vendredi 31 décembre 2010

Au feu!

Ma maison vient presque de passer au feu!


J'écoutais le tir de barrage Canada-Suède... j'avais déposé mes mitaines pour le four sur le poêle... j'ai allumé le mauvais rond... et hop! Les mitaines flambaient bon train quand le système d'alarme est parti!

Ça sent le suif pas juste un peu dans la maison... mais le clame est revenu...

Ouf!

Que 2010 achève au plus maudit!

That's it, that's all!

Nous y sommes... ou presque! C'est la veille du jour de l'an...

Pour moi, c'est toujours un temps de réflexion, que j'oublie malheureusement d'écrire pour pouvoir m'en souvenir en fin d'année suivante... ce n’est pas que je m'engage à mille et une résolutions, j'ai passé ce temps des promesses qui durent un mois tout au plus. C'est plutôt ce sur quoi je me suis arrêtée au cours de l'année. Les bonnes choses surtout. Ça requinque, pour l'année à venir il me semble.

Dans mon coeur de petite fille, oui, il est encore bien planté dans ma poitrine, c'est toujours les réveillons chez Oncle Raoul qui me viennent à l'esprit. C'était parmi mes moments préférés de l'année! Les plus drôles, les plus excitants!

Mon père était un homme de très peu de mots. Tous mes cousins en étaient très conscients et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils attendaient avec grande anticipation la partie de hockey traditionnelle du Canadien qui lançait immanquablement la soirée. L'oncle Maurice savait très bien que ces premiers commentaires avaient une telle importance. Ce serait les premiers grands éclats de rire de la soirée. Ceux qu'on se remémorerait l'année durant à chaque visite à Montréal chez les cousins. Vous aurez deviné que les années les plus fastes pour les commentaires auront été celles où Guy Lafleur jouait pour les Habs. Mon grand cousin Philippe se roulait par terre quand son oncle lapidait Bowman et les autres joueurs pas à la hauteur de Ti-Guy selon le grand manitou bien sûr. Nous étions une bonne vingtaine d'invités et hôtes installés au sous-sol dans les chaises disponibles selon une hiérarchie bien établie selon les rites de l'époque. Devant le téléviseur couleur, nous passions les dernières heures de l'année à aimer nos Canadiens et s'aimer entre nous aussi, car c'était ça l'amour, simplement être ensemble et partager un moment.

Quand les Canadiens avaient gagné leur match, c'était la plupart du temps ce qui se produisait à l'époque (comme quoi les temps changent vraiment!), on continuait de s'amuser. Les cousins en imitant les répliques des plus vieux, les jeunes en courant et en jouant à la cachette dans la belle maison de Raoul et Gilberte. Pour ma part, mon souvenir il était surtout derrière le bar de mon oncle! C'était mon coin de prédilection. J'avais le droit d'aider mon oncle à servir les invités. Wow! je me sentais si grande! J'avais le droit de servir du fort! Ma tâche consistait surtout à concasser la glace avec la légendaire machine de mon oncle. Je me sentais importante vous n'en avez pas idée. C'est certainement pour cette raison que mes cousins me l'ont donné quand mon oncle est décédé. Et c'est avec beaucoup de plaisir que j'en ai donné la garde à temps plein officielle à mon grand frère cette année. Parce qu'au fond, mon plaisir il était de faire plaisir aux autres avec la machine... et ce plaisir mon frère y goûtera pleinement alors que moi je ne prends presque jamais de glace...

Ce soir, je laisserai partir 2010 sans trop de regrets. Cette année a été tellement intense que j'ai de la difficulté à reprendre mon souffle pendant la période de vacances qui vient avec le temps des fêtes. Rien à me plaindre du point de vue des événements au contraire. Plein de belles choses sont venues animer cette année. C’est juste qu'il y en a tellement eu qui se sont chevauchées, que je n'ai pas l'impression de les avoir appréciées à leur juste valeur.

Je veux principalement de la santé. À 20 ans + 30 ans d'expérience, c'est ce qui s'impose d'emblée dans ma tête comme le voeu le plus important parmi tous ceux que je souhaite aux personnes que j'aime. Ensuite l'amour, l'harmonie, l'abondance dans tout et un peu plus de paix sur notre belle planète.

Aussi, après les révélations de l'année 2010, un peu plus d'intégrité de la part des gens qui nous gouvernent ne ferait certainement pas de tort.

That's it, that's all!

Bonne année à tousssss!

dimanche 26 décembre 2010

Lendemain de Noël, début des vacances.

C'est le lendemain de la grande fête et pour moi c'e st le début des vacances. C'est aussi à l'aide de mon IPad que je vous écris ces quelques lignes... Pas encore tout à fait à l'aise avec ma nouvelle bébelle, je suis néammoins déjà vendue à la patente. Ne serait-ce que parce que la bébelle me permet de me promener partout dans la maison sans avoir à débrancher mon beau Mac, c'est toute une liberté que je ressens.

C'est donc bien installée à ma table de cuisine, au lieu de devoir m'isoler dans mon buresu, que je jazouille avec vous! C'est t'y pas beautiful ça? comme le dirait un personnage connu. Je réchauffe mon café et je vous reviens...

Je suis maintenant bien installée dans ma chaise inclinable dans le salon... avec rien d'autre à faire que de penser à moi...

Je vous quitte pour aller écrire d'autres histoires...

On reconnecte plus tard...

Joyeux lendemain!

dimanche 19 décembre 2010

Source d’inspiration

Un vieux texte retrouvé, qui n'a pas vieilli d'un poil.

L’amour comme source d’inspiration ? Du vieux ramassé me direz-vous? Vous ne ferez pas très original dans une soirée en tenant ce genre de propos. Mais sachez qu’il demeure l’essence même de la nature humaine. Et que celui ou celle qui clame tout haut n’en avoir rien à faire, aille se faire foutre, je n’en crois pas un mot.

L’amour : sa source ou L’amour : ma mère

C’est le commencement, le début de tout; le premier cri, la première caresse; le premier souvenir, la première odeur; le premier réconfort, la première tétée; le premier « qu’est-ce qui m’arrive », le premier « je t’aime »; mon premier sourire…ton sourire ; mes premiers gazouillis…le bonheur dans tes yeux ; mes premiers pas…tes bravos ; mes premiers bobos, tes premières inquiétudes; mes premières difficultés, tes premiers conseils. Ma vie…ta présence, ta présence toujours quand le besoin se fera sentir. Ta discrétion quand l’apprentissage de la vie sera difficile. Ta présence, même si tu n'es plus là, je la sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.

L’amour a un père

Visage mystérieux. Rempli d’amour et de tendresse. Si près mais à la fois inaccessible. Tu auras toujours été l’objet de ma conquête. Pourtant j’aurai rarement eu l’impression d’avoir atteint ton intimité, d’avoir transcendé cette image du père protecteur, du pourvoyeur pour toucher ton cœur et le voir battre à nu, vulnérable. J’ai toujours su ton amour pour moi dans toute son immensité, mais il s’est toujours vêtu du costume de l’abstrait. Ta présence même depuis que tu n’es plus là, je la sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.

L’amour au féminin ou l’amitié

Le visage de l’amour qui m’aura transfiguré. Sans vous mes femmes, mes amies, mes très grandes amies, je n’aurais pas compris grand-chose à la vie. Toutes ces heures à discuter, échanger, pleurer, rire trinquer, déblatérer, partager, se conseiller, se confier, brailler, critiquer et rire, il faut bien le dire encore une fois.

Je vous chéris, je vous aime à l’infini. Et je suis, à chaque jour, rajeunie par votre amitié, vos bons mots comme vos silences. Et votre présence, même lorsque vous n’êtes pas là, je la sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.

L’amour : le premier, l’amour déçu, celui avec un grand A et toi qui es là

Le plus grand casse-tête de ma vie. Le plus complexe, le moins bien compris. Celui des tempêtes, celui des belles nuits. Celui des attentes, celui des compromis. Celui des coups de tête, des coups de cœur aussi. Celui qui a ravagé mon cœur au point de n’y comprendre plus rien. Celui grand de ses vingt-six ans, parsemé de pleurs comme de grands moments. Celui bâtit à la sueur du quotidien, qui défit le temps et par moments mon entendement ! Ton amour, sa présence même dans mes moments de plus grande solitude, je le sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.

L’amour a deux noms : Simon et Camille

Ma lune, mon soleil; mon calme, ma tempête; mon printemps, mon hiver; mon grand, ma grande. Deux grosses douceurs de la vie. Des enfants, mes enfants; mon petit amoureux, ma petite amie. L’amour à l’infini, sans condition, sans compromis. Un éclat de rire, un cri de joie, des pleurs, des peines, des exploits, à la vie, à la mort ; pour le meilleur et pour le pire, c’est le seul serment qui tienne dans ma vie. Mes enfants, votre présence, parce que vous êtes toujours là, je la sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.

L’amour absolu : le grand retour, l’apprentissage d’une vie, le regard sur soi-même

Toute ma vie pour la quête, la conquête, la reconquête. L’amour de soi. Tuer l’image et devenir. Cesser de paraître et être. Se donner la chance de devenir. Avec ce qu’il y a de plus fort en nous, notre authenticité, notre raison d’être, notre passion. Etouffer nos démons, prendre la clé de la liberté. Assumer ce qu’on est. S’aimer. Se prendre par la main. Se cajoler, se donner du bon temps, s’aimer. Ma présence, ma conscience parce que maintenant tu es toujours là, je te sens qui m’appuie et me pousse toujours à donner le meilleur de moi-même.

samedi 18 décembre 2010

Partage... et gros bon sens...

Mon groupe d'amies - lire de bonnes femmes du coin solidement liées d'amitié grâce au partage de toutes ces années à élever notre marmaille - a décidé de changer notre tradition et de faire notre repas de Noël chez l'une d'entre nous cette année. Nous recherchions une atmosphère plus intime. Après avoir contribué aux dépenses liées au repas, chaque fille a remis 25$ et nous avons choisi une famille monoparentale (mère avec son petit garçon de 2 ans) de façon anonyme dans les deux sens pour remettre le fruit de ce que nous avons épargné...

La dame de l'organisme nous a fait plusieurs suggestions. Les cartes cadeaux sont très populaires, car pratiques. Elles donnent un peu d'autonomie aux familles quant au quoi et au quand. Des cartes de restaurant comme chez St-Hubert, de pharmacies, de magasins de grandes surfaces (épiceries, Winners, etc.). J'ai demandé à la dame du service de contacter notre petite maman d'adoption pour lui demander si elle voulait des cartes en particulier.

Quand l'organisme lui a demandé ce qu'elle voulait, elle a dit que son fils ne comprenait pas encore ce qu'était Noël et les cadeaux, mais qu'il ne comprenait pas non plus pourquoi maman ne lui donnait pas toujours à manger lorsqu'il avait faim...

Notre jeune maman a de la difficulté à se nourrir et nourrir son fils adéquatement ces derniers temps. Elle a donc demandé qu'on lui donne des cartes cadeaux ET, si possible, que cette carte soit de Super C, car c'était là que la nourriture coûtait le moins cher...

« Juste de la nourriture, ça va m'aider pour vrai et pour un petit bout de temps je n'aurai pas à m'en faire avec ça... »

Alors on lui remettra 275$ de cartes Super C mardi prochain.

Pas besoin de préciser que notre repas avait une saveur indescriptible hier... Une épice subtile, tout en douceur...

Partage... C'est de ça que le p'tit Jésus parlait non? Trop de gens écoutent maintenant Dieu-consommation et passent à côté d'une belle occasion de se donner le plus beau des cadeaux...

Je me fous du nom qu'on donne à son Dieu, moi je l'appelle la vie... Et les actions de la vie, ça devrait toujours être guidé avant tout par l'amour...


mardi 14 décembre 2010

Regard sur la vie

Un jour à la fois
Une heure, une minute... même pas.
Ici, maintenant, là.

Me rappelle une anecdote qu'un de mes amis me racontait... Impatient devant la caissière alors qu'il était en vacances dans une île du sud, il lui manifestait son humeur en regardant constamment sa montre... finalement arrivé à la caisse, la caissière le reçoit en lui disant avec l'accent de la place: « Vous voyez monsieur, vous avez une montre... moi, j'ai le temps...»

Et v'lan dans les dents de mon ami Serge!

En ce temps dément des Fêtes, le plus précieux des cadeaux demeure... le temps. Prenez-le entre amis, prenez-le en famille... prenez-le pour vous!


dimanche 12 décembre 2010

F-i Fi, n-i ni, fini!

Tout est réglé... plus de cadeau à acheter...

Yééééé!

Maintenant, le vrai plaisir commence!

samedi 11 décembre 2010

Cadeaux de Nowell!

N'en reste que deux à acheter...

Week-end d'écriture...

Vous vous doutez bien de quelle humeur je suis... Mais il y a aussi le magasinage de Noël qu'il faut compléter... C'est la seule ombre au tableau des deux prochaines journées.

J'haguïs le magasinage avec passion!

On va s'en débarrasser assez vite, fiez-vous sur moi...

Quand travail = engagement, solidarité, plaisir, ça ne peut qu'être passionnant.

Je reviens d'une journée colloque suivi d'une soirée de Noël pour la compagnie où je travaille comme consultante. WOW! C'était génial. Élaborée de mains de maître, cette journée sera longtemps gravée dans ma mémoire. Du punch, du rythme et le tout sans tomber dans le gros pompage d'esprit d'équipe du genre Think big (lire à l'américaine ici).

La gestionnaire de plus haut niveau présente, notre vice-présidente, est le plus bel exemple d'équilibre homme-femme qu'il m'ait été donné d'observer. Pas du genre une main de fer dans un gant de velours, ça on connaît et c'est devenu la façon classique de décrire une femme qui dirige comme un homme. Nenon, une femme qui s'assume pleinement. Une femme qui incarne un plein usage des forces de la femme et des forces de l'homme. Une ying-yang pour les ésotériques de ce monde... Un être fichument intègre.

Pour finir la partie travail de la journée, on nous a remis une carte de club privé, le Zénith et ntre belle vice-présidente nous a fait prêter serment à voix haute sur les quatre grandes lignes directrices du club. De l'engagement en passant par la solidarité et le plaisir de travailler pour finir par le plus important... Ça allait à peu près comme suit:

«Je m'engage à ce que tout ce qui se passe après 23 heures dans notre club, reste dans notre club.»

Les festivités de la soirée étaient lancées... Repas fabuleux, bon vin, des prix de présence généreux, accès à des tables de air-hockey, de pool et même une station de wii (laquelle a été remise à une collègue comme prix), de la musique d'enfer.

Malheureusement, je dois terminer mon récit ici... :)

On se reconnecte...

mercredi 8 décembre 2010

Marche de santé!

Trop drôle! Ce matin je me suis pointée assez tôt au centre commercial de Pointe-Claire. Ma fille hérite d'un Iphone4 pour Noël et nous devions nous présenter Chez Apple très tôt pour un rendez-vous.

Je vois deux hommes, début soixantaine, passer en flèche devant nous... Me dis en moi-même : sont pressés les mecs de faire leur magasinage...

Quelques temps plus tard, je les revois qui repassent à la même vitesse que la première fois. Intriguée, je prends le temps de les examiner pour comprendre que les petits jeunes faisaient leur marche rapide dans le centre commercial parce que les trottoirs de la ville sont bien entendu enneigés.

J'avais déjà entendu parler de cette pratique, mais je n'avais jamais personne le faire. Ce matin, j'ai eu mon baptême. Mes deux petits jeunes et plus tard, une femme faisait sa marche santé de la même façon... Trop sympathique!

dimanche 5 décembre 2010

Guy Lafleur, mon idole...


Il n'y a personne que j'ai admiré, aimé, vénéré autant que Guy Lafleur dans ma vie... Personne. Barbara Streisand a été mon idole pour sa voie, sa beauté, son talent d'actrice, mais jamais elle n'a eu de valeur de proximité, c'était un rêve...

Guy Lafleur, c'était ma fierté, celle de mon père, celle de toute ma famille et bien sûr celle de tout un peuple...

Nous haïssions tout ceux qui portaient, de quelque façon que ce soit, ombrage à notre Guy. À commencer par Scotty Bowman qui le laissait assis sur le banc! Les insanités que mon père a pu dire via le petit écran à Bowman...Oulala! Ensuite sont venus les frères Mahovlich (Frank et Peter) à qui mon père reprochait de ne pas lui faire assez de passes pour qu'il puisse compter encore plus de but. Enfin, Jacques Lemaire... Pôôôvre Jacques Lemaire! Mon père était convaincu que ce dernier utilisait son pouvoir d'entraîneur pour faire la vie dure à Guy et que c'était par jalousie parce que Guy avait été une bien plus grande vedette sur la glace que Coco Lemaire! Les samedi soirs passés auprès de mon père sont gravés dans ma mémoire avec une telle précision que je l'entends encore se plaindre des «anti- Guy Lafleur».

Aujourd'hui, Guy graffignera la glace pour la dernière fois au Centre Bell. Il me disait cette semaine (voir billet Une petite vite du 2 décembre) que ce n'est pas de jouer qui le fatigue et qu'il fait en sorte qu'il accroche pour de bon ses patins, c'est le voyagement qui l'épuise.

Aujourd'hui à 13h je ne serai pas au Centre Bell, je serai dans mon salon, bien tranquille avec mon Guy Lafleur à moi. Mon grand, mon vrai...

Ajout 9h30: Je viens de lire ça dans La Presse... C'est mon père qui avait raison!

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201012/02/01-4348563-guy-lafleur-10-histoires-de-vie.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4349337_article_POS1

Soirée réussie!

Voilà le résultat! Pas si mal hein? Ma fille et ses merveilleuses/adorables copines ont décoré l'arbre.

Couplé d'un super repas où fondue fromage aux champignons sauvages, fondue au fromage aux tomates et fondue chinoise au poulet... Ce fût tout à fait réussi!

Merci les filles, et pour l'arbre et pour votre présence!

En passant, la boîte Tiffany... il n'y a rien dedans. Camille trouvait que c'était vide sous l'arbre. Pour faire chic, elle a récupéré la boîte d'un trophée reçu par son papa! :)

Ne reste plus qu'à déposer les trouvailles de l'enfer du magasinage sous l'arbre... J'aime Noël, mais je déteste le magasinage... Paradoxe? On serait porter à le croire avec toute la consommation qui entoure cette fête qui n'est plus religieuse depuis une éternité... Mais je finis souvent par trouver des choses qui donnent encore du sens au partage... Une thématique, de vieux souvenirs attachés au cadeau et cette année, il y aura même du recyclage... On s'en reparle après le 25!

On reconnecte plus tard!

samedi 4 décembre 2010

Mon beau sapin...

Aujourd'hui, c'est au tour de l'arbre... Ben oui, l'arbre de Noël. C'est un vrai qu'on décore de vieilles boules et de vieux ornements qu'on a collectionnés au fil des ans. Ce n'est pas pour me vanter, mais il est beau notre arbre.

Mais là, tout à coup, je me pose des questions. Je suis sceptique de la rectitude d'avoir un VRAI arbre de Noël... Est-ce écologique, est-ce dans le respect de l'économie durable? Est-ce que je suis en train de contribuer à la déforestation du Québec? Ouin, ça vous gâche un party de la journée de décoration de l'arbre toutes ces questions...

J'ai décidé de faire de bien petites recherches car je m'y connais très peu en matière de retombées environnementales. Mes résultats de recherche sont les suivantes: si l'arbre est de production locale, il n'y a pas de problème car ces terres ne sont pas cultivables de toute façon. Aussi, le transport est alors minimal. Enfin, l'option d'un sapin dans un pot semble encore meilleure car on peut planter notre sapin dans la terre, à même le pot, et s'en resservir l'Année suivante.

On va envoyer le grand chum faire du magasinage écolo...

On se reconnecte plus tard!

jeudi 2 décembre 2010

Une petite vite...

Hier soir, j'étais au Centre Bell pour le match Canadien-Oilers. J'y ai été invitée par une collègue de travail dans une loge où l'entreprise pour laquelle je travaille sous contrat recevait des clients. En arrivant, j'ai demandé à notre hôtesse si Guy Lafleur était présent. Elle a téléphoné à Réjean Houle qui s'occupe, je présume, des visites de l'ambassadeur du Canadien.

Je lui avais dit que j'étais née à Thurso et lui avais donné mon nom. Je lui avais aussi mentionné que mon grand frère Croco avait été son ami alors qu'ils étaient tout deux de biens petits garçons. Réjean m'explique que Guy est effectivement présent, mais qu'il est en mission pour la soirée. Par contre, s'il peut se libérer, il viendra me voir à la loge pour quelques instants. J'ai bien compris que Guy ne viendrait probablement pas, mais j'étais contente d'avoir essayé.

Je ne m'y attendais pas. À la fin de la deuxième, je me retourne et j'aperçois Réjean Houle. Je suis certaine qu'il vient me dire que Guy ne pourra pas venir. Comme il se tasse, c'est le plussss meilleur grand joueur au monde que je vois. Guy est là, il vient vers moi avec son légendaire petit rictus. Folle de joie, je lui ai sauté dans les bras. Littéralement! Il m'a retourné l'étreinte chaleureusement. Que de souvenirs me sont revenus dans les tripes! Je vous raconterai une autre fois.

Les invités de la loge étaient bouche bée! Guy les a salués un après l'autre avec cette gentillesse qu'on lui connaît. Réjean a aussi été très généreux. Il m'a demandé comment mon grand frère allait. M'a dit que ce n'est pas tant la glace qui fait qu'il arrête de jouer au hockey dans la ligue des anciens, mais le voyagement qui le tue.

Avant de partir, il m'a dit d'amener mon frère le voir à son restaurant de Rosemère avant que mon frérot ne soit trop vieux....

De vinez qui j'ai appelé dès ma sortie de Centre Bell...

:)

lundi 29 novembre 2010

Question de savoir avant de décider... Ça fait du sens non?

Cliquez sur mon titre pour voir...


Entre autres, écouter la réplique de Pellerin à environ 1 minute 50 secondes...

... Et tout le reste bien sûr... des petits bijoux qui font réfléchir...

samedi 27 novembre 2010

Samedi normal

Woohoo! Premier samedi normal(sans travail) depuis une mèche!

Ça me prenait peut-être ça pour être excitée à l'idée de faire du ménage! C'est vrai! Je viens de me faire un inventaire de toutes les petites tâches que je vais faire aujourd'hui et la liste est longue!

J'ai toute la journée devant moi et j'espère que les secondes et les minutes prendront autant leur temps que les flocons de neige le font pour se déposer.

La neige tombe et nous procure cette atmosphère feutrée propre à l'hiver. Vous savez, celle où le bruit semble être absorbé, où tout est plus sourd, plus intérieur. J'adore l'hiver juste pour ça je pense, parce que pour le reste, je passerais bien mon tour!

Ce soir, souper chez Inochi avec des amis et hockey...

On reconnecte plus tard... le ménage du frigo m'attend!

Bonne journée!

dimanche 14 novembre 2010

J'allume!

Le Canadien gagne, il y a une lumière superbe dehors ce matin, mes enfants sont en santé, mon amoureux revient à la maison aujourd'hui... Qu'est-ce qui explique cette couche de mélancolie qui recouvre mon coeur?

La lumière a beau être extraordinaire ces derniers jours, mais elle ne dure pas assez longtemps!

Êtes-vous de ceux qui souffrent du manque de lumière à l'automne? Plus particulièrement suite au changement de l'heure?

J'ai beau vouloir me battre mentalement contre cette idée comme je me bats contre toute apparence de maladie (rhume, gastro, etc. mon cerveau refuse littéralement leur présence, ce qui fait que je suis rarement malade j'en suis convaincue), mais je crois que j'ai besoin d'un petit coup de main pour ce maususs de spleen automnal.

La semaine dernière quelques petites séances de luminothérapie m'ont tellement fait de bien que j'ai cru que c'était même trop, car j'étais surexcitée... J'aurais pu dépenser mon petit surplus d'énergie en allant marcher dehors plus longtemps tout en gardant ma lumière allumée pour un petit 20 minutes le matin!

La machine repart... J'haïs le changement d'heure et le manque de lumière... jusqu'au 21 décembre, ensuite, c'est Noël et les jours allongent. Juste de le savoir, ça me rend de bonne humeur.

Bonne journée remplie de lumière!

dimanche 7 novembre 2010

Une chambre à soi...

Dimanche matin. Café et Mac au lit. L'amoureux est parti aux États-Unis, j'en profite pour prendre possession de la chambre.

Faites-moi penser pour les prochaines rénovations ou prochaine maison : ça me prend une chambre à moi. À moi toute seule! Une chambre comme celles que nous avons données à nos enfants pour qu'ils aient un coin dans le monde qui n’est qu'à eux. Un coin dans le monde qui est juste comme eux, sans compromis. Un coin dans le monde où ils peuvent garder la lumière ouverte jusqu'à 3 heures du matin sans déranger qui que ce soit. Un coin dans le monde qu’ ils peuvent décorer à leur goût — avec certaines limites puisque cette chambre est dans la maison de papa et maman bien entendu. :)

Non, mais c'est quoi cette idée qu'on doit, à partir du moment où on est un couple, avoir une chambre commune? C'est qui le ou la zoinzoin qui a dit ça? Moi, je veux ma chambre à moi. Mon espace... mon odeur, mes couleurs. Quand j'aurai envie de me coller contre mon amoureux, je l'inviterai ou je le visiterai, et vice et versa. 1 jour, 4 jours 7 jours pas semaine on se visitera si le coeur ou le corps nous en dit. Mais je veux ma chambre à moi pour le reste du temps.

Ma mère me disait que ça forçait les réconciliations... par expérience, les miennes ont été beaucoup plus rapides et vraies quand j'ai pris mon oreiller et suis allée me coucher ailleurs. Le calme de se trouver seule est beaucoup plus fertile que de se retrouver forcée d'être à côté de mon amoureux par temps houleux.

C'est avec Virginia Wolf que je me suis éveillée à cette idée. Son roman, Une chambre à soi, porte, dans mon souvenir, la fertilité de mon désir... Bon, la maison actuelle ne s'y prête pas encore, mais la prochaine... Où il y aura rénovation d'ici 5 ans dans ma maison actuelle...

:)

samedi 6 novembre 2010

Noël...

Eh oui! Je suis dedans, en plein dedans jusqu'au dents. Travail d'adaptation pour une pub oblige. Mais je m'amuse bien de la situation, je dirais que c'est même assez agréable. Jouer avec les mots encore une fois... Au fond, peu importe la façon, je m'amuse.

Parlant de jouer avec les mots, je partage avec vous le titre d'un livre que m'a donné une amie à moi pour ma fête... un pur délice... Une journée sans moi de Raymond Devos. Disons que jouer avec les mots et les idées le monsieur sait comment faire! Ouf! C'est génial! J'aimerais pouvoir écrire avec autant de brio!

Allez! Bon samedi soir!

Canadiens - Sénateurs. Woohoo!

On reconnecte plus tard!

lundi 25 octobre 2010

Fini le lundi gris...

... du moins je ne le vois plus, il fait presque nuit déjà.

En fait je ne l'ai pas vu de la journée.... même pas en allant prendre ma marche avec mon pitou d'amour! J'étais trop heureuse de la voir courir partout après sa balle comme une belle énervée!

Finie aussi l'écriture pour aujourd'hui... C'est le temps d'aller souper... Hmm! Ça sent bon!

Le petit rouge est à mes côtés pendant que je termine à l'ordinateur...

Les Canadiens vont bientôt sauter sur la glace pour la période de réchauffement... et moi je vais m'amuser à zapper entre le hockey et les émissions du lundi soir!

Allez, bonne soirée!

Demain, on annonce des éclaircies et 18 degrés Celcius! Wow!




Lundi gris

J'haïs les lundis... alors quand ils sont gris en plus... pas besoin de vous dire que je travaille très fort à mettre du soleil dans la tête...

1. Écriture projet
2. Écriture blogue
3. Écriture projet
4. Je vais penser à me préparer mon souper préféré - je n'ai pas encore décidé ce serait quoi...
5. Musique douce
6. Écriture projet
7. Marche sous la pluie avec mon beau pitou d'amour - juste pour faire une grimace à la pluie!
8. Écriture projet
9. Go Habs Go

On reconnecte plus tard!

Bonne journée quand même!

vendredi 22 octobre 2010

Journée d'automne et liberté

Le ciel et le soleil ce matin sont tous les deux complices d'une magnifique matinée d'automne. Je m'installe à mon ordinateur pour écrire mes histoires, puis je reçois une note d'une lectrice de mon petit blogue d'amour...

Ti-Lou, t'es oùoùoùoùoù?

Ben c'est ça, je suis là à écrire et travailler à joindre les deux bouts de ma vie (celle de l'écriture et celle du travail classique) et je ne prends même pas le temps de venir partager mes états d'âme sur la loi 115, sur l'impudeur des médias qui nous montre un homme malade affublé de sous-vêtements de femme partout dans les journaux et à la télé (voulez-vous me dire quosse ça donne de voir ça?). Mes états d'âme encore sur nos jeunes à qui le système du capitalisme-sauvage a laissé une drôle de valeur quant à la durabilité tant matérielle que relationnelle, peuvent bien être mélangés avec rien sur quoi s'appuyer «C'est les jeunes d'aujourd'hui» ! C'est nous qui les avons amenés là où ils sont!

Mais aussi je n'ai pas pris le temps de venir vous parler de l'avancement de mon projet (non je ne dirai rien d'autre que le fait que pour l'instant , on avance toujours dans la bonne direction et que je suis très reconnaissante de pouvoir travailler avec des personnes absolument extraordinaires). De vous dire aussi, combien je suis revigorée par ces journées d'automne que je qualifierais de croustillante à souhait avec ce ciel pur, ce soleil d'une luminosité unique à la saison et cet air vivifiant qui nous gèle le bout du nez tout en laissant aux pelures le soin de garder le reste bien au chaud.

Je voulais vous le dire ce matin. J'avais besoin de vous le dire ce matin.

Et je nous souhaite que bientôt, un passionné comme Guillaume Lemay-Thivierge réussisse à nous contaminer de sa belle vision pour à tout le moins nous sortir de cette bêtise Libérale Charestchienne qui nous tue à petits feux depuis déjà trop d'année.

On reconnecte plus tard...

samedi 25 septembre 2010

L'exercice de l'écriture

Lorsque je me prépare à écrire, il y a une foule de sentiments qui se bousculent dans ma tête. Le trac est parmi les premiers à se pointer au rendez-vous. Est-ce que j'y arriverai? Est-ce que je serai capable d'aller chercher cette sensibilité intérieure pour donner tout ce que j'ai?

Souvent toutefois, je confonds le trac avec l'anticipation, l'excitation que provoque en moi l'exercice de l'écriture. Plonger dans ce qui n'existe pas encore sur papier et la réalité a toujours été d'une grande charge émotionnelle pour moi. Je deviens fébrile. Quand j'étais jeune, je décrivais toujours ce sentiment comme étant de la peur. Jusqu'au jour où une amie m'a fait prendre conscience que je disais le mot peur aux deux phrases. J'ai grandement changé mon tir dans le choix de mes mots depuis.

Une fois installée à ma table de travail, je prends mes papiers et les tripote dans tous les sens. Je lis, mais pas le texte comme tel. Je lis l'ambiance, l'atmosphère du texte et je classe le tout en différentes catégories : doux, moyen, fort, ludique, etc., et je m'amuse à regarder les personnages bouger dans l'espace. Je me laisse prendre à leurs jeux... Et c'est là, enfin, que je plonge les rejoindre et je vais m'amuser avec eux.

Bonne journée!

On reconnecte plus tard...

lundi 20 septembre 2010

L'ermite sort de son trou...

Le téléphone sonne. Il est 1h30 am. La nuit dernière. Mon coeur bat à 100 à l'heure. Merde, c'est ma fille qui ne va pas bien! Merde!

Je trouve le téléphone à tâtons. « Allo? » — c'est vraiment avec un point d'interrogation que j'ai dit mon « Allo». Je prends encore quelques nanosecondes pour réaliser qui est au bout de la ligne. Il y a beaucoup de bruit, c'est festif comme atmosphère.

— Marc pis moi on a tout raflé.

...

- Mon cœur ? Es-tu là ? C’est Jean!

- Ah! oui! Allo!

- Marc pis moi on a tout raflé.

Je n’ai aucune idée de ce dont il parle. Il est à Whistler pour sa réunion nationale de ventes, je le sais pourtant!

- On s’en va à West-Indies dans les Caraïbes. Ils ont changé la date, c’est en février.

Dans ma tête endormie – qui lit le livre Eat.Pray.Love en ce moment – on part pour l’Inde. Mon malade de chum continue de s’époumoner à l’autre bout du fil, il est de toute évidence dans l’esprit de la fête.

- Félicitations mon chum!

- Ben, félicitations à nous deux!

- C’est vrai! Tu as gagné autre chose, tu disais ? Pas des trophées à épousseter toujours ? (J’haïs les trophées)

- Ben oui, mais ils sont super beaux. Il y en a un en cristal.

- Ben, voyons donc, c’est laid le cristal!

- Non, non je te le dis, il est beau!

Ça ne donne absolument rien de m’obstiner...

- Ben tant mieux, c’est le fun! Tu vas fêter ça ?

Il me dirait non que je le traiterais de menteur.

- Ouais! Je vais aller prendre un petit verre de vin.

- Amuse-toi bien!

Il faut savoir que chaque année, c’est la même chose avec mon chum. Il part pour sa réunion en bougonnant parce qu’il trouve ça long. Je le taquine toujours en lui disant qu’il va gagner le voyage. Il monte sur ses grands chevaux à chaque fois!

- Non, non, j’ai pas eu une bonne année!

À ce jour, il frappe pour .500 , pas si mal le p’tit vieux. Toujours est-il que pour finir mes rest-vacances, j’apprends que je pars en vacances au mois de février... À moins que je laisse partir ma fille avec mon chum pour répéter mon expérience de ce week-end... I don’t think so !

P.-S. En passant, je ne sais pas si c’est moi, mais pour tout le bien qu’on a dit du livre d’Elizabeth Gilbert, Eat.Pray. Love, je suis au tiers du livre et je trouve ça d’une ennuyance terrible (le terrible est dit avec l'accent du Saguenay ici. Comme Véro hier aux Gémeaux... je l'ai trouvé pas mal bonne!)

samedi 18 septembre 2010

Comme une ermite

Ça doit faire... ça doit faire tellement longtemps que je ne me rappelle plus la dernière fois que ça s'est produit dans ma vie. Je suis seule chez moi, dans mes affaires, avec moi-même... et ma belle Brooklyn, mon Golden Retriever pour ceux qui ne la connaisse pas encore. Je suis seule et j'aime ça. C'est un bonheur énorme, une méditation continue avec mon âme sauf pour les petites interruptions de Brooky qui demande la porte pour son pipi.

Je regarde dehors et je ne veux pas sortir... sauf pour aller faire une marche. Je suis sollicitée par toutes sortes de petites courses que je pourrais aller faire, mais je ne veux pas sortir de chez moi. Je suis tellement bien. Je me réveille ce matin avec aucune inscription à mon ordre du jour et j'aime ça. Et en bonus, j'entends un cardinal s'égosiller près de ma fenêtre.

Je ne me souviens honnêtement pas de la dernière fois où je n'ai eu que moi-même à m'occuper tout en étant dans ma maison. Être chez des amies, ça, je connais, on appelle ça des Va-cances. Mais chez moi? Pour 5 jours? C'est nouveau, ce sont mes premières reste-cances... et j'aime plutôt ça.

Je fais ce que je veux, quand je veux... me suis réveillée à 3 h 30 cette nuit - parce que je m'étais couchée à 20 h hier soir — et j'ai simplement allumé la lumière et pris mon livre. J'ai lu jusqu'à 5 h et me suis tout simplement rendormie.

Je pense que, comme Virginia Wolf, je veux une chambre à moi. Ça devient de plus en plus évident. Non, mais on se fend en quatre pour que nos enfants aient leur chambre pour leur intimité, leur autonomie! Pourquoi comme adulte se retrouve-t-on dans la même chambre... pendant... 25 ans maintenant? Prochain projet, une chambre à moi. Je ne sais pas quand, je ne sais pas où, mais vivement une chambre où je pourrai jouer à l'ermite comme bon me semble!

Tiens, c'est dit!

lundi 13 septembre 2010

Atteindre un rêve...

Moi, je trouve qu'il porte le rouge plutôt bien mon petit garçon...

Belle performance lors du match du tournoi des Rookies des Maple Leafs de Toronto qui se tient en ce moment à London en Ontario.

C'est tout un engagement dont ce jeune homme fait démonstration depuis l'âge de 15 ans.

Je lui souhaite du fond du coeur de réaliser son rêve... Il y travaille vraiment fort, rien n'est gratuit, surtout pas lorsque la visée est aussi grande!

Ne lâche pas mon homme!

samedi 11 septembre 2010

Retour des soirées passées devant l'ordi... pour le hockey

Ce soir est le premier d'une longue série qui s'annonce. Notre gros garçon est à London Ontario au tournoi des rookies que tient les Maple Leafs de Toronto. Notre gros garçon joue pour les Blackhawks...

J'aime tellement le hockey... une passion.

Go Sim Go!

et

Go Habs Go!

Quand l'été et l'automne se croisent...

C'est la période de l'année que je préfère. La chaleur côtoie le fraîcheur, la flore est riche et généreuse et les récoltes me donnent envie de passer des heures dans ma cuisine et inviter tous mes ami(e)s pour partager mon plaisir de cuisiner.

Ma passion d'automne? La plus grande est certainement les potages. Pour le reste, c'est l'esprit du moment qui décide.

Aujourd'hui, c'est le potage aux poivrons rouges grillés... Du bonheur, du gros bonheur...

Aussi, dernier soubresaut de l'été, ma salade de mangues libanaise...

Pour le souper... pas décidé encore, mais ce sera sur le BBQ, c'est certain!

On reconnecte plus tard!

mardi 31 août 2010

Maudit que ça va vite!

Il me semble qu'on est au début de l'été... Et ça n'a rien à voir avec la canicule! Le temps va tellement vite. J'ai beau être dans le moment présent, j'ai beau ouvrir grande les oreilles et les yeux, me semble qu'hier, c'était le début du mois de mai... Le début de la belle saison!

Et demain je vais me réveiller et on va être le 1er septembre! De quessé?

Je suis un peu frue (ça doit prendre un e au féminin!)... plein de chose à vous raconter, pas le temps de m'étendre sur quoi que ce soit...

On reconnecte plus tard!

samedi 28 août 2010

Le grand garçon quitte aujourd'hui...

On finit par s'habituer à ses départs prolongés.

J'ai de la gratitude dans le coeur... il s'en va jouer au hockey, pas en Afghanistan...

Go Rock'em !

Bonne saison mon amour!

samedi 21 août 2010

Saoule d'écriture... Hic!

Se saouler dans l'écriture... Quelle belle activité! Aucun risque de cholestérol, de crise de foie, mais attention le danger d'accoutumance est très élevé!


On reconnecte plus tard!

Hic!

;)

jeudi 19 août 2010

La cucina!


Et voilà! Retouche de peinture, luminaires, ajout de pare-fenêtre et nous passons à un autre projet.




Et nous qui avons cru que ça serait plus sombre! La cuisine paraît deux fois plus grande!

Vivement les retrouvailles autour d'un bon repas!

On reconnecte plus tard... je m'en vais me saouler dans l'écriture!

Bonne journée tout le monde!

vendredi 13 août 2010

Un an déjà - RIP La mamma



C’est drôle... La maudite chanson déchirante que j’ai dans la tête depuis deux jours est exactement la même qu’il y a un an. La seule différence est que je ne sanglote plus, c’est plus calme, les larmes se bousculent moins à la sortie...

Aujourd'hui, c’est maman que je vois quand le grand Charles chantait La mamma. Quelle extraordinaire dramaturge elle était notre mamma... On aurait pu croire facilement qu'Aznavour avait écrit la chanson pour elle et qu'il lui avait dit en secret.

Ce matin, je suis habitée de mélancolie. Pas de la grande tristesse, juste une douce mélancolie... Parce qu’hier, j’ai jasé avec quelqu’un, une jeune femme de 34 ans, belle comme un coeur. Au cours de la dernière année, elle a perdu dans l’ordre, son grand-père, sa grand-mère, sa mère et dernièrement son père, son plus grand fan. C’est une ancienne athlète. Il venait encore la voir dernièrement à toutes ses parties de balle-molle. Elle lançait pour son équipe, son père était son coach. Depuis qu’il est décédé, elle n’est plus capable de lancer. Quand je lui ai parlé hier, je lui ai dit que si elle ne se bottait pas le derrière au plus vite pour faire son premier lancer, c’est son père qui allait s’en mêler. Ça l’a fait beaucoup rire et du coup elle a découvert une autre perspective possible, elle va le faire pour lui... Pour éviter qu’il revienne lui botter le ... J’ai hâte de voir si ça va l’aider pour la prochaine partie.

Tout ceci pour dire qu’hier soir, au retour à la maison, je n’ai pu que remercier la vie qui, malgré l’âge avancé de mes parents à ma naissance, m’a laissé profiter de la présence de l’un d’eux jusqu’à l’âge de 48 ans... Je me suis trouvée chanceuse...


Y'a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi la mamma
Y'a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi la mamma
Que jamais, jamais, jamais
Tu nous quitteras …

Allez le voir le grand Charles en 2000, live in concert!!! Du bonbon...


http://www.youtube.com/watch?v=rU0wYcO2Pdk&feature=related


LA MAMMA – Charles Aznavour
Ils sont venus
Ils sont tous là
Dès qu'ils ont entendu ce cri
Elle va mourir, la mamma
Ils sont venus
Ils sont tous là
Même ceux du sud de l'Italie
Y'a même Georgio, le fils maudit
Avec des présents pleins les bras
Tous les enfants jouent en silence
Autour du lit ou sur le carreau
Mais leurs jeux n'ont pas d'importance
C'est un peu leurs derniers cadeaux
A la mamma

On la réchauffe de baisers
On lui remonte ses oreillers
Elle va mourir, la mamma
Sainte Marie pleine de grâces
Dont la statue est sur la place
Bien sûr vous lui tendez les bras
En lui chantant AveMaria
Ave Maria
Y'a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi la mamma
Y'a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi la mamma

Et tous les hommes ont eu si chaud
Sur les chemins de grand soleil
Elle va mouri, la mamma
Qu'ils boivent frais le vin nouveau
Le bon vin de la bonne treille
Tandis que s'entrassent pêle-mêle
Sur les bancs, foulards et chapeaux
C'est drôle on ne se sent pas triste
Près du grand lit et de l'affection
Y'a même un oncle guitariste
Qui joue en faisant attention
A la mamma

Et les femmes se souvenant
Des chansons tristes des veillées
Elle va mourir, la mamma
Tout doucement, les yeux fermés
Chantent comme on berce un enfant
Après une bonne journée
Pour qu'il sourie en s'endormant
Ave Maria
Y'a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi la mamma
Y'a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi la mamma
Que jamais, jamais, jamais
Tu nous quitteras …

mardi 10 août 2010

Avancement des travaux!

Jour J... le matin avant l'arrivée de mes hommes.

Stade 2... avant de contruire, il faut démolir.
Et au lieu de jeter, pourquoi pas recycler... dans la salle de lavage!


On reconnecte plus tard...

dimanche 8 août 2010

3-2-1! prêt pas prêt...

Les rénos c'est pour demain.... ma cuisine est tellement propre que j'ai envie de tout annuler!

Blague à part, j'ai bien hâte de voir ce que ça donnera!

On se reconnecte plus tard!

Bonne semaine!

lundi 2 août 2010

Le ciel gronde

Quand j'étais petite, j'étais terrorisée par les orages. Je me suis réfugiée dans le lit de mes parents jusqu'à très tard dans ma vie — non vous ne saurez pas l'âge exact.

Aujourd'hui, outre quand ça nous pète vraiment dans la figue, j'aime bien quand le ciel se déchaîne. Quand on s'amuse à compter les secondes entre les éclairs et le bruit du tonnerre.

Je me rappelle quand j'ai eu ma garderie, j'en faisais une fête avec les enfants. Je ne pouvais pas tolérer que mes petits choux et mes choupettes aient peur de quelque chose d'aussi naturel. Alors j'ai inventé toute sorte de niaiserie. C'était quelqu'un dans les nuages qui jouait aux quilles ou du tambour. Et bien sûr, on pouvait compter avant que le bruit arrive. Et on criait pour s'amuser, pas pour s'énerver. J'ai gagné les peureux et les peureuses tour à tour. On se plantait tous devant la porte-fenêtre et on guettait les éclairs et là on comptait fort jusqu'à ce que ça fasse bedang! et on se roulait par terre pour rire... oui, oui, moi aussi.

J'ai gardé un contact avec la majorité des enfants qui sont venus chez moi. Merci à Facebook pour ça. On rit encore de nos niaiseries... faudrait bien que je leur parle des orages pour voir s'ils s'en souviennent...

Je vous écris alors que ça brasse assez fort dehors. Le dernier coup a fait trembler le sol... Ce n'est pas tomber très loin c'est garanti. Je n'ai même pas eu le temps de compter. Je suis chanceuse, là où je demeure, nous sommes comme dans un vallon et souvent la nature s'éclate dans ma cour...

samedi 31 juillet 2010

Rénovations cuisine : du pain sur la planche

C'est le début de la préparation de la cuisine pour les rénovations tant attendues. Tout le monde ou presque redoute les rénovations. Les raisons varient, les dépenses réelles versus le budget sont certainement une des raisons majeures...

Mais j'ai tellement hâte de voir les résultats que pour l'instant tout ce qui m'importe c'est de bien préparer la place... De toute façon, le budget est pété depuis longtemps. Pourquoi s'en faire alors?

Vous en avez pour 3 semaines sinon 4 à en entendre parler... parce que je ne veux pas parler d'autres choses... :(

Allez hop! Au travail!

lundi 26 juillet 2010

Le temps le dira...

J'ai partagé ce matin un merveilleux moment avec une jeune femme remplie de bonté, d'intelligence et de bon sens. Vive Facebook et les médias sociaux!

Elle m'a raconté les derniers événements de sa jeune vie. Des moments pas nécessairement faciles. Mais c'est une battante, une belle âme comme on dit. Notre échange m'a rappelé cet extrait de L'empire des anges de Bernard Weber, un auteur que j'ai beaucoup apprécié, entre autres, pour Les thanatonautes. Cet extrait est un bel exemple de la réalité de la vie. Ce qui nous arrive dans la vie, on ne sait jamais si c'est bon ou si c'est mauvais sur le coup. C'est dans ces moments qu'il faut faire confiance et attendre de comprendre la vraie portée des événements qui surgissent sans qu'on les ait commandés! Voici la petite histoire qui m'a grandement inspirée un jour passé.

Merci à toi jeune femme qui m'inspire ce matin... Tu sauras te reconnaître, j'en suis certaine!

Un fermier reçoit un cadeau pour son fils un cheval blanc. Son voisin vient vers lui et lui dit « Vous avez beaucoup de chance. Ce n'est pas à moi que quelqu'un offrirait un aussi beau cheval blanc ! » Le fermier répond: « Je ne sais si c'est une bonne ou une mauvaise chose… le temps le dira»

Plus tard le fils du fermier monte le cheval et celui-ci rue et éjecte son cavalier. LE fils du fermier se brise la jambe. «Oh, quelle horreur ! dit le voisin. Vous aviez raison de dire que cela pouvait être une mauvaise chose. Assurément, celui qui vous a offert ce cheval l'a fait exprès pour vous nuire. Maintenant votre fils est estropié à vie ! » Le fermier ne semble pas gêné outre mesure. « Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose... le temps le dira. », lance-t-il.

Là-dessus la guerre éclate et tous les jeunes sont mobilisés sauf celui du fermier avec sa jambe brisée. Le voisin revient alors et dit ” Votre fils sera le seul du village à ne pas partir à la guerre, assurément il a beaucoup de chance. ” Et le fermier de répéter ” Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Le temps le dira.»

Bernard Weber, L’empire des anges

dimanche 25 juillet 2010

Avoir faim d'intensité!

Life doesn't measure by the number of breaths we take, but by the moments that take our breath away. (Anonyme)

Traduction libre :

La vie n'est pas mesurée par les respirations que l'on prend, mais par les moments qui nous coupent le souffle.

Je suis comme ça. Il faut toujours que ce soit intense. Même les silences. J'ai besoin d'intensité dans ma vie, sinon... je mange. Pas l'intention de m'épancher sur les 45 livres que je voudrais bien faire fondre et qui me colle obstinément à la peau. Le sujet est tout autre, mais pour pouvoir parler librement de mon appétit de vivre, je dois au préalable faire ce constat. Ensuite, ce ne sera que métaphore.

L'épiphanie est survenue l'autre jour. Je regarde la télévision. Rien de particulier, car je ne me souviens même plus ce qui était à l’écran. Et, encore une fois, des larmes et un serrement de gorge viennent embrouiller ma vision. Merde! « Pourquoi est-ce que je me retrouve émue si souvent, si facilement? » Je cherche bien sûr à excuser mon hypersensibilité. Et la réponse est venue, très forte, même si je me parlais à moi-même.... « C'est parce que j'ai faim, j'ai faim de vivre! » Ça ne pouvait être plus clair.

D'aussi loin que je me souvienne — je vais quand même avoir 50 ans cet automne! — le besoin d'intensité m'habite. Il a été comblé à certaines périodes de ma vie. Les amours, les voyages, les rencontres, les enfants, les changements, etc. De grands moments, on en vit tous. Parfois, malheureusement, on passe à côté des grands moments de notre vie. L'anxiété, la résistance aux changements, toutes sortes de raisons nous volent ces instants précieux. Mais au-delà des grands moments, qu'est-ce qu'on fait pour ceux et celles qui ont un si grand appétit de vivre? Je n'irai certainement pas faire du Benji, pas ma tasse de thé, mais alors vraiment pas!

Ce que mon épiphanie m'a donné l'autre jour, c'est la possibilité de réfléchir sur mon besoin d'intensité insatisfait. De prendre quelques minutes pour regarder ma vie bien en face pour me rendre compte qu'elle est encore intensément bien remplie. Que le menu est passablement élaboré pour sustenter mon appétit vorace.

C’est une bonne idée de s'arrêter, ne serait-ce que quelques journées, pour mieux se relancer dans le goût de vivre. Que l'intensité, c'est bien plus une question de posture mentale que la résultante d'événements extérieurs. Qu'au fond, il n'y a qu'un moment qui compte si on veut avoir le souffle coupé. Le moment présent.

Je vous souhaite une superbe journée!

La mienne a très bien commencé!


jeudi 22 juillet 2010

S.V.P., tout sauf l’indifférence...

J’ai un client au centre-ville pour qui je travaille une journée par semaine. Le bureau est situé juste en face de l’hôpital St-Luc à Montréal. J’y vais tous les mardis et chaque fois, un itinérant est juste en face des marches – c’est au 2e étage – et accompagne les passants qui se présentent à la borne pour le stationnement. Shame on me, je réalise que je ne sais pas son nom.

C’est toujours la même chose. Les gens approchent la borne et il leur explique que la machine ne prend pas d’argent avant 9 h, car le stationnement n’est payant qu’à partir de cette heure. Les gens pestent, car leur rendez-vous à l’hôpital est à 9 h et attendre que la borne accepte le fric fait en sorte qu’ils sont en retard à leur rendez-vous, que ce soit par affaires ou encore médical. Du coup, il en profite pour demander une cigarette et parfois même de la petite monnaie. Le tout est très convivial, il ne fait aucune pression.

Souvent j’attends en haut des escaliers sur le petit balcon qu’un des employés arrive et m’ouvre la porte. Je regarde la scène et l’interaction en bas. Ce mardi, une famille attendait que la fameuse borne accepte l’argent pour acquitter les frais de stationnement. Cette famille n’est pas riche, c’est facile à voir, les vêtements, les coupes de cheveux, les dents manquantes à l’avant chez la dame, vous voyez le portrait. Néanmoins, je remarque la femme qui fouille furieusement dans sa sacoche et y retire de la monnaie qu’elle donne à son mari en lui faisant signe de donner le tout à mon contrôleur de circulation! Le mari s’empresse de donner la monnaie et elle de s’excuser en disant que « ce n’est pas grand-chose, mais c’est tout ce que j’ai. » Mon ami est heureux de sa récolte et lui témoigne sa gratitude par un sourire, il va sans dire édenté.

Arrive à peine quelques secondes plus tard, une blonde d’Outremont – ou était-ce de ville Mont-Royal – qui stationne sa Lexus juste en face et s’approche à son tour de la borne pour payer.

Édité suite à un message de Who...

Des détails me portent sérieusement à croire qu'elle a un rendez-vous d'affaires. Outre les talons hauts et l'habillement, elle a récupéré dans son auto, mallette et porte-documents...

Mon régulateur de circulation lui explique la situation, en fait tente de le faire... La pouffiasse agit comme s’il n’existait pas. Elle ne le regarde même pas et fait semblant d’être absorbée par d’invisibles préoccupations. De plus, elle parle avec d'autres personnes autour qui attendaient elles aussi. Malaise...

Dans ma tête, mon âme, mon cœur, il y a eu un petit rêve cochon... Des pneus dégonflés, son auto grafignée à son retour, une contravention... Je ne sais pas, quelque chose du genre... l’humain est capable du meilleur et du pire... à quelques secondes d’intervalles.

Je ne donne pas d’argent à tous les itinérants, à tous les jours au centre-ville, ça n’aurait pas de fin. Mais au moins, je ne les ignore pas, je ne fais pas comme s’il n’existait pas... Il n’y a rien de pire et c’est Dan Bigras qui nous le rappelait, il y a quelque temps, je ne me souviens plus à quelle occasion, mais j’ai bien enregistré le message. Je regarde la personne bien en face, je lui fais un sourire et je lui dis « pas aujourd’hui »... et ça veut dire au fond peut-être demain...

samedi 10 juillet 2010

Écrire ma vie

Je me suis levée ce matin et j'ai décidé de m'écrire une nouvelle vie. Et c'est ici que ça commence. Ce n'est pas une blague! J'ai déjà un sourire qui ne veut pas s'effacer. Il attend, il sait ce qui s'en vient. C'est drôle parce que je ne le sais pas encore moi-même. On s'en fout un peu, beaucoup quand on sait qu'on va écrire sa vie, ça ne peut qu'être bon. Ça ne peut qu'être meilleur que la vie que nous subissons.

Quelle atrocité que de celle de subir sa vie. C'est une posture qui empêche le bonheur de naître, de vivre, de s'exprimer. Subir, c'est regarder passer. Subir, c'est nécessairement passer à côté. Subir ce n'est pas une vie. Si je réécris ma vie, c'est justement pour ne pas la subir.

L'écrire ce n'est pas non plus en faire une fiction. L'écrire c'est décider de la suite des choses. Les choses étant les événements sur lesquels nous n'avons que peu ou pas de contrôle.

Écrire ma vie pour me donner le choix. Assumer, posséder, embrasser. Écrire, c'est le choix entre subir et vivre.

C'est pour ça que je vous écris ce matin... J'ai besoin de bonheur et d'énergie, je m'en vais écrire des histoires ailleurs!

On reconnecte plus tard!

vendredi 9 juillet 2010

Ma fille, la dépensière...

Ma fille est une grande dépensière. Sans grande référence à la valeur de l'argent donc du travail, est-elle bien différente des autres jeunes de son âge? Je crois qu'elle n'est pas parmi les exemples à citer pour le sens de l'économie, elle vit au jour le jour... sa devise : quand il n'en reste plus, j'arrête de dépenser. Mais encore...

La carte de crédit qui devait servir en cas d'urgence est rapidement devenue le moyen de subvenir à certains besoins incontournables, comme payer son essence... pour pouvoir aller travailler.

L'apprentissage du budget et de la projection des besoins financiers — planification de voyages et autres dépenses — s'annonce ardu.

Toutefois, j'ai eu une lueur d'espoir quand je lui ai demandé de me rendre sa carte de crédit ce matin comme nous l'avions convenu lors d'une entente plus tôt cette semaine. Quand je lui ai demandé de me la rendre ce matin, elle m'a dit qu'elle l'avait gelée. Du coup, j'ai bien aimé sa réponse, mais j'attendais toujours qu'elle me la rende. C'est alors qu'elle m'a dit qu'elle ne l'avait pas, qu'elle l'avait gelée dans un bloc de glace pour geler ses dépenses. Elle s'est alors levée pour se rendre au réfrigérateur et retirer du congélateur le bloc de glace que vous voyez et dans lequel se trouve sa carte!

Comment voulez-vous ne pas pleurer de rire devant le sens de l'humour de ma merveilleuse fille! Elle est un soleil dans ma vie.

Un sens de la répartie, de l'humour et de la dérision incroyable, une très belle sensibilité et des valeurs d'une grande solidité font sa marque de commerce. C'est ça la vraie richesse.

dimanche 4 juillet 2010

La lune debout toute la journée !

(Cliquer sur la photo pour la voir)

La Lune nous fait des petits cadeaux de temps en temps en décidant de rester toute la journée avec nous, de ne pas aller se coucher. Sa façon à elle de passer une nuit sur le party! C'était le cas hier.

Quand j'ai vu, je l"ai prise en flagrant délit pour vous la montrer en pleine délinquance. Je me suis rappelé ce merveilleux mot d'enfant dont Marie-Êve — 4 ans, une des petites vites de ma garderie à l'époque, m'a fait cadeau.

La Lune avait choisi cette journée d'été ensoleillée pour rester dehors toute la journée. Marie-Êve à qui je devais répondre à au moins 20 questions par jour, me colle celle-ci :

Qu'est-ce qu'elle fait la Lune dans le ciel avec le soleil Loulou?
Je pense qu'elle n'avait pas envie d'aller faire dodo Marie-Êve. Elle veut jouer dehors avec les amis de la garderie aujourd'hui!
La coquine! qu'elle me répond avec un regard rempli de lumière. J'espère au moins qu'elle a mis de la crème solaire!

Je me suis écroulée de rire. Quelle intelligence! C'est que, voyez-vous, chez Loulou, il fallait ABSOLUMENT avoir de la crème solaire avant d'aller jouer dehors. J'étais une maniaque! La petite a vite fait le lien avec la Lune qui reste debout pour jouer dehors toute la journée...

Comme disent mes amis anglos... Priceless!

Bon 4 juillet!

jeudi 1 juillet 2010

C'est qui le cave?

C'est qui le cave qui a décidé que la St-Jean Baptiste devait être fêtée la journée même? C'est-tellement épais! On a perdu deux fin de semaines de 3 jours à cause de ça! Deux fins de semains qui marquaient de l'encre de ses histoires le début de notre été. On n'a pratiquement plus de ce bonheur du 3 jours sauf si on pige dans nos banques de vacances! Parce que, bien sûr, plusieurs entreprises ont suivi la même règle pour le 1er juillet!

C'est poche, c'est plate, c'est cave!

P.-S. : J'ai l'impression de parler comme mon grand frère ce matin!


samedi 26 juin 2010

Douce soirée d'été

Un verre de vin rouge... tout mon monde heureux après un bon souper... une invitation à joindre des amis dans le voisinage... une conversation avec une amie de ma fille qui est vraiment comme un ange qui plane sur nos vies...

Que demander de mieux?

Bon samedi soir tout le monde!

La vie est tellement bonne avec moi....

jeudi 24 juin 2010

Avis de recherche

C'est moi qui vieillis ou c'est que la fièvre de la fête est vraiment moins forte? Où sont les grands qui nous ont fait vibrer pendant des dizaines d'années? J'ai regardé le spectacle de Québec hier soir. J'ai aimé, mais je n'ai pas reconnu cette fièvre et cette fierté nationale qui parcouraient l'épine dorsale de notre peuple dans un grand frisson quand j'étais plus jeune. Pauline Marois et Gilles Duceppe étaient bien installés au premier rang pour que les caméras les prennent en photo. Ils ont réagi quand un chanteur autochtone a fait une belle petite sortie en comparant le peuple autochtone et le nôtre en les unissant dans leur quête de reconnaissance... Il y a eu un petit sursaut dans la foule, mais ça n'avait rien de patriotique.

Guillaume Lemay-Thivierge et Annie Villeneuve (on a vu son amoureux, Guillaume Latendresse à l'avant de la scène qui prenait des photos )ont fait du bon travail, mais vouloir les comparer à nos Vigneault/Léveillée/Deschamps/Ferland/Charlebois tiendrait d'un sketch du festival Juste pour rire. Sans rancune les jeunes, mais vous avez des croûtes à manger avant de sortir notre patriotisme de ses torpeurs.

Existe-t-il encore ce patriotisme? Je me le demande. Je suis fière de ma langue, de ma culture. Je nous aime. Mais j'aimerais pouvoir retrouver ce leadership qui nous faisait vibrer, qui nous faisait nous lever, qui nous donnait de ce pouvoir, ce vouloir collectif qui semble tellement nous faire défaut.

Le leadership politique nous fait sérieusement défaut. Notre société s’individualise et nous en paierons la note plus tôt que tard si vous voulez mon avis...

Vous connaissez quelqu’un vous qui pourrait nous inspirer, nous rassembler, nous faire lever et nous tenir debout encore ? Lançons un avis de recherche, vous le voulez bien ?

mercredi 23 juin 2010

C'est pas parce que je pleure que je suis triste!

Non, mais c'est vrai! Ma famille, mes ami(e)s, même ceux qui me connaissent moins paniquent quand je pleure. Faut dire que je pleure souvent! Mais faut dire aussi que je pleure très, très rarement parce que je suis vraiment triste.


Moi, je pleure parce que je m'émeus facilement. Je vous raconte cette anecdote. Je me souviens de ce jour d’automne où j’ai assisté avec ma mère au simple dépouillement d’un arbre de toutes ses feuilles à cause d’un grand vent qui déferlait. Maman me racontait ce qu’elle voyait et ce qu’elle ressentait dans sa belle tête de poète à la vue de ce spectacle de la nature avec une telle émotion qu’on a fini ça en pleurant toutes les deux à chaudes larmes. Jamais plus je n’ai regardé tomber les feuilles d’un arbre de la même façon. Je suis la fille de Cécile et le fruit ne tombe jamais loin de l'arbre. Ma mère avait ce don pour la passion, la sensibilité pour laquelle je n'ai jamais rencontré d'égal, sauf peut-être ses propres enfants. Comme nous nous le disons entre nous, sous sommes des braillards.


C'est vrai quand je dis que je pleure très rarement parce que j'ai de la peine. Il reste que les gens ne le comprennent pas et que ça les rend mal à l'aise. Je dois rapidement m'expliquer à ceux qui ne me connaissent pas beaucoup. « Ce n'est rien, que je leur dis avec un grand sourire dans le visage, je vais rire dans deux minutes!


J'aime être comme je suis, facilement émue. Le bonheur est tellement plus facile à reconnaître quand il nous en faut peu pour le laisser entrer en nous. C'est un peu ça que je ressens quand je pleure, un mélange quelque part entre le bonheur et la tristesse. Délicieux mélange, je sais. Ma mère me l'avait dit...