissions faites en compagnie de ma fille, celle-ci me demande d’arrêter chez McDonald pour prendre une bouchée.
On se stationne et ma fille ouvre sa porte pour la refermer aussi vite en disant : « Oups! J’ai accoté la porte sur l’auto du monsieur à côté ». Elle a à peine le temps de terminer sa phrase et moi de me retourner pour voir le conducteur, avec le visage cramoisi, utiliser sa propre porte pour frapper mon auto de trois gros coups... Notre auto est plus avancée que la sienne, ce qui fait que sa porte à lui est située à la hauteur de ma porte arrière du côté passager.
Ma fille est terrifiée, elle barre sa porte. Sonnée par ce que je viens de voir, je reste tout de même calme et je rassure ma fille en lui disant que je vais aller parler à l’homme. Ma petite chouette qui souffre de problèmes d’anxiété importants à l’époque me supplie de partir. Je tiens bon et très calmement je lui dis qu’on ne peut pas se laisser faire comme ça.
Je sors donc de mon auto pour aller voir ce qui se passe avec l’autre conducteur.
- Mais pourquoi vous êtes si agressif monsieur, ma fille n’a pas fait exprès?
- Y disent toutte ça! qu’il me lance les bras dans les airs encore totalement agressif.
C’en était assez, la discussion avec lui ne me mènerait nulle part de toute évidence.
- Monsieur, je n’ai plus rien à vous dire, je prends votre numéro de licence et j’appelle la police.
Je me suis retournée et je suis retournée dans mon auto le numéro de licence en tête et j’ai appelé le 911. Vive les cellulaires!
Je vous évite les longueurs de l’histoire. La police est arrivée et j’ai finalement pu constater les dommages sur ma porte. On a dû la remplacer, elle était trop abîmée pour la débosseler tout simplement. Avec la policière, on a cherché une dizaine de minutes pour tenter de retrouver les marques qu’aurait laissées la porte de Camille... Rien...
Les policiers me demandent si je veux porter plaine et des charges au criminel. Je regarde ma fille et mes valeurs et je me dis que je n’ai pas le choix. Je dois montrer à ma fille qu’on ne se laisse pas agresser de la sorte. Je sais très bien que si j’avais été un gars, JAMAIS cet homme n’aurait réagi de la sorte. Aussi, je dois être intègre avec mes valeurs. Le respect de soi, dans le calme et le contrôle, ça ne s’enseigne pas à nos filles autrement que par la démonstration.
Mercredi 4 mai 2011
Les faits :
2 ans et quelques mois plus tard, à la deuxième tentative, la cause est finalement entendue au Palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield puisque le suspect a plaidé non coupable. Un des agents de police qui nous a accompagnés lors de l’événement est là comme témoin. J’y suis aussi ainsi que l’accusé bien entendu. J’ai réussi à faire exclure ma fille de la démarche en expliquant à la procureure que l’événement avait déjà été assez violent que je ne voulais pas, étant donné son anxiété, qu’elle ait à revivre quoi que ce soit. Accordé!
Le policier a été appelé à témoigner en premier. Mon tour est arrivé et je me suis présenté à la barre des témoins. On me fait jurer de dire la vérité, juste la vérité... Oui, je le jure. J’ai raconté l’histoire de ma perspective au juge à l’aide des questions de la procureure. Au début, les émotions m’ont décontenancée et j’ai eu un peu de difficulté à retenir mes larmes. Le juge a été d’une gentillesse extraordinaire.
- Madame, servez-vous des mots pour raconter l’histoire. Vous pouvez laisser les émotions de côté. Pas facile à faire peut-être, mais tentez de voir ça de cette façon.
- Merci monsieur le juge, c’est un excellent conseil que vous venez de me donner. Je vais le faire comme ça.
J’ai repris le dessus immédiatement et ai réussi à enfiler mon histoire comme une pro avec un calme relatif considérant le fait que c’était mon baptême à titre de témoin en cour. Lorsque l’avocat de l’accusé m’a à son tour posé des questions, j’ai été aussi très sûre de moi. Alors que je répondais pour la quatrième fois à la même question, je me suis excusé avec un peu de sarcasme en m’adressant au juge en lui disant que je répétais la même réponse. Il m’a regardé droit dans les yeux.
- Madame, prenez tout le temps de répondre la même chose parce que c’est la même question les quatre fois.
Je comprenais que j’avais gagné sa confiance.
Le conducteur fautif est finalement venu raconter sa version des faits. Il a joué de façon impudique avec la chronologie de l’histoire. Il a aussi menti honteusement sur certains faits. Entre autres, que j’avais dit que ce n’était pas grave et que c’est ce que j’ai dit qui avait provoqué sa réaction. Mais sa défense ne se tenait pas.
Le juge ne s’est pas laissé prendre. Avant de partager avec vous son verdict, je vous dirai qu’il me faisait beaucoup penser à Jacques Languirand. Un homme d’une grande classe, philosophe, intègre.... avec les sourcils un peu moins en broussaille, mais il aurait facilement pu passer pour son frère.
Au moment de rendre son jugement, il a bien reconnu que les faits différaient. Il a reconnu qu’il devait croire les deux. Il a dit croire le conducteur accusé lorsqu’il disait avoir des valeurs et des principes, mais que ce n’était pas suffisant de dire les choses, qu’il faillait les appliquer lorsque la vie nous mettait devant une occasion de mettre le tout en pratique.
Il a dit aussi qu’il croyait la dame (c’est moi ça!) dans son récit. Que celle-ci avait fait preuve de caractère dans son témoignage et que c’était bien ainsi.
Pour finir enfin par dire qu’au sens de la loi, il devait croire hors de tout doute que l’accusé avait eu l’intension de faire un méfait. Et que hors de tout doute, l’accusé lui avait lui-même fourni la preuve en lui disant qu’il avait voulu me montrer que si ce n’était pas grave pour son véhicule, ça ne l’était pas non plus pour le mien. Le juge lui a fait comprendre qu’il n’a pas à jouer le moralisateur, d’autant plus que son auto n’avait effectivement aucun autre dommage que ceux qu’il lui avait lui-même infligés en utilisant sa porte pour défoncer la mienne.
L’avocat s’est alors levé pour demander l’absolution pour l’accusé qui était inscrit au Cégep pour devenir conseiller en valeurs mobilières et qu’un dossier criminel l’empêcherait de poursuivre son projet de vie... Le juge a élégamment accepté de lui donner l’absolution, ce qui m’allait très bien aussi comme décision.
Cet homme ne sera peut-être plus inscrit au Cégep l’automne prochain... Mais ça, je ne peux le présumer. L’important pour moi, c’est qu’il ait compris que ce qu’il avait fait était inacceptable, qu’il n’a pas leurrer le juge ou qui que ce soit présent dans la salle.
À ma sortie du Palais quelques minutes plus tard, j’ai dû passer à côté de lui et son avocat pour me rendre à mon auto. Je me suis arrêté près de lui.
- Monsieur, je vous souhaite bonne chance dans votre projet.
Son regard était inquisiteur, il ne voyait pas où j’allais...
- Votre projet d’études monsieur, je vous souhaite bonne chance dans vos études...
Il ne savait pas trop quoi répondre. Moi, je n’attendais rien, je continuais mon chemin.
C’est le cœur en paix que je suis rentrée dans mon auto et que je mets enfin un point final à cette histoire.
jeudi 28 avril 2011
mercredi 27 avril 2011
Et de 3... Enfin!
Tout le monde ensemble:
Go Habs Go!
Et pour ceux et celles qui n'aiment pas le hockey, ça se termine au plus tard fin mai alors.... un petit peu de patience est demandée...
:)))
samedi 23 avril 2011
Temps de fesses? Qu'à cela ne tienne!
Une recette de Jean-Françcois Plante avec un peu de piments d'Espelette et l'autre Variation improvisée à la TaLou avec un peu de vanille.... Hmm! Hmmm!
L'amoureux a goûté aux deux recettes et c'est la panique presque immédiate!
- Faut pas parler de ça aux enfants pis à personne! On cache ça dans le frigo et on oublie que tu en as fait ok?
- Franchement le chum, je t'en ferai d'autre demain... :)))
- Nenon! C'est sérieux! On arrête d'en parler. C'est tout! On n'a pas de caramel!
Et de s'emparer des deux pots encore chauds et de les mettre dans le frigo, à l'arrière pour qu'évidemment on ne les voit pas! Pas trop équilibré le monsieur! :))))
Aussi mon menu pour ce soir : sloppy joe au porc (cuisson à la mijoteuse de filets mignons de porc marinés que j'effiloche et mélange avec sauce à côtes levées maison (JF Plante encore!). Le tout servi sur une fougasse avec fromage cheddar extra fort et grillé au four, outch! ), salade de chou crémeuse maison et frites au four faites avec des courges!
Et devinez quoi? Le souper est servi à 19h...
Go Habs Go!
P.-S. Je sais que j'ai dit que je n'écrirais pas avant une autre victoire des Habs. Mais là, je me suis dit que je mettais tout simplement la table pour cette victoire tant espérée!
vendredi 22 avril 2011
À quand le ... Et de trois?
Je n'écris pas avant ou bien la prochaine victoire... ou malheureusement la fin de cette série...
Barbe Blanche, s'abstenir svp...
:(((((
dimanche 17 avril 2011
Et de deux!
Faut pas s'enfler la tête!
Faut pas s'exciter...
Faut pas commencer à parler de coupe Stanley.
Faut juste gagner la prochaine...
À lundi...
jeudi 14 avril 2011
L'heure du fanion a sonné
Il est en place depuis 5 minutes malgré le tollé de protestation anticipé de la part de mon amoureux et de ma fille.
«T'es ben quétaine» !
Sachez que je trouve ça un tantinet quétaine aussi, mais que mes superstitions sont plus fortes que le gros bon sens du gars de chez Nissan. Et que pour m'aider, je me dis que ce que les autres pensent de moi ne me regarde pas!
Go Habs Go!
mardi 12 avril 2011
dimanche 10 avril 2011
Le salon Augusta
En ce moment, c'est la grâce matinée, café au lit...en écoutant le canal spécialisé, Golf Channel... Les conseils des pros, les clips des victoires hisotiques et tutti quanti. Tout est mis en oeuvre pour garder le téléspactateurs en haleine jusqu'au début du gros show cet après-midi.
Une journée toute en douceur... Bon le bacon à la dinde m'appelle!
Bonne journée de golf! On déménage dans l'Augusta!
dimanche 3 avril 2011
La saison est finiiiiiiiie!
La saison de hockey de mon grand est terminée... Faut que je me trouve de nouvelles activités... Les soirées vont être longues. J'ai toujours ce sentiment de sevrage quand le hockey se termine. Bon, j'ai encore les Canadiens pour un petit bout. Pas de panique!
:)
samedi 2 avril 2011
Le ménage!
« Ma fille, tu vas comprendre quelque chose très vite dans ta vie. Le ménage, c'est génial! »
Je l'ai regardé avec un air qui en disait long...
Fière d'avoir capté mon attention, elle a poursuivi : « Tu sais, les sorties avec les amies, les parties de hockey de Simon, les spectacles de danse de Camille, les petits soupers en tête-à-tête avec ton grand Jean, les chance de te réaliser dans ton travail, ils ne vont pas t'attendre. C'est plate, mais c'est comme ça.
Ton ménage, il est beaucoup plus généreux et attaché à toi... Il va toujours t'attendre. »
Je l'ai regardé et suis allée la rejoindre pour lui faire un gros câlin. Elle m'a guéri d'un seul coup. J'ai guéri beaucoup de mes amies et j'espère faire de même avec les jeunes femmes et jeunes mamans aujourd'hui.
« Ne vous en faites pas! Allez-y, vivez à plein le moment qui se présente à vous et soyez heureuse que votre ménage vous soit aussi fidèle. Il sera là, bien tranquille, à vous attendre. »
Et vous savez quoi? Avec cette perspective en tête, je n'ai plus jamais vu le ménage comme une corvée, mais comme un rendez-vous aussi. La musique dans les oreilles — vive mon iPod — ou simplement à fond la caisse dans la maison — quand ma gang de fainéants est partie, et c'est le party! Intense et rapide! Pas de niaisage, j'ai toujours autre chose de plus intéressant à faire!
Bon ménage!