vendredi 31 décembre 2010
Au feu!
J'écoutais le tir de barrage Canada-Suède... j'avais déposé mes mitaines pour le four sur le poêle... j'ai allumé le mauvais rond... et hop! Les mitaines flambaient bon train quand le système d'alarme est parti!
Ça sent le suif pas juste un peu dans la maison... mais le clame est revenu...
Ouf!
Que 2010 achève au plus maudit!
That's it, that's all!
Pour moi, c'est toujours un temps de réflexion, que j'oublie malheureusement d'écrire pour pouvoir m'en souvenir en fin d'année suivante... ce n’est pas que je m'engage à mille et une résolutions, j'ai passé ce temps des promesses qui durent un mois tout au plus. C'est plutôt ce sur quoi je me suis arrêtée au cours de l'année. Les bonnes choses surtout. Ça requinque, pour l'année à venir il me semble.
Dans mon coeur de petite fille, oui, il est encore bien planté dans ma poitrine, c'est toujours les réveillons chez Oncle Raoul qui me viennent à l'esprit. C'était parmi mes moments préférés de l'année! Les plus drôles, les plus excitants!
Mon père était un homme de très peu de mots. Tous mes cousins en étaient très conscients et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils attendaient avec grande anticipation la partie de hockey traditionnelle du Canadien qui lançait immanquablement la soirée. L'oncle Maurice savait très bien que ces premiers commentaires avaient une telle importance. Ce serait les premiers grands éclats de rire de la soirée. Ceux qu'on se remémorerait l'année durant à chaque visite à Montréal chez les cousins. Vous aurez deviné que les années les plus fastes pour les commentaires auront été celles où Guy Lafleur jouait pour les Habs. Mon grand cousin Philippe se roulait par terre quand son oncle lapidait Bowman et les autres joueurs pas à la hauteur de Ti-Guy selon le grand manitou bien sûr. Nous étions une bonne vingtaine d'invités et hôtes installés au sous-sol dans les chaises disponibles selon une hiérarchie bien établie selon les rites de l'époque. Devant le téléviseur couleur, nous passions les dernières heures de l'année à aimer nos Canadiens et s'aimer entre nous aussi, car c'était ça l'amour, simplement être ensemble et partager un moment.
Quand les Canadiens avaient gagné leur match, c'était la plupart du temps ce qui se produisait à l'époque (comme quoi les temps changent vraiment!), on continuait de s'amuser. Les cousins en imitant les répliques des plus vieux, les jeunes en courant et en jouant à la cachette dans la belle maison de Raoul et Gilberte. Pour ma part, mon souvenir il était surtout derrière le bar de mon oncle! C'était mon coin de prédilection. J'avais le droit d'aider mon oncle à servir les invités. Wow! je me sentais si grande! J'avais le droit de servir du fort! Ma tâche consistait surtout à concasser la glace avec la légendaire machine de mon oncle. Je me sentais importante vous n'en avez pas idée. C'est certainement pour cette raison que mes cousins me l'ont donné quand mon oncle est décédé. Et c'est avec beaucoup de plaisir que j'en ai donné la garde à temps plein officielle à mon grand frère cette année. Parce qu'au fond, mon plaisir il était de faire plaisir aux autres avec la machine... et ce plaisir mon frère y goûtera pleinement alors que moi je ne prends presque jamais de glace...
Ce soir, je laisserai partir 2010 sans trop de regrets. Cette année a été tellement intense que j'ai de la difficulté à reprendre mon souffle pendant la période de vacances qui vient avec le temps des fêtes. Rien à me plaindre du point de vue des événements au contraire. Plein de belles choses sont venues animer cette année. C’est juste qu'il y en a tellement eu qui se sont chevauchées, que je n'ai pas l'impression de les avoir appréciées à leur juste valeur.
Je veux principalement de la santé. À 20 ans + 30 ans d'expérience, c'est ce qui s'impose d'emblée dans ma tête comme le voeu le plus important parmi tous ceux que je souhaite aux personnes que j'aime. Ensuite l'amour, l'harmonie, l'abondance dans tout et un peu plus de paix sur notre belle planète.
Aussi, après les révélations de l'année 2010, un peu plus d'intégrité de la part des gens qui nous gouvernent ne ferait certainement pas de tort.
That's it, that's all!
Bonne année à tousssss!
dimanche 26 décembre 2010
Lendemain de Noël, début des vacances.
C'est donc bien installée à ma table de cuisine, au lieu de devoir m'isoler dans mon buresu, que je jazouille avec vous! C'est t'y pas beautiful ça? comme le dirait un personnage connu. Je réchauffe mon café et je vous reviens...
Je suis maintenant bien installée dans ma chaise inclinable dans le salon... avec rien d'autre à faire que de penser à moi...
Je vous quitte pour aller écrire d'autres histoires...
On reconnecte plus tard...
Joyeux lendemain!
vendredi 24 décembre 2010
dimanche 19 décembre 2010
Source d’inspiration
Un vieux texte retrouvé, qui n'a pas vieilli d'un poil.
L’amour comme source d’inspiration ? Du vieux ramassé me direz-vous? Vous ne ferez pas très original dans une soirée en tenant ce genre de propos. Mais sachez qu’il demeure l’essence même de la nature humaine. Et que celui ou celle qui clame tout haut n’en avoir rien à faire, aille se faire foutre, je n’en crois pas un mot.
L’amour : sa source ou L’amour : ma mère
C’est le commencement, le début de tout; le premier cri, la première caresse; le premier souvenir, la première odeur; le premier réconfort, la première tétée; le premier « qu’est-ce qui m’arrive », le premier « je t’aime »; mon premier sourire…ton sourire ; mes premiers gazouillis…le bonheur dans tes yeux ; mes premiers pas…tes bravos ; mes premiers bobos, tes premières inquiétudes; mes premières difficultés, tes premiers conseils. Ma vie…ta présence, ta présence toujours quand le besoin se fera sentir. Ta discrétion quand l’apprentissage de la vie sera difficile. Ta présence, même si tu n'es plus là, je la sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.
L’amour a un père
Visage mystérieux. Rempli d’amour et de tendresse. Si près mais à la fois inaccessible. Tu auras toujours été l’objet de ma conquête. Pourtant j’aurai rarement eu l’impression d’avoir atteint ton intimité, d’avoir transcendé cette image du père protecteur, du pourvoyeur pour toucher ton cœur et le voir battre à nu, vulnérable. J’ai toujours su ton amour pour moi dans toute son immensité, mais il s’est toujours vêtu du costume de l’abstrait. Ta présence même depuis que tu n’es plus là, je la sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.
L’amour au féminin ou l’amitié
Le visage de l’amour qui m’aura transfiguré. Sans vous mes femmes, mes amies, mes très grandes amies, je n’aurais pas compris grand-chose à la vie. Toutes ces heures à discuter, échanger, pleurer, rire trinquer, déblatérer, partager, se conseiller, se confier, brailler, critiquer et rire, il faut bien le dire encore une fois.
Je vous chéris, je vous aime à l’infini. Et je suis, à chaque jour, rajeunie par votre amitié, vos bons mots comme vos silences. Et votre présence, même lorsque vous n’êtes pas là, je la sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.
L’amour : le premier, l’amour déçu, celui avec un grand A et toi qui es là
Le plus grand casse-tête de ma vie. Le plus complexe, le moins bien compris. Celui des tempêtes, celui des belles nuits. Celui des attentes, celui des compromis. Celui des coups de tête, des coups de cœur aussi. Celui qui a ravagé mon cœur au point de n’y comprendre plus rien. Celui grand de ses vingt-six ans, parsemé de pleurs comme de grands moments. Celui bâtit à la sueur du quotidien, qui défit le temps et par moments mon entendement ! Ton amour, sa présence même dans mes moments de plus grande solitude, je le sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.
L’amour a deux noms : Simon et Camille
Ma lune, mon soleil; mon calme, ma tempête; mon printemps, mon hiver; mon grand, ma grande. Deux grosses douceurs de la vie. Des enfants, mes enfants; mon petit amoureux, ma petite amie. L’amour à l’infini, sans condition, sans compromis. Un éclat de rire, un cri de joie, des pleurs, des peines, des exploits, à la vie, à la mort ; pour le meilleur et pour le pire, c’est le seul serment qui tienne dans ma vie. Mes enfants, votre présence, parce que vous êtes toujours là, je la sens qui m’appuie et me pousse à donner le meilleur de moi-même.
L’amour absolu : le grand retour, l’apprentissage d’une vie, le regard sur soi-même
Toute ma vie pour la quête, la conquête, la reconquête. L’amour de soi. Tuer l’image et devenir. Cesser de paraître et être. Se donner la chance de devenir. Avec ce qu’il y a de plus fort en nous, notre authenticité, notre raison d’être, notre passion. Etouffer nos démons, prendre la clé de la liberté. Assumer ce qu’on est. S’aimer. Se prendre par la main. Se cajoler, se donner du bon temps, s’aimer. Ma présence, ma conscience parce que maintenant tu es toujours là, je te sens qui m’appuie et me pousse toujours à donner le meilleur de moi-même.
samedi 18 décembre 2010
Partage... et gros bon sens...
mardi 14 décembre 2010
Regard sur la vie
dimanche 12 décembre 2010
F-i Fi, n-i ni, fini!
samedi 11 décembre 2010
Week-end d'écriture...
Quand travail = engagement, solidarité, plaisir, ça ne peut qu'être passionnant.
mercredi 8 décembre 2010
Marche de santé!
dimanche 5 décembre 2010
Guy Lafleur, mon idole...
Il n'y a personne que j'ai admiré, aimé, vénéré autant que Guy Lafleur dans ma vie... Personne. Barbara Streisand a été mon idole pour sa voie, sa beauté, son talent d'actrice, mais jamais elle n'a eu de valeur de proximité, c'était un rêve...
Soirée réussie!
samedi 4 décembre 2010
Mon beau sapin...
jeudi 2 décembre 2010
Une petite vite...
lundi 29 novembre 2010
Question de savoir avant de décider... Ça fait du sens non?
samedi 27 novembre 2010
Samedi normal
dimanche 14 novembre 2010
J'allume!
dimanche 7 novembre 2010
Une chambre à soi...
samedi 6 novembre 2010
Noël...
lundi 25 octobre 2010
Fini le lundi gris...
Lundi gris
vendredi 22 octobre 2010
Journée d'automne et liberté
samedi 25 septembre 2010
L'exercice de l'écriture
lundi 20 septembre 2010
L'ermite sort de son trou...
Le téléphone sonne. Il est 1h30 am. La nuit dernière. Mon coeur bat à 100 à l'heure. Merde, c'est ma fille qui ne va pas bien! Merde!
Je trouve le téléphone à tâtons. « Allo? » — c'est vraiment avec un point d'interrogation que j'ai dit mon « Allo». Je prends encore quelques nanosecondes pour réaliser qui est au bout de la ligne. Il y a beaucoup de bruit, c'est festif comme atmosphère.
— Marc pis moi on a tout raflé.
...
- Mon cœur ? Es-tu là ? C’est Jean!
- Ah! oui! Allo!
- Marc pis moi on a tout raflé.
Je n’ai aucune idée de ce dont il parle. Il est à Whistler pour sa réunion nationale de ventes, je le sais pourtant!
- On s’en va à West-Indies dans les Caraïbes. Ils ont changé la date, c’est en février.
Dans ma tête endormie – qui lit le livre Eat.Pray.Love en ce moment – on part pour l’Inde. Mon malade de chum continue de s’époumoner à l’autre bout du fil, il est de toute évidence dans l’esprit de la fête.
- Félicitations mon chum!
- Ben, félicitations à nous deux!
- C’est vrai! Tu as gagné autre chose, tu disais ? Pas des trophées à épousseter toujours ? (J’haïs les trophées)
- Ben oui, mais ils sont super beaux. Il y en a un en cristal.
- Ben, voyons donc, c’est laid le cristal!
- Non, non je te le dis, il est beau!
Ça ne donne absolument rien de m’obstiner...
- Ben tant mieux, c’est le fun! Tu vas fêter ça ?
Il me dirait non que je le traiterais de menteur.
- Ouais! Je vais aller prendre un petit verre de vin.
- Amuse-toi bien!
Il faut savoir que chaque année, c’est la même chose avec mon chum. Il part pour sa réunion en bougonnant parce qu’il trouve ça long. Je le taquine toujours en lui disant qu’il va gagner le voyage. Il monte sur ses grands chevaux à chaque fois!
- Non, non, j’ai pas eu une bonne année!
À ce jour, il frappe pour .500 , pas si mal le p’tit vieux. Toujours est-il que pour finir mes rest-vacances, j’apprends que je pars en vacances au mois de février... À moins que je laisse partir ma fille avec mon chum pour répéter mon expérience de ce week-end... I don’t think so !
samedi 18 septembre 2010
Comme une ermite
lundi 13 septembre 2010
Atteindre un rêve...
samedi 11 septembre 2010
Retour des soirées passées devant l'ordi... pour le hockey
Quand l'été et l'automne se croisent...
mardi 31 août 2010
Maudit que ça va vite!
samedi 28 août 2010
Le grand garçon quitte aujourd'hui...
samedi 21 août 2010
Saoule d'écriture... Hic!
Se saouler dans l'écriture... Quelle belle activité! Aucun risque de cholestérol, de crise de foie, mais attention le danger d'accoutumance est très élevé!
jeudi 19 août 2010
La cucina!
vendredi 13 août 2010
Un an déjà - RIP La mamma
C’est drôle... La maudite chanson déchirante que j’ai dans la tête depuis deux jours est exactement la même qu’il y a un an. La seule différence est que je ne sanglote plus, c’est plus calme, les larmes se bousculent moins à la sortie...
Aujourd'hui, c’est maman que je vois quand le grand Charles chantait La mamma. Quelle extraordinaire dramaturge elle était notre mamma... On aurait pu croire facilement qu'Aznavour avait écrit la chanson pour elle et qu'il lui avait dit en secret.
Ce matin, je suis habitée de mélancolie. Pas de la grande tristesse, juste une douce mélancolie... Parce qu’hier, j’ai jasé avec quelqu’un, une jeune femme de 34 ans, belle comme un coeur. Au cours de la dernière année, elle a perdu dans l’ordre, son grand-père, sa grand-mère, sa mère et dernièrement son père, son plus grand fan. C’est une ancienne athlète. Il venait encore la voir dernièrement à toutes ses parties de balle-molle. Elle lançait pour son équipe, son père était son coach. Depuis qu’il est décédé, elle n’est plus capable de lancer. Quand je lui ai parlé hier, je lui ai dit que si elle ne se bottait pas le derrière au plus vite pour faire son premier lancer, c’est son père qui allait s’en mêler. Ça l’a fait beaucoup rire et du coup elle a découvert une autre perspective possible, elle va le faire pour lui... Pour éviter qu’il revienne lui botter le ... J’ai hâte de voir si ça va l’aider pour la prochaine partie.
Tout ceci pour dire qu’hier soir, au retour à la maison, je n’ai pu que remercier la vie qui, malgré l’âge avancé de mes parents à ma naissance, m’a laissé profiter de la présence de l’un d’eux jusqu’à l’âge de 48 ans... Je me suis trouvée chanceuse...
Y'a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi la mamma
Y'a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi la mamma
Que jamais, jamais, jamais
Tu nous quitteras …
Allez le voir le grand Charles en 2000, live in concert!!! Du bonbon...
http://www.youtube.com/watch?v=rU0wYcO2Pdk&feature=related
LA MAMMA – Charles Aznavour
Ils sont venus
Ils sont tous là
Dès qu'ils ont entendu ce cri
Elle va mourir, la mamma
Ils sont venus
Ils sont tous là
Même ceux du sud de l'Italie
Y'a même Georgio, le fils maudit
Avec des présents pleins les bras
Tous les enfants jouent en silence
Autour du lit ou sur le carreau
Mais leurs jeux n'ont pas d'importance
C'est un peu leurs derniers cadeaux
A la mamma
On la réchauffe de baisers
On lui remonte ses oreillers
Elle va mourir, la mamma
Sainte Marie pleine de grâces
Dont la statue est sur la place
Bien sûr vous lui tendez les bras
En lui chantant AveMaria
Ave Maria
Y'a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi la mamma
Y'a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi la mamma
Et tous les hommes ont eu si chaud
Sur les chemins de grand soleil
Elle va mouri, la mamma
Qu'ils boivent frais le vin nouveau
Le bon vin de la bonne treille
Tandis que s'entrassent pêle-mêle
Sur les bancs, foulards et chapeaux
C'est drôle on ne se sent pas triste
Près du grand lit et de l'affection
Y'a même un oncle guitariste
Qui joue en faisant attention
A la mamma
Et les femmes se souvenant
Des chansons tristes des veillées
Elle va mourir, la mamma
Tout doucement, les yeux fermés
Chantent comme on berce un enfant
Après une bonne journée
Pour qu'il sourie en s'endormant
Ave Maria
Y'a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi la mamma
Y'a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi la mamma
Que jamais, jamais, jamais
Tu nous quitteras …
mardi 10 août 2010
dimanche 8 août 2010
3-2-1! prêt pas prêt...
lundi 2 août 2010
Le ciel gronde
samedi 31 juillet 2010
Rénovations cuisine : du pain sur la planche
lundi 26 juillet 2010
Le temps le dira...
J'ai partagé ce matin un merveilleux moment avec une jeune femme remplie de bonté, d'intelligence et de bon sens. Vive Facebook et les médias sociaux!
Elle m'a raconté les derniers événements de sa jeune vie. Des moments pas nécessairement faciles. Mais c'est une battante, une belle âme comme on dit. Notre échange m'a rappelé cet extrait de L'empire des anges de Bernard Weber, un auteur que j'ai beaucoup apprécié, entre autres, pour Les thanatonautes. Cet extrait est un bel exemple de la réalité de la vie. Ce qui nous arrive dans la vie, on ne sait jamais si c'est bon ou si c'est mauvais sur le coup. C'est dans ces moments qu'il faut faire confiance et attendre de comprendre la vraie portée des événements qui surgissent sans qu'on les ait commandés! Voici la petite histoire qui m'a grandement inspirée un jour passé.
Merci à toi jeune femme qui m'inspire ce matin... Tu sauras te reconnaître, j'en suis certaine!
Un fermier reçoit un cadeau pour son fils un cheval blanc. Son voisin vient vers lui et lui dit « Vous avez beaucoup de chance. Ce n'est pas à moi que quelqu'un offrirait un aussi beau cheval blanc ! » Le fermier répond: « Je ne sais si c'est une bonne ou une mauvaise chose… le temps le dira»
Plus tard le fils du fermier monte le cheval et celui-ci rue et éjecte son cavalier. LE fils du fermier se brise la jambe. «Oh, quelle horreur ! dit le voisin. Vous aviez raison de dire que cela pouvait être une mauvaise chose. Assurément, celui qui vous a offert ce cheval l'a fait exprès pour vous nuire. Maintenant votre fils est estropié à vie ! » Le fermier ne semble pas gêné outre mesure. « Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose... le temps le dira. », lance-t-il.
Là-dessus la guerre éclate et tous les jeunes sont mobilisés sauf celui du fermier avec sa jambe brisée. Le voisin revient alors et dit ” Votre fils sera le seul du village à ne pas partir à la guerre, assurément il a beaucoup de chance. ” Et le fermier de répéter ” Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Le temps le dira.»
Bernard Weber, L’empire des anges
dimanche 25 juillet 2010
Avoir faim d'intensité!
Life doesn't measure by the number of breaths we take, but by the moments that take our breath away. (Anonyme)
La vie n'est pas mesurée par les respirations que l'on prend, mais par les moments qui nous coupent le souffle.
L'épiphanie est survenue l'autre jour. Je regarde la télévision. Rien de particulier, car je ne me souviens même plus ce qui était à l’écran. Et, encore une fois, des larmes et un serrement de gorge viennent embrouiller ma vision. Merde! « Pourquoi est-ce que je me retrouve émue si souvent, si facilement? » Je cherche bien sûr à excuser mon hypersensibilité. Et la réponse est venue, très forte, même si je me parlais à moi-même.... « C'est parce que j'ai faim, j'ai faim de vivre! » Ça ne pouvait être plus clair.
D'aussi loin que je me souvienne — je vais quand même avoir 50 ans cet automne! — le besoin d'intensité m'habite. Il a été comblé à certaines périodes de ma vie. Les amours, les voyages, les rencontres, les enfants, les changements, etc. De grands moments, on en vit tous. Parfois, malheureusement, on passe à côté des grands moments de notre vie. L'anxiété, la résistance aux changements, toutes sortes de raisons nous volent ces instants précieux. Mais au-delà des grands moments, qu'est-ce qu'on fait pour ceux et celles qui ont un si grand appétit de vivre? Je n'irai certainement pas faire du Benji, pas ma tasse de thé, mais alors vraiment pas!
Ce que mon épiphanie m'a donné l'autre jour, c'est la possibilité de réfléchir sur mon besoin d'intensité insatisfait. De prendre quelques minutes pour regarder ma vie bien en face pour me rendre compte qu'elle est encore intensément bien remplie. Que le menu est passablement élaboré pour sustenter mon appétit vorace.
C’est une bonne idée de s'arrêter, ne serait-ce que quelques journées, pour mieux se relancer dans le goût de vivre. Que l'intensité, c'est bien plus une question de posture mentale que la résultante d'événements extérieurs. Qu'au fond, il n'y a qu'un moment qui compte si on veut avoir le souffle coupé. Le moment présent.
jeudi 22 juillet 2010
S.V.P., tout sauf l’indifférence...
J’ai un client au centre-ville pour qui je travaille une journée par semaine. Le bureau est situé juste en face de l’hôpital St-Luc à Montréal. J’y vais tous les mardis et chaque fois, un itinérant est juste en face des marches – c’est au 2e étage – et accompagne les passants qui se présentent à la borne pour le stationnement. Shame on me, je réalise que je ne sais pas son nom.
C’est toujours la même chose. Les gens approchent la borne et il leur explique que la machine ne prend pas d’argent avant 9 h, car le stationnement n’est payant qu’à partir de cette heure. Les gens pestent, car leur rendez-vous à l’hôpital est à 9 h et attendre que la borne accepte le fric fait en sorte qu’ils sont en retard à leur rendez-vous, que ce soit par affaires ou encore médical. Du coup, il en profite pour demander une cigarette et parfois même de la petite monnaie. Le tout est très convivial, il ne fait aucune pression.
Souvent j’attends en haut des escaliers sur le petit balcon qu’un des employés arrive et m’ouvre la porte. Je regarde la scène et l’interaction en bas. Ce mardi, une famille attendait que la fameuse borne accepte l’argent pour acquitter les frais de stationnement. Cette famille n’est pas riche, c’est facile à voir, les vêtements, les coupes de cheveux, les dents manquantes à l’avant chez la dame, vous voyez le portrait. Néanmoins, je remarque la femme qui fouille furieusement dans sa sacoche et y retire de la monnaie qu’elle donne à son mari en lui faisant signe de donner le tout à mon contrôleur de circulation! Le mari s’empresse de donner la monnaie et elle de s’excuser en disant que « ce n’est pas grand-chose, mais c’est tout ce que j’ai. » Mon ami est heureux de sa récolte et lui témoigne sa gratitude par un sourire, il va sans dire édenté.
Arrive à peine quelques secondes plus tard, une blonde d’Outremont – ou était-ce de ville Mont-Royal – qui stationne sa Lexus juste en face et s’approche à son tour de la borne pour payer.
Édité suite à un message de Who...
Des détails me portent sérieusement à croire qu'elle a un rendez-vous d'affaires. Outre les talons hauts et l'habillement, elle a récupéré dans son auto, mallette et porte-documents...
Mon régulateur de circulation lui explique la situation, en fait tente de le faire... La pouffiasse agit comme s’il n’existait pas. Elle ne le regarde même pas et fait semblant d’être absorbée par d’invisibles préoccupations. De plus, elle parle avec d'autres personnes autour qui attendaient elles aussi. Malaise...
Dans ma tête, mon âme, mon cœur, il y a eu un petit rêve cochon... Des pneus dégonflés, son auto grafignée à son retour, une contravention... Je ne sais pas, quelque chose du genre... l’humain est capable du meilleur et du pire... à quelques secondes d’intervalles.
Je ne donne pas d’argent à tous les itinérants, à tous les jours au centre-ville, ça n’aurait pas de fin. Mais au moins, je ne les ignore pas, je ne fais pas comme s’il n’existait pas... Il n’y a rien de pire et c’est Dan Bigras qui nous le rappelait, il y a quelque temps, je ne me souviens plus à quelle occasion, mais j’ai bien enregistré le message. Je regarde la personne bien en face, je lui fais un sourire et je lui dis « pas aujourd’hui »... et ça veut dire au fond peut-être demain...
samedi 10 juillet 2010
Écrire ma vie
vendredi 9 juillet 2010
Ma fille, la dépensière...
mercredi 7 juillet 2010
dimanche 4 juillet 2010
La lune debout toute la journée !
La Lune nous fait des petits cadeaux de temps en temps en décidant de rester toute la journée avec nous, de ne pas aller se coucher. Sa façon à elle de passer une nuit sur le party! C'était le cas hier.
jeudi 1 juillet 2010
C'est qui le cave?
samedi 26 juin 2010
Douce soirée d'été
jeudi 24 juin 2010
Avis de recherche
C'est moi qui vieillis ou c'est que la fièvre de la fête est vraiment moins forte? Où sont les grands qui nous ont fait vibrer pendant des dizaines d'années? J'ai regardé le spectacle de Québec hier soir. J'ai aimé, mais je n'ai pas reconnu cette fièvre et cette fierté nationale qui parcouraient l'épine dorsale de notre peuple dans un grand frisson quand j'étais plus jeune. Pauline Marois et Gilles Duceppe étaient bien installés au premier rang pour que les caméras les prennent en photo. Ils ont réagi quand un chanteur autochtone a fait une belle petite sortie en comparant le peuple autochtone et le nôtre en les unissant dans leur quête de reconnaissance... Il y a eu un petit sursaut dans la foule, mais ça n'avait rien de patriotique.
Existe-t-il encore ce patriotisme? Je me le demande. Je suis fière de ma langue, de ma culture. Je nous aime. Mais j'aimerais pouvoir retrouver ce leadership qui nous faisait vibrer, qui nous faisait nous lever, qui nous donnait de ce pouvoir, ce vouloir collectif qui semble tellement nous faire défaut.
Le leadership politique nous fait sérieusement défaut. Notre société s’individualise et nous en paierons la note plus tôt que tard si vous voulez mon avis...
Vous connaissez quelqu’un vous qui pourrait nous inspirer, nous rassembler, nous faire lever et nous tenir debout encore ? Lançons un avis de recherche, vous le voulez bien ?
mercredi 23 juin 2010
C'est pas parce que je pleure que je suis triste!
Non, mais c'est vrai! Ma famille, mes ami(e)s, même ceux qui me connaissent moins paniquent quand je pleure. Faut dire que je pleure souvent! Mais faut dire aussi que je pleure très, très rarement parce que je suis vraiment triste.
Moi, je pleure parce que je m'émeus facilement. Je vous raconte cette anecdote. Je me souviens de ce jour d’automne où j’ai assisté avec ma mère au simple dépouillement d’un arbre de toutes ses feuilles à cause d’un grand vent qui déferlait. Maman me racontait ce qu’elle voyait et ce qu’elle ressentait dans sa belle tête de poète à la vue de ce spectacle de la nature avec une telle émotion qu’on a fini ça en pleurant toutes les deux à chaudes larmes. Jamais plus je n’ai regardé tomber les feuilles d’un arbre de la même façon. Je suis la fille de Cécile et le fruit ne tombe jamais loin de l'arbre. Ma mère avait ce don pour la passion, la sensibilité pour laquelle je n'ai jamais rencontré d'égal, sauf peut-être ses propres enfants. Comme nous nous le disons entre nous, sous sommes des braillards.
C'est vrai quand je dis que je pleure très rarement parce que j'ai de la peine. Il reste que les gens ne le comprennent pas et que ça les rend mal à l'aise. Je dois rapidement m'expliquer à ceux qui ne me connaissent pas beaucoup. « Ce n'est rien, que je leur dis avec un grand sourire dans le visage, je vais rire dans deux minutes!
J'aime être comme je suis, facilement émue. Le bonheur est tellement plus facile à reconnaître quand il nous en faut peu pour le laisser entrer en nous. C'est un peu ça que je ressens quand je pleure, un mélange quelque part entre le bonheur et la tristesse. Délicieux mélange, je sais. Ma mère me l'avait dit...